Ernest de Sarzec ressuscite Sumer
En cette première moitié de XIXe siècle, le Proche-Orient est au coeur des rivalités géopolitiques et archéologiques. L’Empire ottoman a la mainmise sur cette immense région, berceau du Croissant fertile et où Anglais et Français se toisent – dans une rivalité aussi intense que stimulante pour les recherches de terrain. Bien sûr, l’objectif des Occidentaux est aussi d’alimenter en tablettes cunéiformes et bas-reliefs leurs grands musées en plein essor, Louvre à Paris ou British Museum à Londres… Avec plusieurs centaines d’archéologues dépêchés sur place, les découvertes ne sont pas rares et plus de cinq cents sites de l’antique Mésopotamie seront tirés des sables.
Certains noms, et les références associées, sont fameux. La fascinante Babylone et la païenne Ninive sont décrites dans la
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