Hélios et Iris

Par Florian Laurent Michel Berno

A tes risques, un stylo hostile au style haut 
Atterrit, l’effleurent les fleurs 
Comment donner du sens à ces mots ? Comment donner du décent aux leurs ?
Ces mots qui prennent leur essence dans les maux des leurres 

Florian Berno est un jeune homme de vingt-quatre ans. Né à Nogent Sur Marne, il ne se souvient pas de ses premières années, mais commence à construire sa vie en quittant Romans, la petite ville dans laquelle il a passé la majorité de son enfance. Il obtient sa licence et son  master à Grenoble, cursus pour lequel il vivra aux îles Canaris durant un an et qu’il définit lui-même comme le berceau de sa surrection. Malgré l’obtention de ces diplômes, il est convaincu que ces papiers n’ont aucune valeur, car tout ce qu’implique la vie, il l’a appris en dehors.

• Langue: Français
• Éditeur: Europa Edizioni
• Date de sortie: 30 avr. 2022
• ISBN: 9791220126830

Aperçu du livre

Préface

L’œuvre de Florian Berno est le résultat de la vie qu’il a vécue jusqu’à présent : un ensemble de sensations, d’histoires et de pensées qui ont rempli son existence. L’auteur a décidé de faire participer le lecteur à sa vie en utilisant des références voilées à son autobiographie, à son être, c’est à dire un jeune adulte qui a grandi rapidement.

En lisant ses poèmes, nous ne sommes pas face à un simple recueil de vers, mais à un véritable parcours qui se divise en histoires distinctes que l’auteur articule à travers des personnages qui donnent l’impression qu’il y a un fil rouge entre ces expériences fantastiques.

Avec une écriture nouvelle qui s’ouvre à une nouvelle sensibilité d’une force expressive inattendue, la lecture de ces textes n’est pas sans rebondissements et sans éléments de complexité littéraire : nous sommes souvent confrontés à des jeux de mots, à des calembours, qui se présentent comme le véritable point fort du texte et qui en enrichissent le sens.

L’écriture et la vie se mélangent donc : la difficulté de la vivre devient ainsi la complexité de la lire.

Et j'ai ri

Lorsque l'égérie de l'hérésie 

Au moyen d'une élégie m'a dit gérer

La stature de son peuple qui aujourd'hui les restes doit digérer

Le lecteur sera face à une œuvre innovante, qui, bien qu’elle soit intime, l’amènera à réfléchir sur des problèmes de différentes natures.

Les gens n'osent jamais demander de l'aide. Si vous en

avez besoin, vous saurez désormais que c'est le cas

Hélios et Iris

Du Flow’

Celui qui de la mort berne l’eau comme Berno 

Sur un long fleuve pas tranquille, comme des canots

Sûr d’être celui-là depuis jeunot

Susurre les songes de nos vils décanaux

Le dos miné pour ceux qui servent de domino

Les vraies attaques viennent dans le dos minot

Pas de tribunes dans les tribunaux

Où l’on termine mal comme dans les terminaux

Enfant, espoir, s’aimer puis anneau 

Blanc, Noir, faussement séparés tel le piano

Une attente sans fin comme Milano 

Car pour que je tombe dedans, on a mis mille panneaux

Cependant, depuis la quinzaine pour défendre j’enfile le kimono

Qui m’honore ? Pas de honte à rouler avec les nationaux  Quand la lumière n’est qu’aveuglement lorsqu’il expose sa doctrine au 

Peuple qui connaît les rouages mais ne possède que des

mouvements machinaux

Car avide d’être le bras droit, tel le porno 

Il laisse faire le mal bien qu’il opéra, tel le soprano  Et ferme les yeux, l’autruche étonnée enterre sa tête dans le tonneau 

Tandis qu’on la met au four, non ? Les autres l’attendent déjà au fourneau 

Sous couvert de franchise, beaucoup de messages subliminaux

Le son de la propagande assourdit comme la sono Depuis la marge j’inhale donc l’air comme les marginaux Alors dis-moi : Quel est ton prono? 

Âme au pair

Le temps de te dire que si tu me demandes ce que dans mon cœur il y a sous les versants

Aimer est difficile et dix filles faciles ne me feront pas oublier les larmes se déversant 

Un homme est constitué de faits et d’effets mais fais, qu’il y ait des jours avec et des jours sans

Regardes vers l’avant, il n’y a pas de progrès sans le désir de se lever comme un homme progressant Écoutes les gens de ta patrie, met toi au pas, trie mais vis, ton quotidien est décroissant

N’oublies pas que la famille existe même quand au p’tit déj tu es seul avec des croissants

Tous des cas sont, mais des croix sont tirées quand l’esprit est cassant

Pas simple de se dire que pour un père, l’amour est parfois difficile à produire

Homme libre, mais es-tu un heureux produit de voir se reproduire

Images par images à part, la dureté de l’homme qui veut être pro dans ses dires ?

Le prodige qui veut partir mais qui reste bloqué dans ses souvenirs ?

Le père d’un temps, c’est l’Enfer

Il perd du temps, c’est toujours lent frère, il n’a pas vu le sourd venir

Pro dis-je ? Novice quand nos vices se desserrent En pair il noue le lien mais quand l’aimant amant aimant il construit alors nos liens il dessert J’espère que dans ton cœur c’est toujours Berno En vérité cela fait bien longtemps que maman et toi vous nous bernez nous

As-tu déjà pensé aux conséquences ? Le ton est lancé et le con ses pensées il séquence

Ne crois pas que mon corps se noue mais dans mon cœur c’est nous 

Jm’en branle depuis toujours de Nathalie c’est une réalité

Affronte mes vérités avec sérénité, parfois la sévérité c’est mérité

Car je faute et tu es responsable de ma natalité Quand tu penses à tes fautes reprends toi et repens toimême si tu vois la mort alitée

Un sourd qui fait la sourde oreille c’est comme un muet qui crie

Entends les propos de celui qui a mué, t’auras beau hurler, huer, je suis celui qui écrit

Soupirer et les sous pire erreur de ma vie mais j’ai assez souffert par les cris

Berno Beauvois

Laurent Emanuelle, ce qui émane d’elle, l’or en per-

sonne, l’heure d’être père sonne

Recommencer à zéro Nouveau manuel Où va-t-on ?

Lettre à la Mer

J’ai fait un vœu, je veux, j’ai jeté une bouteille à la mer Savoir faire comme les manuels, la vie a jeté sa bouteille dans ma mère

L’amère vit le tonnerre quand libre comme l’air  A l’air libre elle les étonnèrent, maintenant elle a l’air comme ce gars, quelle galère ! 

L’air de rien l‘âme erre et cherche à retourner sur ses terres 

Sans taire sa volonté sinon s’enterre et part mourir

Là où se terre l’Aether 

Ne peut rien faire à part courir sur cent terres à parcourir

Mais seule est en ces terres esseulées 

Paranormal, ici la croissance naît de chaque grain de chagrin

L’âme qui a tant erré est hantée, prends lame si tu veux t‘enterrer 

Parano anormale, ou bien sois là lorsque ta descendance te tendra deux mains demain 

Par terre, tu es affaissée, par terres et chemins tu t’es rabaissée

Ah c’est vrai, l’accès ce n’est pas ces passés qui sont dépassés

C’est plutôt surpasser ceux qui ont su repasser par 

Un départ casé pour ensuite retourner à la case départ

Tel le guépard flair part frère, mais part fier 

Car malgré ce qu’elle fit hier pour nous parfaire par fer Guère de ce qu’elle part y faire ne prend en compte la volonté que l‘on aurait

Parti faire la guerre contre ceux qui veulent l’ôter tu l’as honoré

Toujours manqué de courage ou