La Revanche du vicomte
Par Barbara Cartland
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À propos de ce livre électronique
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
La Revanche du vicomte © Éditions J'ai lu, 2002
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Aperçu du livre
La Revanche du vicomte - Barbara Cartland
Barbara Cartland
La Revanche du vicomte
Traduit de l’anglais par Marie-Noëlle Tranchart-Stainer
La Revanche du vicomte
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original The viscount's revenge
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
La Revanche du vicomte © Éditions J’ai lu, 2002
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2002, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728394656
1ère edition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l'accord écrit préalable de l'éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu'une condition similaire ne soit imposée à l'acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d'Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d'euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTEUR
Mon premier pékinois blanc, qui s’appelait Twi- Twi, a été le premier vrai chien dont on a pu voir l’effigie au musée de cire de Mme Tussaud. Jusqu’à ce moment-là, les sculpteurs s’étaient contentés de réaliser tous les autres chiens du musée sans se référer à un modèle spécial.
Quand Twi-Twi a eu quinze ans (si l’on multiplie cet âge par sept, ce que l’on doit faire, paraît-il, pour obtenir l’âge équivalent chez les humains), on peut dire que mon Twi-Twi avait cent cinq ans. Il était devenu aveugle et ne cessait de tourner en rond en gémissant, si bien que j’ai été obligée de demander au vétérinaire de mettre un terme à ses souffrances.
J’ai eu ensuite Maï-Maï, qui s’appelait en réalité Chiang-Mai, parce que je l’avais acheté tout de suite après un voyage en Thaïlande. Ce nom de Maï-Maï convenait à merveille à un chien aussi adorable.
Quand je m’absentais, n’était-ce qu’une demiheure, Maï-Maï m’accueillait avec de telles démonstrations de joie que l’on aurait pu penser qu’il m’avait crue perdue à jamais.
LE PÉKINOIS
On appelle un chien,
Il vient.
On appelle un chat,
Il part.
Mais quoi que vous disiez à un pékinois
Il ne fera que ce qu’il lui plaira.
1
1877
Il suffisait que le vicomte de Trenthanson desserre légèrement les doigts sur ses rênes en cuir souple pour que les quatre pur-sang prennent aussitôt le galop.
Tout le monde se retournait sur ce superbe équipage : une légère chaise de poste aux portières armoriées, de magnifiques chevaux d’un noir d’ébène, et, perché à l’arrière du véhicule, un valet en livrée qui avait bien du mal à garder sur sa perruque poudrée l’élégant petit bicorne que le vent de la course menaçait d’emporter à chaque instant.
Par ce beau lundi d’été, le vicomte était d’excellente humeur, car il allait demander à une jeune fille de lui accorder sa main.
Il s’agissait d’une grande première pour cet aristocrate qui avait toujours affirmé qu’il ne se marierait pas avant d’avoir au moins quarante ans. Mais comment aurait-il pu résister à la jolie Marigold Marlow ?
Jusqu’à présent, le vicomte avait réussi à ne pas se laisser captiver par l’une de ces débutantes qui, saison après saison, le regardaient d’un air énamouré. Il avait même — ce qui était plus difficile ! - évité les pièges tendus par les mères trop ambitieuses des demoiselles à marier.
Quoi de surprenant ? Bryan avait tout pour lui : il était séduisant, titré, intelligent, cultivé… et très riche ! Son père, le comte de Trenthansori, ne possédait-il pas l’une des plus grosses fortunes du royaume ?
Bryan hériterait un jour des domaines, de l’hôtel particulier de Londres, et surtout du magnifique château de Trenthanson, qui renfermait des collections inestimables de tableaux, de meubles, d’argenterie et de porcelaine.
À vingt-sept ans, le vicomte avait décidé qu’il était temps de songer au mariage. La fille de lord Marlow lui avait paru la candidate idéale, d’autant plus que les Marlow pouvaient se targuer d’avoir un arbre généalogique aussi prestigieux que celui des Trenthanson.
Marigold avait fait tout récemment son entrée dans le monde, où elle avait fait sensation, car non seulement elle était fort jolie, mais, de plus, elle était très amusante et avait un sens de la repartie étonnant.
Elle était aussi très sûre d’elle ! Quelle différence avec les débutantes timides qui n’osaient pas regarder leur cavalier en face et pouffaient sottement dans les coins !
La fille de lord Marlow, qui s’appelait tout bonnement Mary, avait décidé, afin de se faire remarquer un peu plus dans les salons, de s’octroyer un prénom original.
Ce petit stratagème l’avait servie. Tout le monde s’était mis à parler de la jolie Marigold, de son aplomb, de son sens de l’humour…
« Voilà celle qu’il me faut, s’était dit le vicomte. Je l’imagine déjà portant les fabuleux bijoux des Trenthanson le jour de l’ouverture du Parlement… Sa beauté sera encore mise en valeur et je serai très fier d’elle ! »
La veille, après une réception donnée par la duchesse de Devonshire en l’honneur du prince de Galles, il avait dit à Marigold :
— J’ai à vous parler sans témoins.
Elle avait éclaté de rire.
— Tiens, tiens !
— Serez-vous chez vous demain après-midi ?
— Oui, mais pas à Londres.
— Vous quittez Londres ? s’était étonné le vicomte. Alors que la saison bat son plein ?
— Je vais passer quelques jours à la campagne, car mon père souhaite se reposer.
Elle avait fait la moue avant d’ajouter :
— Que cela me plaise ou non, je suis bien obligée de l’y accompagner !
Bryan, qui savait que le manoir des Marlow se trouvait à moins d’une heure de Londres, n’avait pas hésité.
— J’irai donc vous voir là-bas, si du moins vous le voulez bien.
— Ce sera avec plaisir que je vous recevrai.
— Il faut que je vous dise, Marigold, que j’ai quelque chose de très important à vous demander.
Au lieu de le regarder d’un air faussement interrogateur, comme l’auraient fait la plupart des jeunes filles, Marigold s’était mise à rire avec impertinence. Il avait trouvé sa réaction délicieuse…
« Je ne vais pas m’ennuyer avec elle ! » se dit-il en ralentissant l’allure de ses chevaux lorsqu’il arriva en vue des grilles du manoir des Marlow.
Dès qu’il remonta l’allée, un palefrenier se précipita pour emmener la chaise de poste à l’écurie.
Le vicomte descendit de voiture et tendit les rênes à son valet.
— N’oubliez pas de donner à boire aux chevaux ! lui rappela-t-il. Ils ont galopé presque tout le long du chemin et ils doivent mourir de soif.
— Que milord ne s’inquiète pas.
Dès que le vicomte gravit le perron, la porte s’ouvrit et un majordome apparut.
— Mlle Marlow vous attend, milord. Si vous voulez bien me suivre.
Pendant que le visiteur confiait son chapeau et ses gants à un valet, ele majordome traversa le hall, ouvrit une porte et annonça d’une voix de stentor :
— Le vicomte de Trenthanson, mademoiselle.
Bryan pénétra dans un vaste salon clair et ensoleillé. Marigold se tenait près de la fenêtre, entre deux énormes bouquets de roses odorantes.
— Une rose parmi les roses ! s’exclama-t-il.
— Quel joli compliment !
Elle lui tendit la main.
— J’aurais pensé que vous alliez venir plutôt. Je commençais à penser que vous m’aviez oubliée.
— Moi ? Vous oublier ? Jamais… Je suis venu le plus rapidement possible, mais j’avoue avoir été retardé par un déjeuner à l’ambassade d’Allemagne.
Elle fit la moue.
— Toujours la politique !
— Vous savez bien que je suis l’un des bras droits du Premier ministre.
Elle ne parut guère impressionnée.
— À bas la politique ! À bas la diplomatie ! Bryan éclata de rire.
— Vous êtes trop amusante !
Très vite, il retrouva son sérieux.
— Ravissante Marigold, je n’ai pas l’intention de vous faire un discours interminable. Je vais tout simplement vous demander…
Il marqua une pause avant d’ajouter d’un trait :
— … de bien vouloir m’accorder votre main. Au lieu de répondre, elle le scruta en souriant.
Màis ses yeux avaient imperceptiblement rétréci. Ce fut après un long silence qu’elle déclara :
— Ainsi, vous vous êtes décidé à sauter le pas ? Je croyais que vous aviez juré de rester célibataire jusqu’à ce que vous ayez quarante ans bien sonnés.
Le vicomte, qui s’attendait à tout sauf à une telle réponse, se remit à rire.
— Qui vous a dit cela ?
— Mon petit doigt… fit-elle, mutine.
— Vous êtes aussi adorable qu’imprévisible ! Après un silence, il reprit à mi-voix, un peu comme pour lui-même :
— Je dois admettre que l’idée d’attendre encore quelques années m’a souvent effleuré. Mais une telle décision aurait fait le désespoir des miens. Ceux-ci me supplient, depuis que j’ai terminé mes études à Oxford, de me marier et d’avoir au moins un garçon. Le futur héritier du titre et des domaines.
Il prit les mains de la jeune fille avant de déclarer d’un ton pénétré :
— Vous serez la plus jolie comtesse que l’on ait jamais vue au château de Trenthanson.
Elle se dégagea.
— Quant à vous, vous deviendrez un beau jour le comte le plus séduisant du monde ! rétorqua-t-elle d’un ton léger.
Ce fut cependant avec le plus grand sérieux qu’elle enchaîna :
— Je vais donc considérer votre proposition avec beaucoup d’attention.
Bryan eut un haut-le-corps.
— Considérer? répéta-t-il, sidéré.
— Mais oui. Vous vous attendiez vraisemblablement à ce que je tombe à vos pieds en disant tout de suite « oui ». Eh bien, ce n’est pas le cas ! J’ai besoin que vous me laissiez un certain temps, pour réfléchir.
— Pourquoi ? Je ne comprends pas… murmura Bryan qui tombait des nues.
— C’est très simple. Depuis la mort de ma mère, je me suis rendu compte que mon père avait de plus en plus besoin de moi.
— Cela me semble très naturel.
— Nous sommes devenus très proches et il faut que je lui demande son avis avant de prendre la moindre décision.
Avec un sourire, elle enchaîna :
— Or celle-ci est une décision d’importance, vous n’allez pas me contredire !
— J’aurais dû prévoir
