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Chronique présidentielle - Tome 1: Les premiers temps de la campagne : septembre à décembre 2021
Chronique présidentielle - Tome 1: Les premiers temps de la campagne : septembre à décembre 2021
Chronique présidentielle - Tome 1: Les premiers temps de la campagne : septembre à décembre 2021
Livre électronique119 pages1 heure

Chronique présidentielle - Tome 1: Les premiers temps de la campagne : septembre à décembre 2021

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À propos de ce livre électronique

Chaque élection nationale est l’occasion, pour ceux qui se proposent aux votes des électeurs, d’une longue campagne électorale. Celle-ci est, le plus souvent, marquée par des promesses, des idéologies, des contre-vérités et autres mensonges. Parce qu’elle a une place particulière en France, du moins chez ceux qui veulent encore croire en une France forte et souveraine, l’élection présidentielle n’échappe pas à la multiplicité des candidatures ni à ce déversement d’idées plus ou moins bien pensées mais, c’est une constante, rarement parfaitement réfléchies. En suivant pas à pas les différents candidats, en scrutant les propos qu’ils tiennent, dans la presse écrite, dans la presse radio diffusée ou télévisée, voire dans les meetings, l’auteur tente de décrypter une information souvent floue. À travers cette chronique, il s’attache à souligner ce qui lui semble essentiel dans les propositions des candidats, pour mieux en souligner les travers, les limites si ce n’est la démagogie.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Titulaire d’un Master 2 en droit public et fonctionnaire à la préfecture de la Manche, Frédéric Duval a une vraie passion pour le droit et l’histoire. Il a consacré un ouvrage à Charles de Gaulle. Soucieux de son pays et attentif à la politique, au sens de vie de la cité, il a voulu tenir une chronique à l’aube de l’élection présidentielle d’avril 2022. C’est cette chronique qu’il nous propose dans ce premier tome qui couvre les mois de septembre à décembre 2021.
LangueFrançais
Date de sortie29 avr. 2022
ISBN9791037754721
Chronique présidentielle - Tome 1: Les premiers temps de la campagne : septembre à décembre 2021

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    Aperçu du livre

    Chronique présidentielle - Tome 1 - Frédéric Duval

    Avant-propos

    Les 10 et 24 avril 2022, le peuple français élira le président de la République, pour un mandat de cinq ans. L’actuel chef de l’État, monsieur Emmanuel Macron, est le huitième et également le plus jeune président de la Cinquième République. Cette élection est majeure dans notre pays, en ce qu’elle doit permettre de dessiner les contours de la politique que mènera le gouvernement choisi, à l’issue de l’élection, par celui qui présidera à ses destinées. Comme il est habituel désormais lors de ce type d’élections, les candidats aux suffrages des Français ne manqueront sans doute pas. Quelques-uns parmi les partis ayant une visibilité nationale ont d’ailleurs d’ores et déjà désigné leur candidat ou candidate, lançant ainsi la campagne à plus de six mois du premier tour. Ces candidatures officialisées seront suivies de nouvelles, certaines annoncées mais non encore confirmées et d’autres, peut-être, plus inattendues.

    La période qui s’ouvre, celle de la campagne présidentielle, à ce stade non encore officielle, est prétendument l’occasion pour les candidats de présenter leur projet pour la France. Cette présentation peut prendre diverses formes : interviews télévisées ou radiodiffusées, meetings, visites sur sites, utilisation de ce que l’on appelle les réseaux sociaux, etc. La plupart du temps, pour ne pas dire tout le temps, elle est faite de manière éparse, par touches successives, au gré de l’actualité parfois, en réaction à celle-ci souvent. Elle est donc le temps des petites phrases, de l’exutoire, des grommellements, des emportements, des sermons, des réprimandes, de tout ce qui fait, de mon point de vue, le mauvais spectacle de la politique. Mais elle est, de ce fait, un moment privilégié, un délice pour qui se plaît à dénoncer les travers politiciens, à décrypter la politique politicienne, à mettre en exergue les inexactitudes, contre-vérités et propos inadmissibles ou incongrus de ces professionnels de la politique. C’est pour cette raison que je me suis lancé dans l’écriture de cette chronique présidentielle, qui ne se veut nullement exhaustive, mais qui prétend, je le revendique, souligner les aspects les moins reluisants, les moins « glorieux » dont sont auteurs ces candidats, ou ceux qui les soutiennent, à la magistrature suprême. Le lecteur y trouvera probablement certains candidats plus que d’autres. À cela, trois raisons essentiellement : d’abord, parce que l’outrance, la démagogie, la mauvaise foi, sont plus fortes chez certains, qui en ont fait leur mode d’action, que chez d’autres, même si, ne nous leurrons pas, l’homme politique dans sa pêche aux voix, quelle que soit son appartenance à tel ou tel parti ou courant politique, n’est pas avare d’incohérences, de dérapages, de dogmatisme ; ensuite, parce que tous les candidats potentiels n’ont pas encore annoncé leur candidature et ne se sont, en conséquence, pas encore lancés dans la course à l’audience médiatique (ce que l’on nomme souvent, maintenant, le buzz) ; enfin, parce que, soyons honnêtes, les candidats n’ont pas tous l’espoir réel d’accéder à la présidence de la République, ce qui conduit, d’une manière ou d’une autre, à porter une plus grande attention à ceux qui sont en capacité de rassembler un nombre de suffrages important, au détriment des candidatures dites de témoignage.

    Pour faciliter le suivi chronologique des choses, j’indique systématiquement au-dessous du texte, pour chaque événement, phrase, etc., qui m’ont fait réagir, la date à laquelle j’ai écrit ce qui vient le relater, date généralement proche du fait générateur lui-même. Il s’agit d’un premier ouvrage, qui couvre les mois de septembre à décembre 2021. Un autre suivra, consacré aux mois suivants jusqu’au terme de cette élection présidentielle voire, à moins que ce ne soit dans un ouvrage spécifique, jusqu’au terme des élections législatives.

    Introduction

    Le premier mandat d’Emmanuel Macron – sera-ce le seul ? Se présentera-t-il à nouveau devant les électeurs pour briguer un nouveau mandat ? Dans l’affirmative, sera-t-il réélu ? – touchera, au cours du mois d’avril 2022, à son terme. Ce mandat aura été marqué par deux événements majeurs : d’abord, ce que l’on a nommé le mouvement des gilets jaunes, cette espèce de ras-le-bol social et populaire des premiers temps du mouvement ; ensuite, la pandémie de SARS-CoV-2 (la Covid-19), qui sévit depuis la fin de l’année 2019 et qui, à l’aube de l’élection présidentielle, demeure particulièrement active et évolutive.

    Le mouvement des gilets jaunes, qui aura duré plus d’une année, et dont les braises ne sont sans doute pas complètement éteintes, a durement secoué la première partie du quinquennat. Il aura montré, si l’on excepte les récupérations syndicales, politiques et les violences de certains qui ont travesti et trahi ce mouvement populaire, que les Français savent parfois se mobiliser et faire entendre leur désespérance. La crise de la Covid-19, qui, d’une certaine manière, lui a succédé et volé la visibilité médiatique, aura lourdement conditionné la seconde partie du mandat présidentiel. Outre la crise sanitaire en elle-même, ses conséquences économiques, sociales, sociétales, physiques, voire psychologiques ont probablement modifié la vision du pays qu’ont certains citoyens, et ajouté à la fracture constatée au sein de la société française ; fracture entre les Français eux-mêmes, entre les Français et leurs gouvernants, entre les Français et leur histoire.

    L’élection présidentielle de 2017 a pu donner, un temps, l’espoir d’une mandature différente des précédentes, avec un président de la République non issu du sérail politique habituel. Les événements inattendus qu’ont été le mouvement des gilets jaunes puis la crise sanitaire de la Covid-19 ont évidemment bouleversé cette mandature. Depuis plus de trois ans, rien ne s’est réellement fait qui ne soit lié à ces événements, de sorte que juger réellement l’action de l’actuel chef de l’État peut s’avérer plus compliqué que prévu, ce dont il pourrait, in fine, profiter. Aussi, l’élection présidentielle 2022 se jouera peut-être moins sur la façon dont les Français ont vécu ou subi le quinquennat en cours que sur la manière dont ils l’ont perçu, ce qui n’est pas exactement la même chose. En somme, quel que soit le bilan du quinquennat Macron, il n’est pas assuré que ce soit cette donnée-là qui assure à l’un ou à l’autre des candidats¹ la victoire finale. C’est pourquoi, quoi qu’en disent les sondages, le nom de qui sera le prochain président de la République ne peut certainement pas être donné dès à présent. En attendant, j’invite ici les lecteurs à suivre les premiers temps de cette campagne électorale qui s’annonce, une fois encore, une fois de plus, source de promesses faciles, d’idéologie, de mensonges, de meetings ou débats télévisés qui ne permettront guère de comprendre le programme des uns comme des autres.

    Des candidatures

    Un peu avant la mi-septembre 2021, soit plus de sept mois avant l’élection du président de la République, plusieurs personnalités ont déjà annoncé leur candidature. Ainsi savons-nous, dès à présent, que brigueront cette fonction : monsieur Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), mesdames Anne Hidalgo (Parti socialiste) et Marine Le Pen (Rassemblement national),

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