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Insurrection sur la Ve république: Fiction politique
Insurrection sur la Ve république: Fiction politique
Insurrection sur la Ve république: Fiction politique
Livre électronique241 pages2 heures

Insurrection sur la Ve république: Fiction politique

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À propos de ce livre électronique

Rébellion de la France profonde.
Dans ce monde parallèle, il se trouve un univers où la France rurale proteste contre un gouvernement trop imbu de sa personne.
La communauté des Bonnets Jaunes se rebiffe contre un microcosme étatique.
S’il est facile de pressurer le français moyen par des taxes et impôts de toutes sortes, quelques-uns ont décidé de ne pas se laisser faire, de monter au créneau et de révolutionner le système.
La digression d’une société en pleine ébullition, faut-il en rire ou en frémir ?
Gaffe camarade, le peuple gronde !!

EXTRAIT

Il avait oublié que la parole est d’argent et le silence est d’or, ce proverbe qui exprime souvent que le silence est bien plus éloquent que la parole.
Micron a pensé que ne rien dire et laissé faire serait plus bénéfique pour le début de son quinquennat, que les critiques glisseraient sur lui, comme l’eau sur les plumes d’un canard, que la France allait bien et que les Français faisaient tous partie de la classe moyenne.
Malheureusement, il y a la France des gens pauvres, qui se lèvent tous les matins pour aller travailler afin de gagner un salaire de misère, abrutis par les taxes et les impôts que leur assène Bercy, le pétrole qui n’arrête pas d’augmenter et les politiciens qui pérorent à l’Assemblée nationale pour souvent ne rien dire.
Ils parlent et jonglent avec des millions ou des milliards d’euros, pour le PIB ou le prochain pouvoir d’achat, comme si ces chiffres expliquaient aux Français miséreux, pourquoi ils devraient se serrer encore plus la ceinture.
Mais les loqueteux en ont soupé de leurs belles promesses et les chiffres mirobolants dont se gargarisent les dirigeants ne passent plus du tout.
Vous les dirigeants et les médias, continuez à parler de milliards à des personnes qui gagnent trois francs six sous, qui ont du mal à finir leur fin de mois et qui ne comprennent rien à l’économie de marché, vous allez aboutir à révolter ceux que vous gouvernez, prenez garde le peuple gronde !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Gérard Cavanna a travaillé en société aéronautique durant la première partie de sa vie. Dès ses trente ans, il a été son propre patron. Ses études lui ont permis d’être informaticien. De ce fait, il a managé une boutique d’informatique durant dix ans.
Son premier roman a été écrit en 2017 Maman s’en est allée.  Cette fois-ci, c’est une politique-fiction sur le conflit actuel Gilets Jaunes/Gouvernement.
LangueFrançais
Date de sortie22 nov. 2019
ISBN9791037702203
Insurrection sur la Ve république: Fiction politique

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    Aperçu du livre

    Insurrection sur la Ve république - Gérard Cavanna

    Du même auteur

    Maman s’en est allée

    Un fils face à la maladie Alzheimer

    Saint Honoré Éditions – 2018

    Le Prédateur

    Le périple d’un prédateur, de la Syrie à la France

    Saint Honoré Éditions – 2018

    Le Prédateur II

    L’ombre du copy-cat

    Règlements de compte sous la marque du prédateur

    Saint Honoré Éditions – 2019

    Préface

    Rébellion de la France profonde.

    Dans ce monde parallèle, il se trouve un univers où la France rurale proteste contre un gouvernement trop imbu de sa personne.

    La communauté des Bonnets Jaunes se rebiffe contre un microcosme étatique.

    S’il est facile de pressurer le français moyen par des taxes et impôts de toutes sortes, quelques-uns ont décidé de ne pas se laisser faire, de monter au créneau et de révolutionner le système.

    La digression d’une société en pleine ébullition, faut-il en rire ou en frémir ?

    Gaffe camarade, le peuple gronde !!!

    Chapitre I

    Faux pas et provoc’ à profusion !

    Dès son entrée au gouvernement en mai 2017, l’ex-ministre de l’Économie de l’ancien président François Latulipe, Emmanuel Micron n’aura cessé d’agacer et d’émoustiller son entourage, tantôt à dessein tantôt par maladresse. En septembre 2014, il parlait de l’illettrisme des femmes Bretonnes de l’abattoir GAD.

    Plus tard, il parlait des « pauvres », pour voyager ils n’ont qu’à prendre l’autocar, car c’est huit à dix fois moins cher comme moyen de locomotion.

    Et encore, la meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler, annonçait-il quelques jours plus tard aux militants CGT.

    En décembre 2017, après six mois de présidence, on retrouvait Emmanuel Micron en compagnie de Laurent Delamaison journaliste de France 2 pour un interview d’une belle complaisance.

    Mise en scène avec les médias et les réseaux sociaux, le président 2.0 apparaissait comme un maître devant son élève. C’est lui qui dirigeait les propos de son choix sans ambiguïté. Il impliquait une marche rapide faite d’arrêts intempestifs face à un journaleux bienveillant.

    La scénographie est restée celle d’un invité subalterne, que l’on raccompagne à une porte de service, après un rendez-vous pas très important.

    La première erreur du micronisme était sa communication trop axée sur le narcissisme de sa personnalité. Pour le onze novembre 2018, Emmanuel Micron avec Angela Marvel la chancelière allemande avait dévoilé une plaque commémorative sur le site de la signature de l’armistice mettant fin à la Grande Guerre, en précisant que c’était avec lui que l’Europe devrait compter désormais.

    La rencontre avec le président américain, Donald Triumph fut un véritable couac. Le président Micron avait suggéré que l’Europe devait construire sa propre armée face aux États-Unis, provoquant l’ire de l’américain. Comme si Micron présidait l’Europe.

    Le service vidéocommunication de l’Élysée s’attarda fixement sur la longue poignée de main ferme de Micron à Triumph, voulant montrer un chef d’État énergique.

    La première réforme du président Micron était celle du droit du travail, a été finalisée en septembre 2017, et était promulguée par l’Assemblée nationale sans aucun heurt ; rien à voir avec celle de l’ex-président de la France Nicolas Lincompris de février 2012, qui exonérait les heures supplémentaires de cotisations et d’impôts et supprimait la plupart des droits de succession, qui avait provoqué une levée de boucliers à l’époque par le peuple de gauche. 

    La deuxième réforme était la hausse de la CSG mettant à mal de nombreux salariés et surtout des retraités qui n’avaient rien demandé à personne.

    Avec cette promesse de campagne, Emmanuel Micron voulait redonner du pouvoir d’achat aux salariés en faisant payer les têtes blanches, ces retraités trop riches qui n’avaient pas besoin de leur pécule, et d’oublier qu’ils avaient passé plus de quarante ans de durs labeurs et de privations afin de profiter de leurs vieux jours.

    Une autre réforme était la rénovation du système des retraites public-privé, prit en charge par le haut-commissaire Jean-Paul Envoie ; si des consultations étaient lancées, le processus reste toujours en cours. Comme beaucoup de projets, le président pronostique mais fait du surplace permanent, et après tout ce que l’on affirme aujourd’hui peut bien attendre des jours meilleurs.

    La réforme phare de programme présidentiel d’Emmanuel Micron fut de rendre l’assurance-chômage universelle. Les partenaires sociaux devaient mettre en œuvre cette promesse de campagne. Mais il s’avère que les nouveaux droits seront moins généreux que ce que Micron avait laissé entendre.

    Élargi aux indépendants en liquidation judiciaire et aux salariés qui démissionnent, le régime sera plus contraignant et moins intéressant que prévu.

    Les entrepreneurs seront une nouvelle fois mis à contribution pour lutter contre l’abus d’emplois précaires et indéfinis, ainsi que le contrôle des chômeurs sera renforcé. Comme beaucoup de promesses tenues pendant les élections de 2017, prévues courant 2018, elles seront reportées d’ici l’été 2019 comme par hasard, et peut-être même plus tard !

    À en croire sa chute de popularité, les Français ne s’étaient pas laissé berner par les subterfuges et les fausses annonces du président Micron. Ils refusaient l’austérité de ses prédécesseurs, mais ils ne sont pas tombés dans le piège de l’autoritarisme du pouvoir, version Micron.

    Malgré une presse savamment mise de côté, ou complaisamment utilisée sur sa vie privée, sans oublier les médias de son parti « LTR ¹» qui distillent à loisir les photos et séquences vidéo promulguant le président, celui-ci continue les bévues et autres pataquès.

    Il débuta son magistère en offrant un superbe cadeau de trois milliards d’euros sur l’ISF, ce qui le fit s’appeler le président des riches, il continua sa gouvernance en se déjugeant de ses promesses de campagne.

    La nationalisation temporaire des STX, à la fin de l’été 2017 était soi-disant favorable pour soixante-dix pourcents des français (sondage effectué par le journal du D), en se confrontant aux italiens, ce n’était en fait que de l’esbroufe de la part de la ministre du travail Muriel Bouricaud, accélérant la désindustrialisation et en facilitant les licenciements du personnel.

    <>

    Emmanuel Micron avait placé son quinquennat sous le signe de la moralisation du personnel politique, en exemple ; interdiction du cumul des mandats ou la suppression du régime spécial des retraites des parlementaires, il ne cesse depuis son arrivée au pouvoir, d’être en opposition à certains des membres de son équipe gouvernementale.

    Quelques affaires ont été classées sans suite ou étouffées par une justice pas très regardante, où d’autres ont été portées en tribunal, mais sont toujours en attente.

    L’opposition, qui peine à exister, a tenté vainement de les utiliser à son profit, sans résultat probant.

    Laura Faisselle ex-ministre des Sports, envoya sa démission début septembre pour « raisons personnelles » alors que tout le monde savait que les impôts prévoyaient un contrôle fiscal sur sa société.

    Le journal satirique « Le Coin Coin Muselé » s’était étonné dans ses colonnes, de la dissolution de ladite société depuis.

    Une plainte pour fraude fiscale aurait fait tache sur le CV de la belle épéiste.

    <>

    Françoise Ficelle ex-ministre de la Culture, pendant son mandat, sera soupçonnée de n’avoir pas respecté les règles d’urbanisme lors de l’agrandissement de sa maison d’Édition parisienne. Elle était dans le collimateur de la justice depuis l’été 2017, elle s’était vu retirer par la HATVP² dans un premier temps, de la tutelle du secteur du livre, elle sera démissionnée par Philibert le Premier ministre. Affaire révélée par le Coin Coin Muselé.

    <>

    Agnès Buzz la ministre de la Santé s’était vue taxée de conflit d’intérêts à son arrivée dans le gouvernement, sur la tutelle de l’institut national et de la recherche médicale

    « Inserm », présidé par son mari Yves, depuis 2014.

    Yves renonça d’ambitionner un nouveau poste de PDG à l’Inserm, il continue depuis, l’occupation de ce poste par intérim. Pourquoi se gêner ?

    <>

    Alexandre Benbella homme de confiance du président, a servi à tour de rôle agent de sécurité pendant la campagne présidentielle, garde du corps, chauffeur de maître, fonctionnaire et chargé de mission à la présidence de la République. Ce brave homme a été mis en examen en juillet 2018 suite à la diffusion d’une vidéo le désignant, casque de CRS sur la tête, et début mai place de la Contrescarpe dans le Ve arrondissement parisien empoignant et frappant de jeunes manifestants.

    L’opposition a vivement critiqué le président Micron d’avoir embauché cet énergumène.

    Les différentes auditions des commissions d’enquête Parlementaire ont provoqué la crise politique la plus grave de ce début de quinquennat. Vincent Ecrase, un gendarme réserviste salarié du parti présidentiel LTR « Le Trône de la République » était son binôme ce premier mai, a également été mis en examen.

    Le parquet de Paris a été mandaté suite à deux plaintes pour violences concernant ces deux individus le même jour, dans le Jardin des Plantes du cinquième arrondissement.

    Après avoir été mis à pied, Alexandre Benbella sera finalement licencié par la présidence. Placé en détention le mardi dix-neuf février 2019, il sera remis en liberté et quittera la prison de la santé, une semaine plus tard le vingt-six février.

    Un citoyen lambda ne serait pas sorti sitôt.

    Deux poids, deux mesures !

    <>

    Emmanuel Micron s’était emporté un peu vite suite à la vindicte de l’opposition sur les travers d’Alexandre Benbella. Un de ces coups de gueule fut :

    — Je ne suis pas homosexuel, désolé, donc je n’ai pas d’amant, ni Benbella ni qui que ce soit !

    Avait-il besoin d’exprimer dans un long cri douloureux son aversion pour l’amour des hommes ?

    Mathieu Galleux le beau garçon dirigeant de Radio France avait mené un parcours sans faute à force de travail et de séduction. Comme Icare, il s’est approché trop près du président Micron pendant la campagne présidentielle et il s’est brûlé les ailes.

    Condamné pour favoritisme puis démissionné par le CSA³. La rumeur d’une liaison homosexuelle avec le président a fini de le descendre en flamme.

    Sous la présidence de Nicolas Lincompris⁴, déjà il était le mignon de Frédéric Danlerang ministre de la Culture de l’époque, celui-ci l’appelait « Tancrède » comme le bellâtre du Guépard de Visconti.

    Mathieu c’est la beauté et la grâce concluait-il. Humm !

    <>

    Le PNF⁵ avait ouvert début de l’été 2018 une enquête diligentée contre Alexis Corner le secrétaire de l’Élysée, ce monsieur aurait exercé certaines fonctions publiques malgré ses liens familiaux avec les Italiens Aponte, propriétaire de la Mediterranean Shipping Company (MSC)

    Selon Mediaporc le journal indépendant et sarcastique, une plainte était déposée pour prise illégale d’intérêt contre ce proche conseiller d’Emmanuel Micron. Le directeur de publication Edwy Lefiel aurait rallongé la sauce en spécifiant que la Cour des comptes a rendu public un référé sévère sur le terminal du port du Havre.

    Le projet était décidé à la hâte et le président Micron n’en faisant qu’à sa tête, décrétait de garder son conseiller. 

    <>

    Le pôle financier du tribunal de Paris avait convoqué la ministre du Travail Muriel Bouricaud en mai 2018, pour prise d’intérêt et favoritisme suite à la soirée fastueuse conclue à Las Vegas en janvier 2016, Micron était alors ministre de l’Économie.

    Les médias complaisants ont depuis étouffé cette affaire.

    <>

    Richard Forgeron, l’un des adeptes de la première heure de la campagne présidentielle d’Emmanuel Micron, a dû abandonner son ministère de la Cohésion des territoires au gouvernement en juin 2017, suite à l’ouverture d’une enquête préalable sur sa présidence des Mutuelles de Bretagne.

    Il était à l’origine d’une opération immobilière visant la location d’un local, propriété de sa femme par ses propres Mutuelles.

    Après un dépôt de plainte, l’association NoBody s’était constituée partie civile en 2018 pour prise illégale d’intérêts, recel et complicité. Pendant son audition devant le tribunal, il s’est avéré que son représentant, Éric Stop, était également vice-président au TGI⁶ de Paris.

    La défense de Richard Forgeron bondit sur le conflit d’intérêts judiciaire flagrant.

    Le tour de passe-passe des avocats de Richard Forgeron fut un modèle du genre, ils ont obtenu que le pôle financier du tribunal de Paris soit dessaisi du dossier et dépaysé sur la région du nord de la France.

    C’est désormais un juge de Lille qui se prononcera sur son avenir judiciaire.

    Mais ce genre de personnage n’est jamais très loin de son ami le président Micron, il rebondit grâce à un nouvel emploi et pas des moindres ; la présidence de l’Assemblée Nationale.

    Les députés godillots ont voté comme un seul homme à soixante-quatre pourcents des voix, Richard Forgeron au perchoir.

    Encore une affaire enterrée…

    <>

    François BasPoux, Président du MeDoc (mouvement du Centre) eut un passage aussi bref qu’éphémère en tant que ministre de la Justice.

    Le maire de Pau s’était servi de l’argent de Bruxelles comme financement d’urgence. Le directeur de la communication du MeDoc Matthieu Létang avait été entendu comme témoin par la police judiciaire à Nanterre, confondu par des rémunérations sur des fonds européens, il affirmait n’avoir jamais travaillé spécialement pour l’édile.

    Au cours

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