Sept jours, dix dangers
Ce n’est pas encore la panique, bien sûr. D’abord parce que Emmanuel Macron demeure le grand favori du premier tour, dimanche prochain, avec 5 points d’avance sur Marine Le Pen, selon notre sondage Ifop. Mais nombre de ses soutiens, dans la dernière ligne droite, s’inquiètent. « Il y a de quoi se faire peur, admet un ministre. Dans un contexte où l’idée que la victoire du Président est acquise s’est installée dans l’esprit de tout le monde, et où le deuxième tour se déroule en pleines vacances… Trump, personne ne l’avait vu venir. » Un des proches de Macron le concède : « Il y a beaucoup d’affolement chez nous. » Au point que le chef de l’État a dû lui-même se fendre d’une mise au point, mercredi en Conseil des ministres : « La période n’est pas aux états d’âme », a prévenu le Président, soulignant que certains sont passés de l’« arrogance » à la « fébrilité ». Revue de détail des motifs d’angoisse de la Macronie.
1 LE PIÈGE DU POUVOIR D’ACHAT
, diagnostique Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. Selon notre enquête Ifop, 93
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