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D’hommages: Littérature blanche
D’hommages: Littérature blanche
D’hommages: Littérature blanche
Livre électronique192 pages1 heure

D’hommages: Littérature blanche

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À propos de ce livre électronique

Avec D’hommages, Alix nous invite à affronter la vérité et à pouvoir faire face à nos limites. Elle montre le bien-fondé de la sincérité et de l’honnêteté.
Écriture nouvelle pour un monde nouveau ? Une chose est certaine, le lecteur n’en sortira pas indemne.
Ligne après ligne, mot après mot, un ticket de voyage est caché.
Êtes-vous prêts à démêler l’écheveau ?


À PROPOS DE L'AUTEURE

Lectrice compulsive, Alix a fait de la lecture sa meilleure amie. En écrivant D’hommages, l’auteure partage avec nous ses états d’âme, ses espérances, ses envies et surtout son imagination débordante et sa spontanéité.
LangueFrançais
Date de sortie11 août 2021
ISBN9791037734402
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    Aperçu du livre

    D’hommages - Alix

    Avertissement

    Toute similitude avec des personnes existantes est fortuite.

    Dommage ?

    À mon père réel et pourtant imaginaire.

    À mes pères (pairs) imaginaires et pourtant réels.

    À mes amoureux réels et imaginaires,

    et plus que tout, à mon fils,

    mon imaginaire devenu ma plus belle réalité.

    À mes héros, mes sources d’inspiration,

    je vous dédie ce livre

    ainsi que cette chanson de Soprano : « À nos héros du quotidien ».

    Première partie

    Chapitre 1

    L’ordre des choses

    Dans l’ordre des choses, il devrait rejoindre le ciel avant moi.

    Mais l’ordre des choses parfois…

    L’ordre des choses, je n’y ai jamais rien compris, alors que lui, si.

    Voici son histoire et voici la mienne.

    Et puis aussi peut-être un peu la vôtre…

    Chapitre 2

    La première fois

    Dès que je l’ai vu, j’ai su… que c’était lui.

    Il y a ce silence qui se fait quand il apparaît.

    Le voir étonne ou au minimum surprend.

    On ne s’y attend jamais vraiment.

    Quand il est là, tous (moi compris) s’affairent à leur travail.

    Il est craint autant qu’il est respecté.

    Je reste bouche bée devant ce qu’il a créé et de son aptitude à gérer autant d’employés.

    Il est sûrement admiré et jalousé.

    Je ne le jalouse pas et l’admire simplement.

    Comment on devient grand ?

    Il est là au bout du couloir, d’instinct, je sais que c’est lui. Il y eut ce silence, comme si l’univers l’écoutait. Comme si on avait envie de connaitre ses pensées.

    J’ai envie de lui parler, mais bien malin qui oserait l’aborder.

    Il est grand et mince et se tient droit évidemment. Il a un visage qui dit « ne me dérangez que si cela en vaut la peine, sinon passez votre chemin », en tout cas, je l’interprète ainsi.

    Il a un regard qui fixe et qui ne baisse pas les yeux. Qui sait lire dans les pensées, mais dont il ne se vantera jamais. En tout cas, je l’interprète ainsi aussi.

    — Bonjour monsieur !

    — Bonjour.

    — On a déjà écrit un livre sur vous ?

    — Non. (Son « non » me rappelle les lignes du dessus !)

    Il passe devant moi. Puis se retourne. A-t-il lu dans mes pensées ?

    — Non, pas à ma connaissance, ajoute-t-il.

    Je n’ai pas insisté, car moi aussi je sais lire dans les pensées. Et là, il ne fallait pas s’entêter¹.

    J’avais la réponse à ma question et me posais celle-ci :

    Comment ça ? Personne n’a écrit sur lui ? Sur ce qu’il a créé ?

    Je trouve cela insensé. Il me parait d’une telle évidence que de lui restent des écrits en plus de ce qu’il a construit…

    Chapitre 3

    Au début, il y a le ciel

    Je suis dans les nuages ! Je suis amoureuse !

    Je suis amoureuse du ciel, des étoiles, des oiseaux qui passent. Des arcs-en-ciel magiques qui ont de véritables trésors à leurs pieds ! Mais vous le saviez ?

    Qu’est-ce que je m’amuse en haut ! À dessiner sur les nuages des formes que les gens « avancés » verront sur terre comme des messages envoyés. C’est tellement grisant de se demander si mes images seront correctement interprétées.

    Je peux aussi danser avec le vent.

    Viser la lune ? Un jeu d’enfant ! Ou toucher le soleil sans me brûler les ailes.

    Ici, tout est calme et volupté, et je me trouve bien heureuse dans les cieux.

    Parfois, je regarde en bas et ce que je vois ne me plaît pas. Ce sont les seuls moments où je ne me sens pas amoureuse, mais triste. Ça n’a pas l’air bien gai en bas. C’est peut-être cela l’enfer ? Alors les nuages vont m’envelopper d’un câlin. Les oiseaux vont me consoler pour que j’essaie encore d’envoyer des messages par le biais des nuages, car dans le ciel, c’est cela mon travail : envoyer des messages par le biais des nuages. Ce n’est pas bien fatigant et même plutôt amusant., et puis ça donne de l’espoir à ceux qui en manquent tant.

    Je sais que moi aussi, un jour, je devrai aller là-bas. On n’a pas vraiment le choix. C’est pour nous faire grandir et ne pas oublier que les cieux, c’est pour les dieux, et que ça se mérite d’être un dieu.

    C’est tout un travail, une formation avant de pouvoir rester indéfiniment au ciel avec l’Éternel. Cependant, rien ne presse, rien ne presse jamais en haut. Le temps n’existe pas. Enfin, pas comme on croit. Je descendrai le moment venu, le moment voulu, quand je l’aurai décidé.

    Et puis un jour survient un événement qui va attirer, attiser mon attention.

    En cette fin d’été, un enfant vient de naître sur terre.

    Lui, il n’a pas eu peur de descendre. Il ne s’est même pas posé la question. Il sait seulement qu’il doit accomplir sa mission. Je le connais du ciel, il est mon ami, celui avec qui je souris, mon complice. Celui avec qui je joue à cache-cache dans les nuages !

    C’est toujours moi qui le trouve la première ! C’est toujours moi qui gagne !

    Aussi, je lui dis souvent : « Je te retrouverai tout le temps ! »

    Il me répond : « Promis ? »

    Il est descendu, c’était le moment voulu.

    Alors j’ai envie de le rejoindre, même si je sais tout ce que cela implique.

    L’ange qui viendra poser son doigt sur ma bouche, lors de ma naissance, pour que j’oublie que je sais tout, parce que sinon on n’apprendrait rien, on ne comprendrait rien, on ne se connaitrait et ne se reconnaitrait pas, on ne saurait pas pourquoi on est là. Ça sert à ça, la vie sur terre ! Mais ça, c’est un secret ! Ne le répétez pas ! Parce que là-haut ils vont savoir que j’ai triché et que je n’avais pas bien fermé les yeux quand l’ange est passé. Chut… je dors…

    Fermer les yeux, c’est quelque chose que je ne saurai et ne voudrai jamais faire.

    Chapitre 4

    15 septembre 1951

    C’est un garçon !

    C’est un garçon au regard perçant. Déjà bébé, il a un regard qui fixe.

    Est-ce pour comprendre, et plus tard savoir ?

    Il est le premier. L’aîné, celui qui montrera l’exemple.

    Sa maman est douce, elle sourit tout le temps.

    Elle aime préparer de bons petits plats et tenir sa maison propre. Quand il lui reste un moment, et ce n’est pas souvent, entre la traite des vaches, le jardin à s’occuper, le petit à bien élever et les ménages à droite et à gauche pour boucler les fins de mois ; elle tricote, c’est sa passion. C’est ainsi qu’elle a fait le trousseau du bébé. Oh, il ne risque pas de prendre froid avec tous ces pull-overs et bonnets en chaude laine. Et puis ainsi, ça économise le budget. Elle aime aussi la musique, les chansons. Quand elle tricote, elle met en sourdine ma cabane au Canada de Line Renaud pour ne pas réveiller le petiot.

    Son papa est fort, stable, courageux. Il n’est pas très souriant, il paraît très sérieux, un peu dur de caractère au regard des gens. Mais des gens, il n’en a cure. Il travaille beaucoup pour subvenir aux besoins de sa famille. Il ne baisse jamais les bras et va toujours de l’avant. Sa passion à lui, ce sont les randonnées. Il connait tous les sommets des montagnes de la région. Du plateau de Beille, en passant par Gussey. Sans oublier le pic du Midi. Quand il sera plus grand, le petiot, il l’emmènera, c’est sûr. Il l’emmènera, son fiston ! Il lui récitera des poésies, des comptines et peut-être celle qu’il a inventée, s’il ose. Il a commencé à écrire une fois au milieu des prés, en regardant cet arc-en-ciel, posé dans les blés. (C’était moi ! Enfin, un de mes signes pour leur montrer que j’étais là). Il était si beau, si près qu’il avait l’impression de pouvoir le toucher. C’était si fort. Un moment de grâce que c’est là qu’il a commencé à écrire. Seulement, c’est son secret qu’il ne révélera jamais. Ou juste à son fils, bien trop petit pour comprendre, mais bien assez grand pour ressentir. Ça sent tout, les enfants.

    C’est une famille de la campagne, du côté des Pyrénées-Orientales, qui sait l’effort à fournir pour un modeste salaire. Un modeste lopin de terre, mais qui ne se plaint pas, qui ne se décourage jamais.

    Dans cette famille, on a le sens des valeurs, qui sont le respect et la discipline, pour savoir se construire une jolie vie.

    Ainsi que la fidélité.

    Fidélité en ses principes, à la famille, à des valeurs morales, des choses d’antan que l’on ne voit plus vraiment.

    Chapitre 5

    Et après le ciel, la terre

    Pendant ce temps, je suis encore dans les nuages. J’observe cette famille qui me rassure sur le monde d’en bas. Je leur envoie des signes qu’ils ne verront pas, car ils n’ont pas le temps de regarder les nuages ou alors juste pour savoir si le temps permettra de rentrer les bottes de foin dans la grange avant la venue de l’orage.

    Et puis j’ai promis ! J’ai promis que je le retrouverai ! Il me manque quelque chose maintenant en haut. Je ne joue plus à cache-cache, même si j’ai bien d’autres amis, cela n’a plus la même saveur sans lui.

    Lors d’une discussion avec un de mes amis du ciel, à qui je demande : « Mais pourquoi ? Pourquoi il est parti ? Il n’était pas bien ici ? Sait-il comme il va me manquer ? »

    Réponse : « Non, il ne le sait pas ! Car il a oublié. Il devait y aller. Tu le sais aussi bien que lui que c’est une étape à franchir. C’était son heure. »

    — Tu la connais, sa liste ? (La liste est ce que nous sommes venus accomplir sur Terre, pour ainsi dire les missions.) Elle se décompose ainsi :

    1) Accomplir une chose pour les autres

    2)

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