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Mythes Celtiques
Mythes Celtiques
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Livre électronique102 pages1 heure

Mythes Celtiques

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À propos de ce livre électronique

Il y a par d'heureux hasard, des êtres uniques, qui font avancer le monde en le rendant plus beau. Merci Merlin. Les chevaliers, rois et dieux celtiques outre la magie de l'enchanteur détiennent des armes imparables.
Tous sont soumis aux mêmes forces, délivrées par les puissances surnaturelles moyenâgeuses. Que reste-t-il de cet univers féérique ?
Il en subsiste le lac de Barenton, la fontaine de santé, le jardin aux moines et le site du miroir des fées. Par amour, l'édification surnaturelle : le château offert par Merlin pour la fée Viviane.
La licorne, Merlin et Excalibur sont les principaux atouts des douze chevaliers de la table ronde en quête du saint Graal. De nombreux combats émaillent le parcours périlleux de ces chevaliers jusqu'au domaine du roi pêcheur. Celui-ci semble invisible, alors que le trésor qu'il cache n'est que lumière : le sang du roi, de l'homme qui a souffert pour les égarés. Le Graal est l'éclat souverain de l'amour de Dieu sur terre.
LangueFrançais
Date de sortie4 juin 2021
ISBN9782322383030
Mythes Celtiques
Auteur

Sandrine Adso

Sandrine Adso, Docteur Ès Lettres, depuis le treize décembre 2010 connaît depuis ses plus jeunes études une passion, une admiration et un réconfort ardents envers la poésie. Dès l'enfance, son environnement l'inspira et elle écrivit son premier poème à l'âge de sept ans : "Madame la pluie." Le collège et le lycée firent d'elle : une "littéraire" comme on dit. Ce furent alors, les premiers cahiers intimes de poésie..., bien sûr égarés. Il lui faudra attendre les années universitaires pour passer de l'écriture virtuelle à l'édition. La poésie est omniprésente dans sa vie, et sa thèse en est l'affirmation : "La Poésie et l'Intimité ou l'Identité et l'Être au monde." Puis le cours de sa vie la rapprocha inexorablement de son plaisir d'écrire pour un public ouvert, et émotif : le but étant de faire naître des moments forts qui donnent à la vie son impact, d'élargir le spectre de l'espoir, d'aller toujours plus loin sur les sentiers lumineux. Une écriture qui vient quelquefois depuis de terribles douleurs, mais qui s'alchimise par les mystères de la création. Et cette création a choisi de transcrire le panel intime en jardin de coquelicots fleurissant à toute saison.

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    Mythes Celtiques - Sandrine Adso

    Table des matières

    Merlin le Druide

    Élixir Talisman Amulette

    Forêt de la fée

    La Licorne bleue et le Graal

    Louis Aragon (1897-1982) écrit Brocéliande, une œuvre composée de sept

    poèmes, dans lesquels il évoque la forêt merveilleuse et la fontaine de

    Bellenton pour enflammer l’héroïsme français en échappant à la censure de

    Vichy. C’est l’une des réponses possibles à l’étrangeté, parfois insupportable

    de ce monde. Mais voilà le poète a répondu. L’Aragon qui écrit Brocéliande

    porte ce deuil en lui avec les siens : "Qu’elle ne m’attend plus et non plus ne

    m’entend / Lui murmurer les mots secrets de l’espérance".

    Dans l’étrangeté de la légende Arthurienne, se mêle l’amour pour la femme,

    l’amour pour une terre, et l’amour lié à la condition épique de la chevalerie.

    Elle est tributaire d’une révélation. L’étrange trouble dans lequel évolue

    l’héros arthurien, partagé entre ses pulsions et ses devoirs, partagé entre

    plusieurs mondes : à chaque instant l’adversaire change de visage. Ainsi le

    personnage arthurien est soumis à des impulsions qui lui font connaître bien

    des chemins étranges, beaux, parfois terribles.

    La beauté médiévale est partout non pas dans la pure description esthétique

    mais par la puissance de tous les éléments de son univers. Le moyen-âge est

    étrange, merveilleux et fort. Chrétien de Troyes s’attarde longuement à

    décrire la beauté des femmes : la fée Viviane, la fée Morgane, la reine

    Guenièvre, principalement.

    De même, les douze chevaliers sont beaux et courtois, ou sinon ils ne sont

    pas : réduits à errer dans l’île d’Avalon. C’est là le châtiment de la ténébreuse

    Morgane, demi-sœur du roi Arthur. Celle-ci enferme les chevaliers qui

    trahissent leurs dames dans une prison faite de murs invisibles, qui les tient à

    l’écart de toute prouesse chevaleresque : raison de vivre du chevalier. Ainsi

    ils paient leurs trahisons, par l’impuissance et la frustration. Mais, ils seront

    libérés… Par Lancelot du lac, fils adoptif de la fée Viviane et spirituel de

    Merlin l’enchanteur.

    Lorsqu’ils sont valeureux envers leur roi : Arthur, le ciel et l’azur de

    Brocéliande s’éclaircit d’une lumière extraordinaire, dans laquelle la licorne

    est émue, heureuse et enchantée.

    Les champs de bataille sont bordés de rivières et de vallées d’une beauté

    mouvante et par la-même surprenante. En effet les décors peuvent être

    modifiés, les routes peuvent tout à coup s’effacer, des fontaines apparaissent

    soudainement.

    L’épreuve la plus forte est peut-être celle de la licorne qui ne doit pas se

    laisser caresser par une jeune vierge, sous peine d’être violemment attaquée

    par les troupes de Mordred. Fils illégitime du roi Arthur Pendragon et de sa

    demi-sœur Morgan. Il se révélera être le chevalier le plus fêlon, un être

    ténébreux, qui attirait le regard des dames pour en jouer. Il est le personnage

    le plus sombre du cycle arthurien. Héritier, des aspects maléfiques de sa

    mère.

    Pas un jour ne s’écoule en Brocéliande sans qu’il y est bataille ou

    manifestation magique, mettant à l’épreuve chacun de ses habitants.

    C’est la Force qui court dans les vallées de la forêt de Paimpont, dans ses

    arbres, dans ses cours d’eaux… Dans le sang des chevaliers, qui par la

    cérémonie sacrée de l‘adoubement, sont désormais investis d’un sens

    chrétien : celui de la purification. Le nouveau chevalier effectue une veillée

    d’armes liées à une méditation religieuse. En se rapprochant de la clarté

    céleste l’homme devient chevalier. Être chevalier c’est être investi d’un idéal,

    d’une moralité, d’une éthique, d’un amour et d’une foi exemplaire. Si Merlin

    veille sur les vibrations de la force, il en est de même pour la licorne,

    maîtresse de la féérie médiévale.

    Tout ce monde si complexe et si ordonné à la fois est tendrement aimé par

    l’animal pur et sacré, qui a vu naître Brocéliande et qui veillant constamment

    sur lui, offre l’éternité.

    Je remercie Marie-Blanche Durand Iraldi pour l’illustration de la couverture

    qui a été faite d’après la légende de l’amour entre la fée Viviane et Merlin

    l‘enchanteur.

    Merlin le Druide

    Le druide est un personnage fascinant, merveilleux, enchanteur

    Ses yeux sont transparants tel un lac dont on verrait la profondeur

    Ses mains volent dans l’air et caressent les visages des enfants

    Et a fait de bien des hommes et des femmes, d’heureux amants.

    Parfois, il est invisible

    Et sa présence est indicible.

    Il aime à marcher,

    Dans les calmes forêts enchantées,

    Saluer ici et là, les quelques fleurs nouvellement nées

    Qui à peines ouvertes ont soif d’éternité.

    Le druide appelle à la vie,

    Il n’est limité ni par le temps, ni par l’espace : il connaît l’infini.

    Et maîtrise la mort

    Contre laquelle, il use de nombreux sorts.

    De quoi a-t’il peur ?

    Lorsqu’il visite sa forêt de bonne heure.

    De rien, si ce n’est de l’amour

    Au beau milieu d’un matin de jour

    Merlin n’a-t’il pas aimé éperdument ?

    Druide, il perdit la bataille pourtant.

    Elle s’appellait Viviane, elle était fée

    Aux cheveux blonds, dorés.

    Dans la folle aventure

    Des chevaliers d’Arthur,

    Ils connurent un amour si foudroyant

    Qu’être séparés l’un de l’autre

    Devenait une souffrance, comme s’ils se vidaient de leur sang

    Viviane, la fée était appelée aussi d’un nom autre :

    La dame du lac Nimue

    Et sous le regard de Merlin, était toujours nue…

    Il l’aima tant qu’il lui livra des secrets de magie

    Qu’elle retourna contre lui

    L’emprisonnant dans une tour de glace

    Pour l’éternité, son visage toujours lui

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