Pourquoi

Par Sandrine Adso

L'humain vit dans un monde qu'il cherche à comprendre. Dans sa nudité la plus totale l'Homme est en proie aux quatre éléments, au centre des quatre points cardinaux, avec le vent, l'océan, l'éclair dont il cherche à percer le mystère. Tout simplement, parce que ce sont des entités puissantes, éternelles et parce qu'elles bouleversent l'immuabilité de l'homme en méditation. Monde dans lequel il retourne bien vite, parce qu'il est quasiment né avec le mot « pourquoi » sur la bouche. Le quoi : ma et le mi : qui en hébreu ancien. Si l'Homme est un être de langage, il est aussi un être de vision.
Il peut y parvenir parce qu'il voit, capte et comprend, il a tous les outils pour lever le voile du monde. Pour cela, il fait usage de son regard et pour son introspection, du miroir. Mais il restera toujours des mystères, heureusement, l'humain n'est qu'une créature et pas un démiurge.
Un univers illimité de questionnement l'entoure et le fascine.
Un monde supranaturel où il se penche sur l'étrange : qu'est-ce que le premier rêve ?, qui l'a fait ?, que contient-il ?
Il s'interroge également en observant des objets subtils : comme par exemple dans ce recueil : le cristal.
La figure du « roi » est la synthèse du naturel, de l'humain, du supranaturel. Le roi étant soit naturel, soit supranaturel, il se caractérise par sa dimension divine, supérieure et incontestable, cristalline. Mais, il arrive que quelquefois le peuple remette en question son autorité : le pourquoi c'est la porte de la liberté.
Deux thèmes bibliques Caïn et les anges qui conduisent et parachèvent l'intimité divine. On trouvera ici deux sujets induisant la colère de Dieu, avec Caïn, et la joie de Dieu les anges.

• Langue: Français
• Éditeur: Books on Demand
• Date de sortie: 9 juil. 2020
• ISBN: 9782322195749

Sandrine Adso

Sandrine Adso, Docteur Ès Lettres, depuis le treize décembre 2010 connaît depuis ses plus jeunes études une passion, une admiration et un réconfort ardents envers la poésie. Dès l'enfance, son environnement l'inspira et elle écrivit son premier poème à l'âge de sept ans : "Madame la pluie." Le collège et le lycée firent d'elle : une "littéraire" comme on dit. Ce furent alors, les premiers cahiers intimes de poésie..., bien sûr égarés. Il lui faudra attendre les années universitaires pour passer de l'écriture virtuelle à l'édition. La poésie est omniprésente dans sa vie, et sa thèse en est l'affirmation : "La Poésie et l'Intimité ou l'Identité et l'Être au monde." Puis le cours de sa vie la rapprocha inexorablement de son plaisir d'écrire pour un public ouvert, et émotif : le but étant de faire naître des moments forts qui donnent à la vie son impact, d'élargir le spectre de l'espoir, d'aller toujours plus loin sur les sentiers lumineux. Une écriture qui vient quelquefois depuis de terribles douleurs, mais qui s'alchimise par les mystères de la création. Et cette création a choisi de transcrire le panel intime en jardin de coquelicots fleurissant à toute saison.

Aperçu du livre

Je suis ton silence, je suis ton mystère, le silence. Ne me demande pas qui je suis, je ne te répondrai pas : je suis l’interrogation, le pourquoi. Je vis en toi, le jour et la nuit et je t’élève vers ton centre de vie. Avec moi, tu découvres qui tu es, je suis un peu ce miroir, cette nonchalance qui te propose une vérité sans détours. Je laisse le flux des mystères t’envahir car j’aime te voir, chercher, longer l‘orée de la forêt. Je suis la licorne qui veille sur toi.

Je t’ai choisi car tu as la foi, dans une espérance universelle et que tu es à chaque instant à l’épreuve de l’inconnu… Et la découverte te conforte, te rassure car comme tout sur cette terre la vérité a deux visages. Ta foi et ton espoir sont bienveillants, peut-être parce que tu es guidé par les anges, peut-être simplement parce que ton cœur est plein d’amour… (et oui, toujours et encore la licorne, cette Alchimia d’Amore).

Et si pour Charles Baudelaire, la candeur et la naïveté sont les deux faces de la beauté, celles-ci t’apportent une vision infinie du monde qui pèse si lourd.

Tu es cet enfant qui regarde, sent, touche, entend, goûte et cherche avec beaucoup de candeur d’où viennent tes sensations et est intrigué par toutes les visions que le voile de la forêt laisse apparaître. Il y a deux chemins : la forêt, et plus bas la clairière. Comme tous les humains tu es attiré par la clairière, mais pour l’atteindre, il te faut traverser toute la forêt. Peu importe le temps que tu mettras, tu sais que tu y parviendras.

Alors tu pourras laisser Calliope révéler le cristal étrange qui s’est laissé façonner durant toute l’initiation dans la forêt du pourquoi.

Cette forêt peut apparaître à l’improviste à plusieurs reprises et à chaque fois grave en toi, le désir de la clairière, grave en toi, le pourquoi, le désir de la compréhension.

Si je me promène dans la forêt et que m’obsède ces trois mots : je t’aime, alors peut-être dans la clairière tu seras là… Je m’assiérais à tes côtés et tous les oiseaux de la forêt se mêleront à ceux de la clairière.

Symphonie naturelle, au rythme unissonique de nos deux cœurs je goûterai alors le pourquoi sur ta bouche, et personne ne nous jugera.

Je tremble devant ton visage, mon désir est si fort que je n’ose te toucher… Pourquoi ?, tiens voilà la forêt. La forêt du pourquoi en amont ou en aval de la douce clairière.

Tu es mon orage, mon aube, mon aurore, et toi tu n’as pas peur de la forêt. Cette forêt tu la connais par cœur et tu me regardes avancer parmi les ronces et les immenses racines des chênes.

Et tu voyages de cette forêt à la clairière sans soucis, en un vol de vent.

Tu es toute ma magie et je comprends tous tes mots.

Les mots de la liberté qui sont les tiens, et qui se décline sur présence et fidélité.

Tu es la plus grande merveille de la forêt et de la clairière.

Sauras-tu m’emmener plus loin ?

Table des matières

Pourquoi le vent ?

L’instant Océan

Le premier rêve

Pourquoi l’éclair ?

Pourquoi Caïn

Le regard

Le miroir

Anges

Le cristal

Le roi

Pourquoi le vent ?

Gémit-il longuement et lentement au bord des océans ?

Pourquoi la pluie tombe en tremblant

Cet océan, cette pluie que je vois dans tes yeux

Lorsque tu te fais océan blanc-bleu

Et ces tourbillons de mère-nature

Chantent encore pour t’emmener vers l’azur

Parce que tu aimes le vent

Qui s’en va sur les ailes du temps.

Et si l’on décidait ensemble de caresser le vent…

Ne serais-tu pas d’accord pour comprendre pourquoi je t’aime tant ?

Je t’ai choisi parce que tu es vivant

Ton regard chante dans le lointain

Et le monde entier est parcourru par tes mains

Des guirlandes de couleur dansent à tes pieds

Des farandoles d’amour flottent comme une éternité.

Le vent qui court

N’a besoin que de ton amour

De ta joie,

De ta présence là

Parce que le vent évacue la haine

Et que tu le tiens, aux bouts de tes rênes.

Chevalier des zéphyrs

Tu connais tous les désirs…

Et tu parles dans la nuit aux femmes qui chantent en allumant les bougies

Que tu souffles et laisses trembler à la fin de la nuit.

Ami, du vent

Pourquoi laisses-tu le temps

Passer ni doucement, ni lentement ?

Tout s’arrête quand tu viens là

Au bord de la montagne du