PANORAMA DES MÉTIERS D’ART
Une exception française – et italienne – on commence à s’en rendre compte », remarque avec véhémence Julien Lombrail, cofondateur de la Carpenters Workshop Gallery. Il n’y a pas de métiers d’art aux États-Unis par exemple ». Nicolas Rizzo, directeur général de l’INMA – Institut National des Métiers d’art – parle de « French Faire » en référence à la « French Tech » les associant dans leur capacité à développer de la valeur « Il faut que l’État comprenne que c’est un secteur qui a un vrai avenir, un labo pour l’industrie. L’artisanat, le design et le numérique doivent être connectés. ». Intrinsèquement liées au luxe, les grandes maisons sauvegardent et cultivent cet artisanat d’excellence, par l’intégration dès 1985 des ateliers Massaro, le bottier, Lesage, le brodeur, Goossens, l’orfèvre-joaillier… pour Chanel ou avec des actions de recherche pour Hermès : l’Académie des savoir-faire d’Hermès, les résidences d’artistes dans les manufactures. Julien Lombrail et Loïc le Gaillard associent les deux en sauvant de la faillite, en 2015, la fonderie d’art Landowski et en la transformant en pôle d’innovation et de fabrication : la Factory de leur Capenters Workshop Gallery. 8 000 mètres carrés à Mitry-Mory, un creuset de création, d’échange constant entre la quarantaine d’artisans et les designers en résidence. Neuf ateliers différents : bois, métal, moulage, modelage, gainage cuir… se surpassent pour les artistes. « donne comme exemple Julien Lombrail. ».
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