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Il était une fois le jeune Chama
Il était une fois le jeune Chama
Il était une fois le jeune Chama
Livre électronique170 pages2 heures

Il était une fois le jeune Chama

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À propos de ce livre électronique

Ce voyageur fou sorti de nulle part se fond dans la matière, du cosmos infini à la réalité enchaînée. Il affirme en métaphore que son déplacement, sa réalisation, enfin, son mouvement comme il le dit, est créé à une vitesse comparable à la vibration visuellement imperceptible des ailes endiablées du colibri. Les mouvements sont si rapidement entrelacés dans ces fragments de réalité enchaînée qu’il nous est tout simplement interdit, à notre échelle, de les percevoir. Nos yeux ne sont pas encore assez habitués à décortiquer les enchaînements de leurs mouvements répétés. Les réalités nous sont voilées. L’image directe quant à elle, se lisse grâce à cette douce vibration, puis la réalité de l’instant se forme délicatement, image par image. En essayant de le cerner autour de ses figures de style, nous arrivons difficilement à le suivre. Personnellement, je l’ai perdu... Ou peut-être que simplement, il n’est déjà plus présent. Comment devrais-je lui reparler ?
Après nos différentes correspondances alternées à travers ses cycles enchaînés, pour nous comprendre, enfin, pour nous assimiler, il m’avait dit de commencer ainsi. Arrêtons-nous ici, ça ira je pense. Veux-tu t’apaiser, enfin si tu ne l’as pas déjà fait, si ? Méditons à partir d’ici. Veux-tu recevoir et transmettre ce que je viens de vivre ?
LangueFrançais
Date de sortie10 oct. 2016
ISBN9782312047010
Il était une fois le jeune Chama

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    Il était une fois le jeune Chama - Damien Colace

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    Il était une fois le jeune Chama

    Damien Colace

    Il était une fois le jeune Chama

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    © Les Éditions du Net, 2016

    ISBN : 978-2-312-04701-0

    Avant-propos

    Il était une fois, du vide à la matière, un jeune gosse de soixante ans qui recherchait la paix intérieure…

    Il dit maintenant, de manière parallèle, que son âme est en route pour la Terre. Mais il ne sait plus depuis combien de fois, cinq fois cette fois, peut-être plus. La raison pure de sa présence à cet instant présent, précise-t-il, est spécifiquement pour mener l’Homme à ce changement de conscience qu’il devrait traverser. « Homme » quel étrange nom pour un être. Il dit, pour ce qui est de son moi supérieur ou de son physique, qu’il n’est pas si différent de l’enfant sur les terres déjà existantes. Ce vieux Torus dévoile ses mille anecdotes, pourtant, les paroles et les visions qu’il partage proviennent de son âme cent fois morcelée. Son âme a parcouru un cycle évolutif complet, je la connais maintenant, elle a terminé et revécu son illumination spirituelle tellement de fois déjà. Lorsqu’elle aura terminé six fois son évolution, et ainsi sa reconstruction, l’âme de ce gosse de soixante ans pourrait enfin accepté de revenir vivre à travers la matière, les sens et le mouvement propre aux énergies co-existantes. Cela afin d’assister, du plus près possible, à cette évolution de la conscience humaine grandissante. Répète-t-il souvent ; Il détient son secret : le secret du vide sournoisement marmonné d’ondes en ondes. Sans aucun doute, les Orphélytes, un peuple sage selon lui, avaient laissé ces ondes graves et inaudibles se perdre dans les échos infinis de l’univers. Ce simple et si précieux secret qui n’en sera plus un. L’énergie de Torus me vient comme un interlude, lorsque je médite dans le plus simple des appareils, je lévite sans sourciller, en entendant son pas léger se promener sur les passerelles substantielles menant à mes anciens esprits profonds.

    Les premières impressions sont subtiles, je n’ai jamais connu de pareil sentiment durant ma danse éternelle autour de ma grande sœur, Ditère. Je sens qu’il ne peut sentir exactement ma présence, je ressens qu’il ne peut ressentir qu’à travers notre échange. Je le laisse venir à moi par les courants encore méconnus de notre inconscient universel. Il venait en ami, je pouvais le savoir. Je le sais maintenant, car en laissant son énergie faire, maintes et maintes fois sa conversation avec la mienne, cela se conclut au plus vite. En général par une discorde ou une ancienne amitié retrouvée. Peut-être même une future amitié qui ne vient qu’observer sa genèse.

    Nous le savons maintenant, car en laissant notre énergie s’auto-alimenter, elle s’auto-régénère. Enfin cela est inéluctable pour le moment, me dit-il. Je perçois une vibration fébrile qui génère une fréquence déroutante, mystérieuse. La brume se forme et se disperse, en ceci et cela, sans jamais se décider vraiment sur l’endroit. Le double jeu du Torus précise-t-il. D’où proviens-tu ? Alors, lui dis-je. « Le gosse de soixante ans provient d’une réalisation », puis il dit : « L’expérience humaine est justement une expérience. Imaginez, ou simplement essayez juste de penser à un instant, cet instant où la vie intelligente n’existe pas encore. Effacez de votre esprit la conception même de l’univers, oubliez la lumière qui forme ce qui existe, imaginez juste le néant. Il n’y a plus rien à voir, les yeux n’existent plus, plus rien à toucher, ni à entendre. Plus la moindre sensation pour exciter nos sens. »

    C’est pourquoi ce jeune gosse, qui fut un temps appelé Torus, décida de se créer. Il ne m’apparaît pas encore visiblement, il se prend de folles réminiscences incessantes. « Message à travers le temps » Puis, il poursuit :

    « Nous sommes les seuls à apprécier les temps morts, les soupirs, et l’appréciation même du temps qui passe sans fioritures… La musique n’est pas juste une suite de notes. Le vide lors d’une création forme la structure et l’émotion ainsi dégagée… »

    Ce rêveur sortit de nulle part se fond dans la matière, du cosmos infini à la réalité enchaînée. Il affirme en métaphore que son déplacement, sa réalisation, enfin, son mouvement comme il le dit, est créé à une vitesse comparable à la vibration visuellement imperceptible, des ailes endiablées du colibri. Les mouvements sont si rapidement entrelacés dans ces fragments de réalité enchaînée qu’il nous est tout simplement interdit, à notre échelle, de les percevoir. Nos yeux ne sont pas encore assez habitués à décortiquer les enchaînements de leurs mouvements répétés. Les réalités nous sont voilées. L’image directe quant à elle, se lisse grâce à cette douce vibration, puis la réalité de l’instant se forme délicatement, image par image. En essayant de le cerner autour de ses figures de style, nous arrivons difficilement à le suivre. Personnellement, je l’ai perdu… Ou peut-être que simplement, il n’est déjà plus présent. Comment devrais-je lui reparler ?

    Après nos différentes correspondances alternées à travers ses cycles enchaînés, pour nous comprendre, enfin, pour nous assimiler, il m’avait dit de commencer ainsi. Arrêtons-nous ici, ça ira je pense. Veux-tu t’apaiser, enfin si tu ne l’as pas déjà fait, si ? Méditons à partir d’ici. Veux-tu recevoir et transmettre ce que je viens de vivre ?

    Je médite donc en trois respirations. Sans inquiétude, ses paroles me reviennent comme une brise vive et claire, je dirai même limpide. Je suis comme drainée par sa voix. Mon orbite est un, deux, et trois fois trop lente, pour que, un, deux, ou trois battements, parviennent à mon Pi, que serais-je sans vie, ni même un mouvement sans lui, ma vélocité n’est qu’une illusion ici. L’espace/temps se dilate encore, je commence à percevoir les images qu’il projette, sa flamme me réchauffe de nouveau, la chaleur de son âme éclairée me renvoie comme une douce vague tropicale sur son rivage spirituel.

    Par delà les rivières cristallines de la pensée, le jeune gosse de soixante ans dit, l’air de rien ; si tu deviens comme moi, enfant de lumière, il y a de grandes chances que ta vie devienne très compliquée, et très dangereuse.

    Ne crois pas en tout ce que tu vois. Il n’y a qu’une seule chose en laquelle tu peux croire…

    Crois en ton cœur solide, mais surtout, en ta respiration fils de lumière. Il faut être ami de la sagesse en trois respirations… Une inspiration, tu pourra traverser les Portes, tôt ou tard, tu devras choisir un côté… Deux inspirations, tu peux avoir foi en ton cœur, écoute le son qu’il produit lorsque tout devient clair. Sache que jamais, ô grand jamais tu n’oublieras cette fréquence sensiblement divine.

    Trois inspirations, tu peux t’entretenir avec ton inconscient personnel, puis grâce à ton plexus solaire tu atteindras, plein d’énergie, notre inconscient universel.

    Une fois que cette quête de l’âme tu entameras, nous serons connectés par la lumière et tu apercevras, l’échange de nos avis sur le déroulement de la vie. Moi qui suis jeune et vieux à la fois, je te donne le moment présent. En espérant que tu l’apprécies, dit le vieux Torus, puis il partit faire son chemin pas à pas, par moments enchaînés, sans se retourner.

    Un peu plus loin dans ce futur qu’il parcourt à présent, le vieux Torus commence à fatiguer, il veut se reposer dans un climat plus harmonieux, afin de contempler sans se lasser les questionnements de son âme.

    « Comment puis-je être aussi arrogant lorsque je te parle mon amie ? Ma conscience adorée, comment saurais-je où nous pourrions aller ? Le temps a coulé, il se vide, et pourtant je t’ai souvent parlé pour le remplir. Veux-tu un instant m’accompagner, juste ta main irréelle qui nous lie, afin de survoler nos angoisses. Viens dans ces lumières qui nous appellent. Entends-tu leurs voix s’affoler ? Elles sentent notre présence, le pas lent glisse sur le mouvement pur qui nous transporte sans rancune aucune. Et cette fois-ci, gentiment, le vent fredonne sa fréquence. Ne reconnais-tu pas là en lui, un sens familier ? Lui aussi nous a surpris, ainsi nous sommes affranchis, tels de nobles phénix, nous reprenons forme à partir d’un nuage grisâtre fumant de mille rayons. Maintenant, regarde autours de toi, respire, prend possession de ton environnement, imprègne toi de l’air ambiant, comme si tu pouvais mourir après cette expérience. La nouvelle ère des audacieux arrive telle une vague inaltérable. Ne sois pas désireux du temps qui passe, il est malin, il fait tranquillement son petit chemin. C’est un simple d’esprit, il ne veut plus répondre de rien. Dis lui que la patience est notre seule possession possible ici bas, profite de chaque minute car le temps est celui qui nous accompagne depuis, néanmoins, pars avec lui lorsqu’il se perd dans les secondes de l’infini, et crois moi, tu ne répondras plus de rien, tout comme lui. La constance de ton choix sera mise à rude épreuve. Laisse le temps se dilater, se courber de lui-même, car jamais avec ce corps, tu n’iras plus vite que la lumière. »

    Son élan spirituel étant prit, le vieux Torus réapparaît par saccade, le vent façonne son allure, et le spectre de lumière que rejettent constamment les fleurs, colore sa rétine tel un prisme rompu.

    Le jeune gosse pose parfois le pied sur ma surface. Par moment, le plan métaphysique se met en place, tels l’écriture et ses méandres, l’idée même du jeune gosse s’enfuie et se créée. L’idée doit s’imprégner dans nos consciences. L’égrégore ainsi créé, par la seule force libérée du jeune gosse de soixante ans ou Torus comme il fut appelé par les Archalis, devient possible. Cette force ou cette vibration fractale qui s’auto-alimente. La force libre ou l’énergie libre comme elle se désigne parfois d’elle-même. Le vieux Torus savait comment s’y prendre pour se dédoubler et s’auto-régénérer. Il savait limiter sa force pour s’offrir enfin la sagesse de lui-même. Voilà, selon lui, pourquoi les Archalis l’avait surnommé ainsi. Il me précise souvent qu’il devra choisir son nom de lui-même, pour enfin conclure sa septième boucle. « Les Archalis ne sont qu’un peuple d’observateurs désincarnés. Ils ne prennent jamais vraiment de décisions conscientes. Certains les appellent les neutrinos. Qu’importe, pour enfin dépasser ma nature d’être omniprésent, je devrai choisir mon nom, enfin cela est peut-être trop tôt… » Vient-il de me dire… Par ses mots qui sont graduellement de moins en moins présents, Torus se perd dans ses réflexions, il se tourne puis disparaît comme il m’était apparu. Je ne suis pourtant pas une émérite reconnue, ni quelqu’un de connu, je ne suis qu’une simple lune ditérienne éclectique, follement perdue dans ses introspections hérétiques.

    Je n’ai qu’entre vu ce merveilleux personnage se refléter grâce à la lumière qui me reviendra peut-être un jour, qui sait ? Je l’espère, sinon mon inconscient lunaire déraille doucement. Ces anecdotes, ces images qu’il peignait dans mon esprit fertile, ces couleurs formées de mille pinceaux qui s’éteignent sans prévenir. Était-ce mon propre inconscient, ou mon subconscient qui s’amuse de ma crédulité consciente ? Je serais reliée à lui, m’a-t-il dit. Ce fou voyageur du cosmos m’a vraiment interpellé, son but je ne le comprends pas encore. Il me parlait de la Terre, mais quel est cet endroit où il ferait si bon de graviter ?

    Comment me l’avait-il dit… Ah oui, il avait commencé de cette manière. Arrêtons-nous ici, ça ira je pense. Veux-tu t’apaiser, enfin si tu ne l’as pas déjà fait, si ? Méditons à partir d’ici. Veux-tu recevoir et transmettre ce que je viens de vivre ?

    Les couleurs volages et violettes me plongent dans cet inconscient qui est nôtre. Voici son périple, enfin ce que j’ai pu en apercevoir ; redevenir conscient parmi les astres. Dans sa quête de l’absolue, Torus sera aidé de multiples rencontres auxquelles le vieux gosse se prépare déjà depuis sa renaissance. Parmi eux, des êtres fascinants m’a-t-il dit, les plus rocambolesques de l’univers : Les Hommes. Selon lui, enfin plus précisément, selon les Orphélytes, les entités mystiques de rang supérieur, ce lieu où les hommes vivent, a toujours été un paradis sensoriel où il fait bon de se découvrir en chair et en os. Torus ou double Tore me dis-je, enfin peu importe, son énergie libre représente bien plus qu’un surnom qu’il emprunte. Sa jeune et si vieille énergie n’a de cesse de se projeter, par ci et par là, sans vraiment se matérialiser. Il ne sait pas encore être dans un espace/temps donné, en un seul corps précis. Il se glisse à travers les plans métaphysiques. Mais comment peut-il connaître entièrement son volume ?

    Enfin comment peut-il savoir la masse énergétique précise qu’il lui sera utile de concentrer en une seule entité délimitée. Il devra se définir de lui-même, se canaliser pas à pas, puis ressentir cette précision s’affiner. J’espère que son âme morcelée sera se trouver dans cette relativité. La lame dorée ainsi forgée devra être accueillie dans un fourreau adéquat.

    Le voyage au delà de la borée est intemporelle, quelques âmes en quête de mystères se perdent dans l’absolu vide sidéral. Tel

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