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L'humanité enfant prodigue: Essai
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Livre électronique217 pages2 heures

L'humanité enfant prodigue: Essai

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À propos de ce livre électronique

J’ai eu une vision de l’humanité qui m’a été révélée, ce qui m’a incité à écrire ce livre.
L’histoire de l’humanité semble se dérouler de manière troublante comme celle de l’enfant prodigue.
Alors que ce dernier qui s’était retrouvé dans une impasse avait décidé de revenir vers son père, l’humanité qui se trouve elle aussi à la dérive n’arrive pas à prendre cette sage décision.
Ce livre propose des solutions qui peuvent paraître utopiques, mais comme on le dit : l’humanité n’avance-t-elle pas grâce aux utopistes ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Ulysse Gravier est natif de l’île de la Réunion. Aujourd’hui à la retraite, il fit sa carrière dans une grande entreprise ayant en poche un diplôme d’ingénieur.
L’humanité enfant prodigue est son premier opus.
LangueFrançais
Date de sortie3 sept. 2020
ISBN9791037711427
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    Aperçu du livre

    L'humanité enfant prodigue - Ulysse Gravier

    Chapitre 1

    L’humanité

    1-1. L’Humanité cette inconnue

    1-2. L’Humanité physique

    1-3. L’Humanité mentale

    1-4. L’Humanité spirituelle

    Avertissement

    Le contenu de ce présent chapitre peut sembler d’un abord difficile, en première lecture. J’ai pensé qu’il était extrêmement important de faire en quelque sorte « l’état des lieux » de l’humanité, à partir des visions qu’ont la spiritualité, la science et les divers penseurs. Il serait prétentieux de ma part, de dire que le choix que j’ai fait soit exhaustif, malgré l’importance de la bibliographie en fin de ce livre.

    Ces visions m’ont beaucoup aidé. Elles ont constitué en quelque sorte les fondations solides, sur lesquelles s’appuient les solutions qui m’ont été inspirées, pour que l’humanisme devienne une réalité. Sans elles, ces solutions n’auraient été tout simplement qu’une vue de l’esprit, sans aucune consistance, les « élucubrations » d’un rêveur…

    Ami lecteur, que ce premier chapitre ne vous rebute pas, mais qu’au contraire vous incite à poursuivre la lecture de ce livre.

    1-1

    L’humanité cette inconnue

    Voilà une vision de l’homme, telle que voit Fairfield Osborn paléontologiste dans son livre intitulé : « la planète au pillage » paru en 1947 :

    « Enfin, l’homme vient tout juste d’émerger. Il est arrivé à la compréhension. Son esprit peut atteindre jusqu’aux étoiles les plus lointaines. Les splendeurs de sa civilisation défient toute description, mais il en est de même de ses horreurs. La main bénie du Créateur lui a donné une âme qui l’élève jusqu’à la gloire, mais souvent aussi il arrive de faillir et de tomber. »

    Osborn fait apparaître dans ce texte l’aspect trinitaire de l’homme, c’est-à-dire l’être humain tel qu’il est décrit dans plusieurs approches d’ordre métaphysique ou spirituel.

    Il parle en effet de l’homme qui sous-entend le côté physique, c’est-à-dire ce que l’on voit. Ensuite, Il introduit la notion d’esprit c’est-à-dire le mental, siège de la pensée, ce mental permet en effet d’imaginer sans limites. La pensée n’a pas d’obstacles, on peut en effet atteindre les étoiles. L’esprit est en quelque sorte le deuxième corps de l’homme, c’est-à-dire le corps mental. Enfin, il introduit le côté spirituel qui différencie l’homme de l’animal, il parle en effet de l’âme, c’est en effet le corps spirituel.

    Étant un scientifique, il évite de prononcer le mot Dieu. Aussi il le remplace par le mot Créateur, et montre qu’il croit en l’existence d’un principe supérieur qui a donné naissance à ce monde.

    Il fait apparaître que cette créature, qu’est l’être humain, peut être en effet capable du meilleur ou du pire.

    On peut conclure en effet que cette humanité est trinitaire, car elle est constituée d’êtres humains trinitaires.

    On aurait alors : le corps physique, mental et spirituel de cette humanité.

    Le corps physique de l’humanité est bien décrit par les scientifiques.

    On introduit en effet la notion d’évolution cela avait été initié par Darwin qui donne une description de cette humanité, on verra toute à l’heure comment. La notion de Dieu n’intervient pas.

    On a ce dialogue célèbre entre Napoléon et Laplace, scientifique et brillant mathématicien.

    Napoléon demande à Laplace :

    « Monsieur Laplace je ne trouve pas dans votre système mention de Dieu. »

    — Sir, je n’ai pas eu besoin de cette hypothèse. 

    Laplace étant un scientifique, il ne voit en effet que l’aspect physique de l’humanité.

    Le corps mental, c’est la pensée qui n’a pas de limite. La notion de Dieu n’intervient pas là non plus, mais on décrit l’humanité différemment, c’est le domaine de la parahistoire ou primhistoire, c’est-à-dire l’histoire non officielle. Ici, la démarche est différente, car on montre qu’il n’existe aucun processus d’évolution à partir d’une espèce animale, mais d’évolution de la race humaine elle-même.

    À ce niveau de discussion, il est évident que les deux thèses s’affrontent, alors qu’ils n’étudient pas le même aspect de l’humanité. Les scientifiques, s’appuyant sur le côté physique, ne voient bien entendu que ce côté, et chercheront à démontrer que les primhistoriens sont des charlatans, qui ne respectent pas l’histoire officielle. De même, les primhistoriens dénigrent aussi les historiens, en disant que ces derniers cachent des vérités qui remettraient en cause leur théorie.

    On ne peut pas comparer ce qui n’est pas comparable, on en verra les aspects toute à l’heure.

    Le corps spirituel, ici la notion de Dieu intervient. Et là, les choses se compliquent encore plus. Tous ceux qui essaient d’analyser ce côté divergent énormément, ce sont les divers mouvements religieux :

    Dieu unique, polythéiste, métaphysique… On peut résumer simplement en disant qu’on peut décrire ce corps spirituel à partir de trois paradigmes possibles :

    Le premier est centré sur l’existence d’un ou de plusieurs Dieux distincts de l’humanité.

    Le deuxième étant une recherche d’unité avec Dieu.

    Le troisième nie purement et simplement l’existence de Dieu.

    Ici, les diverses approches ne s’entendent pas entre eux, s’entretuent même, chacun pensant que c’est lui qui détient la vérité.

    1-2

    L’Humanité corps physique

    Je laisse encore Fairfeld Osborn nous montrer comment la paléontologie pouvait expliquer à son époque le corps physique de l’humanité :

    « … On pense aujourd’hui que l’être humain, reconnaissable comme tel en tant que distinct des grands singes, existe sur la terre au moins depuis un million d’années et peut-être plus. Ce que nous appelons histoire de la civilisation ne remonte tout au plus qu’à un demi pour cent de cette durée. Si nous comparons ce million d’années à trente ans d’une vie humaine, c’est comme si l’individu a vécu en sauvage pendant plus de vingt – neuf ans et demi pour se trouver sous l’influence de la civilisation que pendant trois mois.

    Le fait n’en est pas moins que bon nombre de nos caractéristiques bonnes ou mauvaises nous viennent en droite ligne des époques primitives de l’existence humaine…

    La connaissance que nous avons des ancêtres aujourd’hui disparus de l’homme et de leurs proches parents des mêmes époques, est encore pleine de lacunes. Ce n’est pas le cas pour de nombreux mammifères où l’on trouve des restes fossiles qui remontent à plusieurs dizaines millions d’années.

    N’ayant pas trouvé beaucoup de fossiles, l’étude de l’évolution est beaucoup plus difficile…

    En considérant les raisons auxquelles est due la rareté comparative des restes provenant des ancêtres de l’homme, il faut d’abord prendre parti sur la question de savoir ce que nous attendons au juste par ces « ancêtres » et les rapports avec les anthropoïdes, gorilles, orangs-outangs, et gibbons…

    Nous voyons encore trop généralement admise une fausse conception des origines de l’homme.

    Des résultats extrêmement étendus ont pour mission de mettre en pleine lumière, le fait que l’homme actuel et les grands singes descendent d’un ancêtre commun, mais l’esprit populaire a tiré des conclusions fortes erronées que l’homme descend du singe, voulant dire que les anthropoïdes que nous connaissons sont les ancêtres de l’homme.

    Elle semble avoir pris naissance à l’époque où Darwin a publié son célèbre ouvrage « l’origine des espèces ».

    C’est pourtant grâce aux principes énoncés par Darwin que les êtres humains sont venus à réaliser le fait que leur essence même est celle de la vie sur cette terre, et que leur histoire est celles des autres êtres animés avec lesquels ils offrent d’innombrables similitudes…

    Osborn conclut en disant :

    « Il en ressort de toute évidence que dans la préhistoire est apparu par évolution un prototype ou groupe primitif dont par des étapes d’évolution successives et divergentes sont sortis deux types de descendants, l’homme d’un côté et les anthropoïdes de l’autre côté, plus encore d’autres types de singes hautement développés mais aujourd’hui disparus.

    Ce prototype ou forme primitive vivait voici maintenant plusieurs millions d’années, époque où s’est faite la différentiation entre l’homme et les grands singes… »

    La vision de l’humanité, tel que voit Osborn dans son livre paru au milieu de XXe siècle, vient après les résultats de la génétique, qui a permis à la paléontologie de changer de paradigme. En effet, on ne faisait plus de classification de l’être humain à partir de sa race, ce qui n’était pas le cas dans les années sombres antérieures. Rappelons cela :

    En effet à partir du XVIIe siècle les savants se mettent à classer les êtres humains en les hiérarchisant en des êtres évolués et des êtres non évolués. Existence d’espèces supérieures et d’espèces inférieures. Et arrive le XIXe siècle ou tout s’aggrave, car entre temps, Darwin considéré comme un hérétique vis-à-vis de la chrétienté, refuse la thèse émise par la religion à savoir que l’homme avait été créé indépendamment des espèces animales et introduit la notion d’évolution à partir des grands singes.

    La porte était ouverte pour aller plus loin et dire que cela exclut que tous les êtres humains puissent avoir les mêmes ancêtres. On parlait déjà au moyen âge des êtres au sang pur pour les chrétiens, et d’impur pour les non-chrétiens. De plus, avec les voyages d’exploration, il y a eu la rencontre avec des êtres humains qu’on disait « non évolués », les sauvages en quelque sorte, d’où les terribles déviations qui en sont suivies.

    Pour ne pas arranger les choses, comme on ne voulait pas remettre en cause le principe de Darwin, on a entrepris de faire une classification par race : la race considérée comme supérieure était la race blanche, la race inférieure les autres.

    Des scientifiques comme William Petty, Linné, ont été les initiateurs de cette classification. On s’appuyait sur cela pour justifier scientifiquement, les politiques sociales fondées sur l’individualisme, la lutte pour l’existence, l’exploitation de la classe prolétarienne, l’esclavage, la colonisation. On s’appuie encore sur cela pour justifier le racisme et l’exploitation de l’homme par l’homme. Les choses ne vont pas s’arrêter là, car des « scientifiques » comme Joseph Arthur Gobineau, Morton et Francis Galton parmi les plus influents, il faut le dire ces choses-là, ont prôné purement et simplement l’élimination des races considérées comme inférieures, c’est-à-dire autres que la race blanche, et proposer la suppression du métissage. C’était on s’en doute le paradigme adopté par le mouvement nazi, dont on se rappelle les horreurs qu’il a commises, et sa volonté d’introduire la notion de race aryenne qui serait la seule race admise.

    La notion de race aryenne introduite par les nazis, liée qu’à l’apparence physique et à l’ethnie, ne coïncide nullement avec celle définie par la primhistoire, comme on le verra plus loin. La primhistoire identifie la race aryenne à notre humanité actuelle toute entière sans aucune discrimination.

    La vision discriminatoire de l’humanité fait partie de ce qu’on appelle l’eugénisme. C’est le côté le plus sombre du culte de l’ego, dont la croyance est que l’être humain ne se limite qu’à un corps physique sans entrevoir le côté spirituel.

    L’eugénisme et toutes les formes du racisme cultivent le culte de l’ego.

    Les progrès de la génétique ont montré que la classification des êtres humains basée sur la race était en effet une ineptie qui a causé et qui cause encore bien des malheurs. Grâce à ces avancés, la science surtout dans le domaine de la paléontologie a pu avancer sur des bases plus saines. 

    De nos jours, on voit que le corps physique de l’humanité a encore évolué :

    Dans son article intitulé « l’origine de l’humanité n’est plus en ce qu’elle était », paru dans Sciences Humaines, Jean François Dortier écrit, je cite :

    « La découverte de nouveaux fossiles et les études sur les comportements des primates viennent bousculer les scénarios sur l’origine de l’homme. Mais surtout, elles posent la question de ce qui fait le « propre de l’homme. » L’auteur nous informe en effet que jusqu’au milieu des années 1990 l’histoire de l’origine de l’homme se déclinait volontiers selon un scénario en trois temps.

    Il débutait avec les australopithèques dont Lucy (- 3,4 millions d’années) était la représentante attitrée. C’étaient de grands singes bipèdes qui ont vécu en Afrique entre -5 millions d’années et -2 millions d’années.

    Puis vient le genre Homo dont Homo erectus (de -2 millions à – 200 000 ans) est le représentant le plus célèbre. Son cerveau a doublé, il invente des outils, maîtrise le feu, construit des habitations.

    Et enfin les homo sapiens (homme de Neandertal et Cro-Magnon notre ancêtre direct). Ils sont les premiers à enterrer leurs morts, peindre sur les parois rocheuses, coudre leurs vêtements, parler un langage articulé.

    L’histoire de ces trois classes : australopithèques, homo erectus, homo sapiens semblaient se lire d’une manière linéaire associée à une période précise.

    À l’heure actuelle, cette vision linéaire n’est plus d’actualité. Les découvertes des dernières années ont beaucoup diversifié et complexifié notre arbre généalogique.

    Signalons qu’il existe plusieurs familles d’australopithèques.

    La bipédie que l’on croyait survenue avec les australopithèques pourrait être pratiquée par Orrorin un vieil hominidé connu (-6 millions d’années). Il est donc difficile d’établir une succession linéaire d’un ancêtre à l’autre.

    L’auteur précise que c’est une vision buissonnante de l’évolution humaine qui s’impose désormais.

    La principale remise en cause dans le scénario des origines concerne l’évolution culturelle. On ne peut plus associer un type humain à un type culturel bien caractérisé.

    Jusqu’à aujourd’hui, il était clair que les australopithèques ne fabriquaient pas d’outils. Cette certitude n’est plus de mise depuis qu’on a découvert en 1999 des outils de pierre et des restes d’animaux portant des traces de découpage à côté d’un nouvel australopithèque Australopithecus garhi qui a vécu il y a 2,5 millions d’années.

    La fabrication d’outils n’est donc pas un caractère spécifique du genre Homo.

    Comme le dit le primatologue Christophe Boesch :

    « Les chimpanzés eux aussi sont capables de fabriquer des outils, comme trouver une branche d’arbre bien adaptée et enlever les feuilles, avant d’aller attraper les termites.

    L’homme a été représenté comme le seul animal capable de planifier mentalement les actions nécessaires à la fabrication d’un outil. Cette affirmation repose sur l’idée que la fabrication d’un outil implique une faculté de planification élaborée. »

    L’ouvrage de C. Boesch pose l’interrogation de savoir s’il y a « une culture

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