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Credo: Méditations
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Livre électronique90 pages1 heure

Credo: Méditations

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À propos de ce livre électronique

Quelques mois avant sa mort, von Balthasar livre une série de pensées inspirantes sur le Credo.

Le commentaire des articles du Credo, par l’un des plus grands théologiens de ce siècle, d’autant plus émouvant qu’il constitue une sorte de testament de sa foi en Dieu Trinité.

Une réflexion sur la foi en compagnie d'un grand théologien.

EXTRAIT

Qu’il est Père, nous le savons en toute plénitude par Jésus-Christ, qui se rapporte à Lui comme à son origine, dans un amour, une reconnaissance et une adoration incessants. Il est nommé Père parce que c’est de lui-même qu’il est fécond, et qu’il n’a donc besoin d’aucune fécondation. Mais il ne l’est pas au sens sexuel, puisqu’il sera créateur de l’homme et de la femme, et qu’à cause de cela il contient en lui-même les propriétés fon­damentales de la femme d’une manière tout aussi éminente que celles de l’homme. (Le grec gennaô peut aussi bien vouloir dire procréer que donner naissance, tout comme le mot qui est employé pour venir à l’existence, ginomai.) Les paroles de Jésus attirent l’attention sur le fait que cette féconde auto-donation de celui qui est la première Origine, n’a ni commencement ni fin : elle est événement perpétuel, dans lequel se confondent nature et agir

À PROPOS DE L'AUTEUR

Hans Urs von Balthasar, né à Lucerne (Suisse) le 12 août 1905 et décédé à Bâle (Suisse) le 26 juin 1988, est un prêtre catholique suisse du diocèse de Coire. Jésuite de 1928 à 1950 et théologien de grand renom, il est créé cardinal par Jean-Paul II en 1988, mais meurt quelques jours avant d'en recevoir les insignes.
LangueFrançais
Date de sortie15 févr. 2018
ISBN9782375821534
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    Credo - Hans Urs von Balthasar

    Couv_Credo_Balthasar.jpg

    Hans Urs

    von Balthasar

    Credo

    Méditations sur le Symbole des Apôtres

    Traduit de l’allemand par Joseph

    Doré

    et Chantal

    Flamant

    Présenté par Joseph Doré

    de la Commission théologique internationale

    Spiritualité

    Nouvelle Cité

    Couverture : illustration, Isabelle Baeckroot

    © Herder Verlag, Fribourg-en-Brisgau, 1989 pour l’édition originale en allemand.

    © Nouvelle Cité, 1992 pour l’édition française. Domaine d’Arny. 91680 Bruyères-le-Châtel

    © Nouvelle Cité, 2015 pour l’édition électronique.

    ISBN édition papier : 978-2-85313-247-3

    ISBN édition numérique : 978-2-85313-989-2

    Du même auteur aux mêmes éditions

    Marie pour aujourd’hui, 1988.

    Sommaire

    Le symbole des apôtres

    Présentation

    Introduction

    Commentaire

    I. Je crois en Dieu, le Père tout-puissant

    II. Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur

    III. Qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie

    IV. A souffert sous Ponce Pilate, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers

    V. Le troisième jour est ressuscité des morts

    VI. Est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu, le Père tout-puissant

    VII. D’où il viendra juger les vivants et les morts

    VIII. Je crois en l’Esprit Saint

    IX. (À) la sainte Église catholique, (à) la communion des saints

    X. (À) la rémission des péchés

    XI. (À) la résurrection de la chair

    XII. (À) la vie éternelle. Amen.

    Prière pour recevoir l’Esprit

    Dans la même collection

    Fin

    Le symbole des apôtres

    Je crois en Dieu,

    le Père tout-puissant,

    créateur du ciel et de la terre.

    Et en Jésus-Christ,

    son Fils unique, notre Seigneur,

    qui a été conçu du Saint-Esprit,

    est né de la Vierge Marie,

    a souffert sous Ponce Pilate,

    a été crucifié,

    est mort et a été enseveli,

    est descendu aux enfers,

    le troisième jour est ressuscité des morts,

    est monté aux cieux,

    est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,

    d’où il viendra juger les vivants et les morts.

    Je crois en l’Esprit Saint,

    à la sainte Église catholique,

    à la communion des saints,

    à la rémission des péchés,

    à la résurrection de la chair,

    à la vie éternelle. Amen.

    Présentation

    L’un des plus grands théologiens catholiques exprime ici son « credo ». Disons plus précisé­ment : il nous propose de réfléchir avec lui sur sa foi, étant entendu que celle-ci n’est autre que celle de l’Église, puisqu’il la prend de fait en l’expression à la fois fontale et normative que lui donne le « Symbole des Apôtres ».

    1. Rappelons que, d’origine grecque, le mot « symbole » évoque de soi l’idée de « rassembler ». Il est traditionnellement employé pour désigner des exposés synthétiques de la foi chrétienne que recommandent tout ensemble, aux yeux des croyants, leur antiquité, leur usage sacramentel et, donc, leur « autorité ».

    L’importance particulière du symbole dit « des Apôtres » se marque déjà au simple fait que c’est lui qu’on utilise lors de la célébration du sacrement qui fait les chrétiens puisqu’il fait entrer dans l’Église : le baptême. (Tandis que c’est un autre symbole ancien, celui de Nicée (32 5)-Constanti­nople (38 1), d’ailleurs appelé ici une fois ou l’autre « le grand Credo » à cause de sa plus grande longueur, qui est repris dans chaque eucharistie dominicale ou particulièrement festive.) Si l’on ne peut plus considérer que chaque article de ce symbole aurait été écrit par l’un des douze Apôtres comme le voulait une antique tradition, ce n’est pas sans raison pour autant que saint Ambroise le dit précisément « apostolique ». Il est incontes­table en effet que sa structure et sa teneur fon­damentales remontent à la plus haute antiquité chrétienne – laquelle prenait même ici le relais de formulations néo-testamentaires telles que la finale trinitaire de l’Évangile de Matthieu et la dense confession de foi christologique de 1 Co 15,3-5.

    Que, pour exposer sa foi, un théologien parvenu au terme de sa carrière ait précisément choisi de commenter un texte d’une telle importance, donne d’emblée à penser que l’on a toutes les chances de se trouver, alors, devant un ouvrage du plus grand intérêt. D’autant plus que d’une part ce théologien a consenti à prendre le risque de concentrer ses dires sur seulement quelques dizaines de pages, et que d’autre part il compte, ainsi qu’on le disait dès le départ, parmi les plus grands.

    2. Il ne peut être question, ici, de présenter avec quelque précision l’œuvre d’un tel maître, ni, même, d’« introduire » à son présent commentaire du Symbole apostolique. La seconde de ces tâches est, en effet, parfaitement accomplie par l’« Introduction », reprise de l’original alle­mand, que signe ci-après Médard

    Kehl

    . Quant à la première, on peut semble-t-il se contenter de renvoyer à quelques publications qui l’assurent bien.

    On sait que si Balthasar a beaucoup écrit, il a surtout publié une importante trilogie qui, dans l’original, ne comporte pas moins de quinze forts volumes. Un premier volet de cette trilogie (La Gloire et la Croix) considère la révélation chré­tienne sous l’angle du « Beau » qu’elle donne à contempler ; le petit ouvrage L’Amour seul est digne de foi (1963, trad. française 1966) peut ici servir de guide au non-initié. S’intitulant La Dramatique divine, un deuxième volet passe du transcendantal « Beau » au transcendantal « Bien » ; Triple cou­ronne (1977, trad. française 1978) pourrait ici faciliter l’accès. Quant au troisième volet, Theologik (en cours de traduction), il considère le mystère chré­tien plus directement sous l’aspect du « Vrai ». Publié dès 1947, Phénoménologie de la vérité. La vérité du monde (trad. française 1952) posait la première pierre de cette troisième et dernière tranche de l’édifice total, conduit à bien au prix de quelque trente ans de profond labeur.

    On trouvera dans le numéro de mars-avril 1989 de la revue Communio un ensemble d’études qui fourniront une bonne première introduction à la figure de l’homme, à

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