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Le livre d'Aman: Aux origines du satanisme
Le livre d'Aman: Aux origines du satanisme
Le livre d'Aman: Aux origines du satanisme
Livre électronique182 pages1 heure

Le livre d'Aman: Aux origines du satanisme

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À propos de ce livre électronique

Et si le satanisme n'avait rien à voir avec l'idée que nous nous en faisons depuis 2000 ans ?

Le livre d'Aman est un tournant dans l'idéologie du satanisme traditionnel : il s'agit d'un satanisme moderne, spirituel.
La compréhension du satanisme a été altérée, est devenue complètement désuète et incohérente. L'ancienne philosophie est ici entièrement remise en question au profit d'un satanisme relationnel décodé à partir des textes bibliques dans lesquels le nom « Satan » tire son origine.

La perception du satanisme traditionnel pourrait en être totalement bouleversée. En effet, Aman, l'entité dont il est question dans cet ouvrage, est en parfaite opposition avec l'image véhiculée à travers les siècles, nous laissant découvrir une facette absolument inconnue de ce courant.

Éric G. Racken étudie les textes bibliques depuis 30 ans, et notamment les religions avec les « interdits » bibliques, l'amenant vers l'éternelle question sur la nature de « l’Esprit du Mal ». Il nous livre ici le fruit de ses recherches.

À partir d'une étude minutieuse des textes bibliques, l'auteur décrypte l'idéologie du satanisme et en dévoile une facette jusque là méconnue.

EXTRAIT

Ce livre a pour but de mettre en évidence la réalité surprenante du satanisme, cette dernière n’étant pas l’image négative véhiculée par des individus révoltés.
Cet ouvrage est le résultat de recherches approfondies sur les textes bibliques ainsi que sur des exemples concrets présents dans d’autres livres dont les sources seront citées au fur et à mesure que nous avancerons dans la recherche du satanisme.
Avant de prendre connaissance du contenu de ce livre, posezvous cette question : « Quelle image ai-je du satanisme? » ; ensuite, après avoir lu cet ouvrage, posez-vous de nouveau cette question. Le judaïsme l’appelle « le Satan », c’est-à-dire « l’adversaire », et le tient pour responsable des fautes de ses ancêtres dont les histoires sont contées dans l’Ancien Testament.
Le christianisme le qualifie de « Prince de ce monde ». Puisque le dieu de la Bible représente la vie, Satan serait le dieu de la mort et serait le seul coupable du fait que certains hommes iraient au purgatoire ou en enfer. Pour les témoins de Jéhovah, Satan le diable se serait rebellé contre le dieu de la Bible pour être le seul à dominer l’homme. Ce qui implique que la révolte aurait eu lieu après la création de l’Homme.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Cet ouvrage qui interpelle profondément permet de mieux cerner la vision faussée du satanisme et de le découvrir sous un aspect totalement méconnu. - Blog de Marie Mainville

À PROPOS DE L'AUTEUR

Éric G. Racken étudie les textes bibliques depuis 30 ans, et notamment la question de « l'Esprit du Mal », grossièrement présenté mais au final relativement méconnu.
En 2004, il crée un groupe de discussion concentré sur l’ésotérisme et le satanisme afin de confondre les religions avec les « interdits » bibliques.
LangueFrançais
Date de sortie9 mars 2018
ISBN9782366960785
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    Aperçu du livre

    Le livre d'Aman - Éric G. Racken

    correction.

    Avant-propos

    CE LIVRE a pour but de mettre en évidence la réalité surprenante du satanisme, cette dernière n’étant pas l’image négative véhiculée par des individus révoltés.

    Cet ouvrage est le résultat de recherches approfondies sur les textes bibliques ainsi que sur des exemples concrets présents dans d’autres livres dont les sources seront citées au fur et à mesure que nous avancerons dans la recherche du satanisme.

    Avant de prendre connaissance du contenu de ce livre, posez-vous cette question : « Quelle image ai-je du satanisme ? » ; ensuite, après avoir lu cet ouvrage, posez-vous de nouveau cette question.

    Le judaïsme l’appelle « le Satan », c’est-à-dire « l’adversaire », et le tient pour responsable des fautes de ses ancêtres dont les histoires sont contées dans l’Ancien Testament.

    Le christianisme le qualifie de « Prince de ce monde ». Puisque le dieu de la Bible représente la vie, Satan serait le dieu de la mort et serait le seul coupable du fait que certains hommes iraient au purgatoire ou en enfer.

    Pour les témoins de Jéhovah, Satan le diable se serait rebellé contre le dieu de la Bible pour être le seul à dominer l’homme. Ce qui implique que la révolte aurait eu lieu après la création de l’Homme.

    Pour les mormons, Satan serait celui qui incite l’homme à faire les mauvais choix. L’épisode dans lequel on peut lire qu’Ève mange le fruit défendu de l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal en serait l’exemple.

    Selon l’anthroposophie, le principe démoniaque serait composé de deux entités : Lucifer et Ahriman. Ce dernier est identifié à Satan et assujettirait l’homme aux biens matériels afin d’empêcher son évolution spirituelle.

    D’autres pensent que Satan n’existe pas ; soit il représente une force de la nature, soit il serait simplement le « produit » d’une influence païenne.

    Quoi qu’on en dise, la majorité présente Satan comme un être vil qui ne poursuivrait qu’un seul but : la destruction de l’humanité.

    La recherche sur la nature de Satan n’est pas religion, mais spiritualité. La religion inclut l’espérance d’une récompense tandis que la spiritualité est destinée à ceux qui veulent comprendre.

    La religion engendre un système de pratique nourrie par ses croyances. C’est quelque chose que l’on peut observer à travers la pratique des cultes, des rituels, etc.

    Chaque religion a son système de fonctionnement en rapport avec sa philosophie. C’est par leurs pratiques que l’on peut reconnaître des personnes et savoir de quelle religion elles sont issues.

    Pour celui qui vit selon l’esprit, il n’y a pas nécessairement de signe distinctif qui permet de définir sa personnalité.

    Puisque les entités sont composées d’un corps spirituel, c’est par l’esprit qu’il faut s’en approcher. L’intérêt étant sa propre évolution et non pas les récompenses promises par une quelconque religion, des promesses que vous ne verrez probablement jamais s’accomplir.

    Le monde moderne ne nous conduit pas vers la spiritualité, mais nous éduque dans un système de règles préétablies ; de ce fait, nous pouvons souvent entendre : « S’il y avait un Dieu, il ne permettrait pas que l’homme se détruise », ou bien : « C’est à cause du diable que l’homme se détruit. »

    La vérité est que la base des problèmes prend d’abord racine dans la nature humaine.

    Pour que la société vive selon l’esprit, il faudrait que tous les hommes soient arrivés à un point d’évolution élevé et identique. Cela veut dire que, de nos jours, l’homme ne peut gouverner sans conflit.

    Pour beaucoup, le diable ou Satan représenterait l’entité qui serait à l’origine du Mal. Il serait celui qui divise. Il aurait le dessein de détruire l’humanité. Mais qui est-il vraiment ? Est-il réellement la source de tous les maux ?

    Les enseignements des religions seraient-ils tous dans la vérité ? Il y aurait d’un côté un Dieu plein de bonté et d’amour, et d’un autre côté une entité remplie de malice. Est-ce cohérent ?

    Alors que l’être humain est capable de voir jusqu’à deux millions de couleurs, la philosophie des religions n’en propose que deux : le blanc et le noir. Le Bien et le Mal.

    Tout comme elles ne proposent que deux royaumes, celui de Dieu et celui de Satan, le paradis et l’enfer, alors qu’il y a environ 197 pays sur notre planète. Quel contraste !

    Le monde des esprits n’est-il pas plus complexe que ce que l’on voudrait nous faire croire ? Comment peut-on dire avec certitude que les « religions » ou les organisations religieuses sont les seules à détenir la vérité sur la nature de Satan ?

    Satan s’est-il réellement laissé envahir par un sentiment d’orgueil ? Était-il épris de jalousie envers YHWH, le dieu de la Bible ? La réponse à toutes ces questions peut nous faire découvrir sa personnalité.

    Aujourd’hui, le satanisme désigne la doctrine de l’opposition aux doctrines de la plupart des religions.

    Le satanisme traditionnel, qui représente l’idée d’opposition, est issu de la religion catholique. Ses adeptes, qui adorent Satan sous sa personnalité classique, pratiquent des rituels comme les messes noires, etc. Ces rituels auraient les buts suivants : l’évolution personnelle de chaque membre et la mise en place du royaume de Satan.

    Le second courant satanique, très connu, est celui d’Anton Szandor LaVey, qui représente une philosophie qui se focalise sur l’individualisme, Satan étant une force de la nature et non une entité spirituelle.

    Il existe plusieurs « courants » sataniques, inexistants en tant qu’organisation et souvent composés de jeunes adolescents manipulés. Il s’agit ici des courants les plus dangereux puisqu’ils s’adonnent à des destructions d’infrastructures, des bagarres, etc.

    En règle générale, le satanisme n’a rien de positif si on s’en tient aux règles traditionnelles et aux courants sataniques qui exhortent aux comportements négatifs.

    Les théories religieuses sont responsables de ce type de satanisme.

    À force d’endoctrinement, les religions font passer des informations basiques et erronées sur la nature de celui qu’elles appellent « Satan ». C’est d’ailleurs plus simple de ne pas prendre ses responsabilités et d’accuser à tort une entité spirituelle à sa place.

    Faire passer le comportement de rébellion dans les forces du mal est totalement erroné. Ce concept chrétien n’a pas sa place dans la réalité. En effet, serait-il correct de dire que la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale était injuste ?

    Si un adolescent croit que ce concept est conforme au Mal, il va poursuivre son action de rébellion dans la « doctrine du Mal » sans faire preuve d’intelligence. Par définition, une rébellion est une forme d’opposition, une résistance à une autorité. Si l’autorité n’est pas bonne, la révolte est inévitable et équitable. Ce comportement n’est pas forcément tourné vers le Mal, mais est nécessaire dans certaines situations.

    Le « Mal » évoque les choses incorrectes. On ne peut donc représenter la rébellion, dans certains cas, comme un acte condamnable, mais comme une forme de légitime défense.

    Comment peut-on également dire que Satan veut l’extermination de la race humaine quand les Écritures ne donnent aucun exemple concret de cette action ? Satan n’est pas à l’origine du Déluge qui fit périr l’humanité entière, il n’est pas non plus responsable de la destruction de Sodome et Gomorrhe.

    Certains expliquent les destructions massives commandées par YHWH par le fait que les actions des hommes furent influencées par Satan, alors que le dieu de la Bible dit :

    « L’ÉTERNEL DIT EN SON CŒUR : JE NE MAUDIRAI PLUS LA TERRE, À CAUSE DE L’HOMME, PARCE QUE LES PENSÉES DU CŒUR DE L’HOMME SONT MAUVAISES DÈS SA JEUNESSE ; ET JE NE FRAPPERAI PLUS TOUT CE QUI EST VIVANT, COMME JE L’AI FAIT. » (Genèse 8 :21)

    Ce fait est renforcé par le Nouveau Testament qui indique :

    « MAIS CHACUN EST TENTÉ QUAND IL EST ATTIRÉ ET AMORCÉ PAR SA PROPRE CONVOITISE. » (Jacques 1 :14).

    Dire que Satan est le responsable de la destruction et des tentations humaines est loin de la réalité, ce type de concept est incohérent et trop simpliste.

    Satan : l’entité spirituelle

    LE NOM « S ATAN  » est tiré de la Bible et y est cité 53 fois (dans la version Louis Second) et n’aurait certainement pas été rendu aussi célèbre si les textes des Écritures n’en avaient pas fait mention.

    Qu’il soit traduit de l’hébreu (pour l’Ancien Testament) ou du grec (pour le Nouveau Testament), la signification est identique : « adversaire », « ennemi ».

    Il ne s’agit pas ici d’un nom propre, mais d’un mot qui qualifie la personnalité de celui qui se rebella contre YHWH.

    Bien que la Bible mette en évidence la nature spirituelle et vivante de Satan, certaines organisations satanistes le représentent comme une force de la nature et non comme un être spirituel. Ce fait est confirmé par l’Église de Satan d’Anton Szandor Lavey.

    « LA PLUPART DES SATANISTES N’ACCEPTENT PAS LA REPRÉSENTATION DE SATAN SOUS UNE FORME ANTHROPOMORPHE… IL REPRÉSENTE SIMPLEMENT UNE FORCE DE LA NATURE…¹ »

    « SATAN, EN TANT QUE

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