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Le guide de l'écovolontariat: Guide
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Le guide de l'écovolontariat: Guide
Livre électronique340 pages3 heures

Le guide de l'écovolontariat: Guide

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À propos de ce livre électronique

Comment concilier voyage et écologie ?

Ce guide de l’écovolontariat est le premier et le plus ancien dans le genre. Il s’adresse à toutes les personnes qui souhaitent s’engager pour la protection de la planète tout en voyageant. Vous trouverez des missions écologiques en France et à l’étranger, d’une durée d’un jour à plusieurs mois. Protection d’espèces en danger, refuges pour animaux sauvages, reforestation, travail à la ferme, initiation à la permaculture, WWoofing, ramassage de déchets…
Ce guide a pour vocation de vous donner les clefs d’un voyage réussi, si vous souhaitez donner du sens à votre périple. Découvrez tous les conseils sur la façon dont il faut choisir votre mission, poser les bonnes questions afin d’éviter les arnaques !

Découvrez dans ce guide des adresses, des astuces, des consignes concernant l'écovolontariat, la permaculture, et tout sur le Wwoofing !

EXTRAIT

Désireux d’être utile, de s’engager pour l’environnement, de nombreux voyageurs choisissent désormais un tourisme alternatif, en France comme à l’étranger. Face à cet engouement, les organismes proposant des missions dans le voyage dit «utile» se multiplient et un nouveau jargon est né : tourisme solidaire, participatif, écotourisme… Il est parfois dur de s’y retrouver ! Avant d’aller plus loin, commençons par la sémantique. L’écovolontariat, répond au désir de voyager autrement hors des sentiers battus.

À PROPOS DE L'AUTEURE

Laurence Dupont : Je suis une globetrotteuse et écolo convaincue. Ce guide est le fruit d'une aventure que j'ai vécue en 2006, intitulée le tour du monde de l'écovolontariat, lors de laquelle je me suis engagée au sein d'associations de protection de la planète. Depuis ce périple, je travaille à rassembler minutieusement le maximum d'informations sur les associations/structures auprès desquelles vous pouvez vous engager. J'ai également participé à l'élaboration de la charte de l'écovolontariat et tissé de nombreux liens avec les associations qui proposent des missions écologiques. Blogueuse référente dans le domaine, je poursuis l'aventure grâce à une communauté de plusieurs milliers d'internautes et aux lecteurs du Guide de l'écovolontariat.
LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie13 avr. 2020
ISBN9791023613841
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    Aperçu du livre

    Le guide de l'écovolontariat - Laurence Dupont

    1. L’écovolontariat, c’est quoi ?

    Désireux d’être utile, de s’engager pour l’environnement, de nombreux voyageurs choisissent désormais un tourisme alternatif, en France comme à l’étranger. Face à cet engouement, les organismes proposant des missions dans le voyage dit «utile» se multiplient et un nouveau jargon est né : tourisme solidaire, participatif, écotourisme… Il est parfois dur de s’y retrouver ! Avant d’aller plus loin, commençons par la sémantique. L’écovolontariat, répond au désir de voyager autrement hors des sentiers battus. Il est cependant à différencier :

    L’écovolontariat

    est à différencier

    de l’écotourisme

    L’écotourisme promeut la découverte et la protection du patrimoine environnemental et culturel. Lorsque vous choisissez un séjour d’écotourisme, une large partie du séjour est consacrée à l’observation de la flore et de la faune, mais vous ne travaillez pas. L’écotourisme est un concept apparu dans les années quatre-vingt, lorsque certains voyagistes ont pris conscience de l’impact du tourisme sur l’environnement des pays d’accueil. Une des premières définitions a été donnée en 1987 par le Mexicain Hector Ceballos- Lascurain, directeur de la commission écotourisme de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).

    Trois ans plus tard, en 1990, la Société internationale d’écotourisme (The inter- national ecotourism society, TIES) était créée. Cette ONG, dont l’objectif consiste à promouvoir et à encadrer l’écotourisme dans le monde, a sa déclinaison française, depuis 2005, avec l’Association française d’écotourisme. Elle précise que ce type de tourisme « favorise la protection des zones naturelles et veille au bien-être des populations locales en procurant des avantages économiques aux communautés d’accueil, aux organismes et aux administrations qui veillent à la préservation des zones naturelles ». Il existe quelques labels spécifiques à l’écotourisme comme « La Clé Verte », « Les gîtes Panda », « Station Verte » ;

    du tourisme équitable et solidaire

    En 2004, un comité de pilotage constitué de membres de l’Union nationale des associations de tourisme et de plein air (Unat) et d’associations de tourisme solidaire a défini le tourisme solidaire comme une activité qui met au centre du voyage l’homme et la rencontre. Les populations locales dans les différentes phases du projet touristique sont très impliquées et la répartition des ressources générées par cette activité est répartie le plus équitablement possible ;

    du tourisme responsable

    Le tourisme responsable ainsi que le tourisme durable englobent les principes du développement durable, à savoir le respect de l’environnement et des populations, appliqués au tourisme. Il s’agit d’un tourisme alternatif qui nécessite une réflexion personnelle. Il existe une certification pour un tourisme responsable basé sur un référentiel créé par l’association ATT (Association des tour-opérateurs thématiques). L’ATT regroupe les opérateurs du tourisme qui souhaitent œuvrer dans le sens d’un tourisme plus responsable et partageant des valeurs communes dans l’exercice de leurs pratiques professionnelles basées sur le respect, la solidarité et la qualité.

    du volontourisme

    Le volontourisme est aujourd’hui devenu un gros mot ! Contraction entre tourisme et volontariat, le volontourisme, qui ne répond à aucune charte, est un mot aujourd’hui employé pour dénoncer les dérives d’une forme de tourisme humanitaire, qui, soit dit en passant, est un non-sens. En effet, à plusieurs reprises, dans la presse, des reportages sont sortis sur les dérives de certains organismes qui proposaient aux vacanciers de partir en mission humanitaire dans des orphelinats au Cambodge. Des orphelinats qui étaient remplis de faux orphelins pour des raisons pécuniaires. Soyons clairs, l’écovolontariait n’est pas de l’humanitaire ! L’humanitaire est un domaine professionnel qui n’a rien à voir avec la détente et le voyage ! L’existence de ce guide vous servira à ne pas tomber dans le piège du volontourisme.

    Le point sur

    le volontariat

    Dans ce guide, je cite des organismes qui proposent des missions de volontariat comme le Service civique et le Service civique européen. Il ne s’agit pas d’écovolontariat, mais de volontariat officiellement défini et régi par un contrat. Cela peu intéresser les jeunes notamment qui souhaitent s’engager dans le long terme. Dans ce cas, vous êtes indemnisé.

    Le service civique

    Le service civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général, ouvert à tou.te. s les jeunes Français. es et étranger. e. s de 16 à 25 ans, sans condition de diplôme. Seule compte la motivation. La durée de ce volontariat varie entre 6 et 12 mois, à raison de 35 h par semaine. En vous engageant dans un service civique, vous contribuez au développement local et à la promotion du volontariat.

    Le/la volontaire reçoit une indemnité mensuelle à hauteur de 573 euros net par mois. Soit 467,34 € directement versés par l’État, quelle que soit la durée hebdomadaire de la mission et 106,31 € de prestation en nature ou en espèces (correspondant à la prise en charge des frais d’alimentation, d’hébergement ou de transports). Chaque volontaire participe à une formation civique et citoyenne et à la formation aux premiers secours PSC1.

    Le service civique européen

    Le Corps Européen de Solidarité - CES (connu auparavant comme Service Volontaire Européen) est une initiative de l’Union européenne qui vise à donner aux jeunes la possibilité de se porter volontaires en France ou à l’étranger pour une durée allant de 2 semaines à 12 mois. À ce titre, il permet aux volontaires d’être indemnisé. e. s durant leur période d’engagement. C’est aussi pourquoi, pour être éligible, la/le volontaire doit correspondre à certains critères.

    Conditions :

    Avoir entre 18 et 30 ans. Être légalement résident. e dans un des pays participant au programme.

    Aucune formation, expérience, diplôme ou connaissance linguistique ne sont requis.

    Le CES permet aux personnes ayant entre 18 et 30 ans, de se mettre au service d’un projet d’intérêt général (environnement, rénovation, animation, culturel, social, art), de vivre une expérience formatrice, d’apprendre une autre langue, de développer leur citoyenneté active, en faisant preuve de solidarité, dans un contexte interculturel.

    Le/la volontaire bénéficie d’une prise en charge totale sur place (hébergement, restauration, transport, couverture maladie et responsabilité civile) et d’une indemnité selon les pays. Il/elle peut être amené. e à contribuer au financement de ses frais de voyage.

    L’écovolontariat,

    un néologisme

    qui vient

    d’outre-manche

    Vous l’avez compris, l’écovolontariat n’est ni de l’écotourisme ni du tourisme solidaire et encore moins du volontourisme ! L’écovolontaire s’engage dans un projet de protection de la biodiversité et agit aux côtés de professionnels.

    L’écovolontariat est très empreint de la tradition anglo-saxonne. Les premiers séjours de volontariat international à vocation environnementale apparaissent aux États-Unis et en Angleterre. Très vite, les Anglo-Saxons n’hésitent pas à s’engager pendant leurs vacances afin de travailler pour la préservation de la biodiversité. Ils en retirent une expérience humaine enrichissante et professionnelle. Aucune compétence particulière n’est requise pour partir en mission : les jeunes Anglais et Américains y voient donc une opportunité professionnelle qu’ils pourront mettre en valeur dans leur future vie active.

    En France, les missions de bénévolat à l’étranger sont longtemps restées du domaine de l’humanitaire au sein duquel le volontaire est un professionnel. Le système anglo-saxon, qui consiste à s’engager en travaillant tout en participant financièrement, a eu du mal à faire son chemin dans les mentalités françaises. Mais aujourd’hui l’écovolontariat se développe largement dans l’hexagone.

    Une des premières associations françaises à avoir développé l’écovolontariat est A pas de Loup, connue aujourd’hui sous le nom Volontaire pour la nature.

    Voici quelle est sa définition de l’écovolontariat.  « L’écovolontariat désigne toute action bénévole de terrain (dans la nature) dans un but de préservation de l’environnement de protection ou de valorisation des espèces et des habitats naturels ». L’écovolontaire accomplit un acte citoyen utile au fonctionnement de nombreux programmes de conservation de la biodiversité.

    L’association « Volontaire pour la Nature » a longtemps différencié plusieurs catégories répondant à différentes actions :

    – Le chantier nature, pour une mission précise et ponctuelle ;

    – La mission, qui se déroule dans la durée et vient en assistance à un programme de conservation existant. Les volontaires complètent les équipes de personnels permanents dans leur travail quotidien et partent aux dates où ils le désirent, selon les possibilités de la structure d’accueil ;

    – Les sciences participatives où les participants sont autonomes et rejoignent un réseau d’observateurs d’un phénomène ou d’une espèce ;

    – Les ambassadeurs de la nature où les volontaires sont formés puis agissent en autonomie pour transmettre un message de protection de la nature ou d’écogestes.

    – L’écovolontariat de l’urgence qui fait appel à des volontaires expérimentés ou bien formés, qui interviennent en urgence sur des missions bien spécifiques.

    À la suite d’une longue réflexion menée entre « Volontaire pour la Nature » et la Fondation Nicolas Hulot, qui a créé la plateforme « J’agis pour la nature », un nouveau terme est apparu : le « bénévolat nature ». Pour les responsables de « J’agis pour la nature », l’écovolontariat est aujourd’hui un terme récupéré par des prestataires de voyages touristiques. « Pour nous, le bénévole n’a à payer que pour son logement et sa nourriture. Et encore, les frais qu’il engage ne doivent pas être importants. Le bénévole ne doit pas participer au financement du programme de recherche et encore moins au fonctionnement de l’association. Nous préférons donc utiliser le terme « bénévolat nature ». Parmi les structures et associations françaises proposant des missions, nous retrouvons ces deux conceptions de l’écovolontariat : l’une que l’on qualifiera de « à la française », où on retrouvera des missions de bénévolat en France et/ou de longues missions à l’étranger avec une faible participation financière, et l’autre, à l’anglosaxone, qui propose de nombreuses missions à l’étranger où l’écovolontaire apporte, en plus de sa bonne volonté ; une participation financière. Une participation financière qui est considérée comme un don à la biodiversité qui est, dans certains cas, encouragé par l’État français par l’intermédiaire de déduction fiscale.

    Après plusieurs années de tâtonnement, et de pratiques différentes au sein des différentes associations et structures, un collectif s’est réuni pour créer la charte de l’écovolontariat. Je vous conseille de lire attentivement cette charte, car elle vous donne les bases pour choisir les bonnes missions.

    La charte

    de l’écovolontariat

    Entre octobre 2013 et décembre 2014, un collectif coordonné par Cybelle Planète, dont eco-volontaire.com/Cap sur la Terre fait partie, a mené un débat démocratique afin de proposer une définition du terme ECOVOLONTARIAT, et de proposer une CHARTE ÉTHIQUE.

    395 personnes ont participé à l’élaboration de cette charte : écovolontaires, structures d’écovolontariat, professionnels du tourisme, citoyens engagés…

    Le débat a pris en compte l’avis de tous, sans restriction, et les résultats sont le reflet de la pensée collective.

    Définition de l’écovolontariat

    « L’écovolontariat est une action solidaire et participative qui consiste à aider, durant son temps libre, un projet lié à la préservation et à la valorisation de la diversité animale, végétale, environnementale, et culturelle. L’écovolontaire est un citoyen engagé et bénévole et ne peut, à ce titre, recevoir de contrepartie financière pour son action. » Cette définition est le fruit d’un débat d’une année, avec 395 personnes, toutes concernées par cette activité : écovolontaires, structures d’écovolontariat, professionnels du tourisme, citoyens engagés, voyageurs, étudiants, représentants d’associations. L’écovolontariat s’insère dans une démarche éthique forte, à laquelle les participants s’entendent adhérer totalement. Cette charte a pour but de proposer les principales clés de réflexions qui devront être menées en amont de la mise en place d’une mission d’écovolontariat, et respectées par les organismes signataires.

    Engagement numéro 1 :

    Transparence sur l’utilisation de la contribution financière des écovolontaires

    Dans le cas où les écovolontaires contribuent financièrement à leur mission, l’organisateur s’engage à afficher une totale transparence sur l’utilisation de l’argent versé. Cela implique le détail du pourcentage du montant revenant au projet d’accueil, à l’organisateur, et le cas échéant à un intermédiaire, et le pourcentage du montant dédié à l’hébergement et à la nourriture des écovolontaires

    Engagement numéro 2 :

    Communication objective sur les missions d’écovolontariat

    L’organisateur s’engage à donner une information honnête, explicite et objective sur la ou les missions qu’il propose. Cette information doit prendre en compte et détailler :

    > Le programme de recherche ou de conservation, notamment les objectifs, la méthodologie, et si possible les résultats et publications.

    > L’implication des écovolontaires dans le projet et leur encadrement,

    > Les retombées sociales, économiques et écologiques, notamment :

    – L’implication des populations locales et l’impact sur la collectivité,

    – L’impact de la mission sur l’économie locale,

    – L’impact écologique de la mission.

    Engagement numéro 3 :

    Préparation des écovolontaires à la mission

    L’organisateur s’engage à mettre en place une préparation préalable au départ des écovolontaires, afin :

    > d’optimiser leur immersion culturelle,

    > de clarifier le sens de leur implication au sein du projet d’accueil,

    > d’informer les écovolontaires sur leurs conditions de participation (hébergement, confort, organisation du voyage).

    Cette préparation peut prendre la forme d’une documentation, d’une rencontre, ou tout autre support adapté.

    Engagement numéro 4 :

    Limitation de l’impact

    environnemental des missions

    L’organisateur s’engage à estimer et à limiter, autant que possible, l’impact environnemental de la mission qu’il propose, et à donner accès à cette information aux écovolontaires.

    L’organisateur s’engage également à mettre en place des actions visant à diminuer ces impacts, par exemple :

    > recommandations aux écovolontaires sur les éco-gestes à mettre en place,

    > recommandations sur les programmes de compensation des émissions de CO2,

    > adaptation de la durée minimale de la mission en fonction de son éloignement (équilibre entre les bénéfices territoriaux dus à la mission et l’impact écologique dû au déplacement).

    Engagement numéro 5 :

    Recueil des retours d’expérience des écovolontaires

    L’organisateur s’engage à recueillir les expériences des écovolontaires (exemple : témoignages, compte-rendu) et à les publier. De plus, dans la mesure du possible, l’organisateur s’engage à mettre en relation les anciens et les futurs écovolontaires.

    Engagement numéro 6 :

    Évaluation régulière des projets

    L’organisateur s’engage à effectuer une évaluation régulière des projets qu’il propose aux écovolontaires basée sur :

    > la cohérence du projet initial et avec son contenu actuel,

    > la prise en compte des témoignages des écovolontaires sur le projet,

    > les résultats éventuels,

    > les projets en développement.

    Engagement numéro 7 :

    Valorisation de la participation

    des écovolontaires

    L’organisateur s’engage à publier, sur une base régulière, des comptes-rendus sur les actions et les résultats du projet et sur les réalisations auxquelles les écovolontaires ont participé lors de leur mission.

    Engagement numéro 8 :

    Prise en compte du bien-être animal et de l’utilisation des espèces.

    L’organisateur s’engage à refuser toute activité annexe portant sur l’utilisation d’animaux sauvages à des fins récréatives (exemple : nage avec les dauphins, cirques, dressages, nourrissages à des fins touristiques…).

    Dans le cas de refuges animaliers, l’organisateur s’engage à ne proposer que des projets dont la priorité est de réintroduire les animaux dans leur milieu naturel et qui ne gardent ces animaux en refuge que lorsque leur réintroduction s’avère impossible.

    La charte des

    écovolontaires

    En 2018, quelques années après la mise en place de la charte de l’écovolontariat, un nouveau collectif s’est réuni, pour, cette fois-ci, élaborer une charte des écovolontaires. Suivant le même principe de la charte de l’écovolontariat, elle a été élaborée selon les principes de la consultation citoyenne. Écovolontaire/Cap sur la Terre était présent lors d’une des dernières étapes, au salon du tourisme solidaire qui s’est déroulé à Grenoble les 1 et 2 décembre 2018.

    Engagement 1 :

    CHOISIR EN TOUTE CONSCIENCE

    Hormis les critères de choix personnels, l’écovolontaire s’engage à s’informer sur les différentes pratiques de l’écovolontariat et à choisir une mission d’écovolontariat en accord avec la charte éthique de l’écovolontariat.

    Engagement 2 :

    S’ENGAGER PLEINEMENT

    Avant de s’inscrire à une mission, l’écovolontaire s’engage à s’informer sur les conditions d’accueil et de participation qu’il rencontrera au sein du projet.

    L’écovolontaire s’engage également à évaluer de manière réaliste et transparente si ses capacités physiques et mentales répondent aux exigences requises par le projet.

    Engagement 3 :

    PRÉPARER SA MISSION POUR ÊTRE PLUS EFFICACE SUR PLACE

    Avant son départ pour une mission d’écovolontariat, le participant s’engage à s’informer sur le projet, les conditions géographiques et climatiques, ainsi que sur le contexte culturel, économique, et social dans lequel s’inscrit sa mission ; le participant s’engage également à participer à une formation de préparation si cette dernière est proposée par la structure d’écovolontariat.

    Engagement 4 :

    PARTICIPER DANS LE RESPECT

    L’écovolontaire est conscient d’être un invité au sein du projet et à se comporter avec toute la sensibilité voulue à l’égard de son hôte, dans le respect des instructions relatives à la sécurité, des animaux et de l’environnement, et aux règles de vie collectives.

    L’écovolontaire saura renoncer, le temps de sa mission, à son confort et à ses habitudes, et à s’adapter aux conditions d’accueil et à son nouvel environnement en respectant les coutumes et les règles socioculturelles locales.

    Engagement 5 :

    PARTAGER ET TOLÉRER

    L’écovolontaire s’engage à vivre et à partager son expérience avec les autres participants et/ou membres du projet. Il est un acteur au sein du projet et partage avec lui son expérience et ses

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