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Dragon Dodgers
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Livre électronique122 pages1 heure

Dragon Dodgers

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À propos de ce livre électronique

La vie sur terre, la mort dans le ciel.

Les Dragons règnent sur la terre et l’humanité se cache sous ses profondeurs. Seuls quelques braves osent traverser les grands espaces – les Surface Runners, les Explorateurs de Surface.

Enrig de Saggad se languit de quitter sa maison sous terre, de chercher l’aventure et la liberté à la surface, loin des grottes de son enfance et des réprimandes de sa mère perturbée. Rejoindre les Guetteurs semble prometteur, mais ce dont il rêve vraiment, c’est de devenir Explorateur de Surface, d’éviter les Dragons et de traverser le pays à la recherche de trésors et de gloire. C’est un bien grand rêve pour un garçon aussi jeune, mais bientôt, le hasard place sur sa route les Esquiveurs de Dragons, une Compagnie d’Explorateurs de Surface partis pour une mission très spéciale. Enrig sera-t-il autorisé à se joindre à eux ? Et s’il l’est, trouvera-t-il autre chose que la mort ?

LangueFrançais
Date de sortie2 déc. 2020
ISBN9781071576724
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    Aperçu du livre

    Dragon Dodgers - V. R. Cardoso

    V.R. Cardoso

    Dragon Dodgers – Les esquiveurs de dragons (Prologue des Plaies du ciel)

    Copyright © 2014 by V.R. Cardoso

    Tous droits réservés. La reproduction, l’enregistrement ou la transmission de tout ou partie de cet ouvrage sur quelque support ou par quelque moyen – électronique, mécanique, par photocopie, enregistrement, scannage ou autre méthode - ne saurait être permis sans l’autorisation écrite de l’auteur. La reproduction de cet ouvrage, sa publication sur un site Internet ou sa diffusion par tout autre moyen sans autorisation est réputée illégale.

    Ce roman est une œuvre de fiction. Les noms, personnages et événements décrits dans cet ouvrage sont le fruit de l’imagination de l’auteur. Toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé est purement fortuite.

    Sixième édition

    Edité par Jack Lartin

    Table des matières

    ––––––––

    Carte de l’Arkhémie

    Le Guetteur et le Coureur

    Le contrat

    Le désaccord

    L’accord

    Le départ

    L’arme secrète

    Les Montagnes Shamissai

    La chasse

    Le héros

    L’histoire du monde de l’Arkhémie continue

    Quelques liens pour mieux me connaître :

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    Également par V.R. Cardoso

    Le chasseur de dragons et le Magicien

    L’ombre des Dieux déchus

    Carte de l’Arkhémie

    Veuillez cliquer pour consulter une version haute résolution de cette carte

    1

    Le Guetteur et le Coureur

    Enrig poursuivait Merriqh à travers le couloir, évitant des paniers tressés, des cruches, et même des ouvriers sur son chemin. Ses bras râclaient les parois de roche brute et il sentait l’odeur de la pierre humide à chacun de ses halètements.

    - Merriqh ! appela-t-il. Merriqh, attendez.

    Il fut contraint de ralentir lorsqu’il atteignit le vestibule de sortie. Par chance, Merriqh y fut lui aussi obligé. La pièce était remplie d’ouvriers. Un tas de mendiants affamés, suffisamment désespérés pour risquer leurs vies à la surface pour une dizaine de Spades d’or.

    - Vous devez m’emmener, dit Enrig.

    - Non, pas du tout, répondit Merriqh.

    Le Grand Chambellan du roi était un homme dégarni qui avait gagné ses trois cicatrices et sa claudication à l’époque où lui-même avait été Guetteur. Enrig ravala un juron. Il faisait de son mieux pour ne pas paraître insistant, mais il savait pertinemment qu’il ne donnait pas le change.

    - Oh que si. Vous avez besoin de moi.

    - Pourquoi ?

    Merriqh examina un tas de caisses vides puis autorisa un groupe d’ouvriers à les emporter.

    - Vous n’êtes encore qu’un enfant, et vous êtes trop lent pour être Guetteur.

    - Non, ce n’est pas vrai ! dit Enrig. Ugas est plus gros qu’un taureau, et vous prétendez qu’il est plus rapide que moi ?

    - Hé ! hurla Ugas de l’autre bout de la pièce. Je t’entends, sale morveux.

    Enrig l’ignora.

    - Et j’y vois mieux que la plupart des autres, en plus.

    - Conneries ! s’écria quelqu’un derrière Ugas.

    À quelques exceptions près, le groupe de Guetteurs que Merriqh employait n’était qu’un tas de tire-au-flanc surpayés. Même le Grand Chambellan le savait. Ils s’étaient rassemblés dans l’angle tout près de la sortie, car ils seraient les premiers à quitter la sécurité du sous-sol.

    - Ah oui ? demanda Enrig. L’automne dernier, qui a repéré ce dragon le troisième jour des récoltes ?

    Pendant quelques instants, personne ne lui répondit.

    - C’est vous, céda Merriqh.

    - Exactement. Et c’était moins une, parce que c’était son tour de garde, dit Enrig en désignant un Guetteur prénommé Téric.

    - Vas au diable, gamin ! grommela Téric. Il faisait plus noir que dans mon cul.

    Enrig lui adressa une fin de non-recevoir d’un geste de la main.

    - Vous cherchez des prétextes, dit-il à Merriqh, très bien. Continuez comme ça. Mais si vous cherchez des Guetteurs qui savent vraiment repérer les dragons, donnez-moi une place.

    Merriqh observa son équipe de Guetteurs récalcitrants puis leva les yeux vers un conduit de ventilation. Ils étaient si proches de la surface qu’il pouvait voir le soleil percer à travers, comme un gosse curieux qui regarde à travers le trou d’une serrure.

    - J’ai promis à votre mère de refuser, dit-il à voix basse.

    Enrig écarquilla les yeux.

    - Vous êtes sérieux ? dit-il.

    - C’est votre mère ! répondit Merriqh. Elle s’inquiète pour vous.

    - Elle ne m’a même pas reconnu ce matin.

    Merriqh était déconcerté.

    - Par le Souffle de Fyr... À ce point ?

    Enrig avait tout juste quatorze ans, mais il semblait plus âgé, plus sec, comme si on lui avait ôté toute trace d’enfance.

    -Ça va mieux quand elle cuve, répondit-il. Vous me le donnez ce boulot ou pas ?

    - Très bien, dit Merriqh. Je suppose que je peux ajouter une seconde paire d’yeux au Poste de Guet du nord-ouest.

    Un râle collectif de contestation s’éleva du groupe de Guetteurs, mais l’un d’eux avança d’un pas et saisit amicalement Enrig par les épaules.

    - Allez, petit cousin, tu pourras observer mon ciel pendant que je ferai un petit somme.

    Il s’appelait Cavill, il était grand et blond, tout le contraire d’Enrig. Il frotta les cheveux d’Enrig qui le repoussa en souriant.

    - Allez, bande de fainéants, s’écria Merriqh, cette récolte ne va pas se faire toute seule. C’est parti !

    * * *

    Le manteau gris de Targon flottait autour de lui comme une cape. Une boue épaisse lui collait aux bottes à mesure qu’elles piétinaient le sol de la forêt. Le soleil avait déjà dépassé la cime des arbres et il la sueur qui commençait à perler sur son front lui indiquait que les températures grimpaient. Il s’arrêta, abaissa l’écharpe qui lui couvrait la bouche et ôta sa capuche, puis siffla en levant un poing fermé.

    - Tout le monde se change, ordonna-t-il.

    Autour de lui, vingt silhouettes se défirent de leurs manteaux. La noirceur du groupe fut remplacée par un mélange coloré de vêtements de cuir qui dissimulaient péniblement leurs peaux brunes couvertes de tatouages.

    L’un des hommes s’avança vers Targon.

    - Capitaine, appela-t-il.

    Il s’appelait Nasur, il était gigantesque et ses épaules étaient plus larges que la plupart des portes. Sa barbe rousse tressée tombait sur son énorme poitrail.

    - Les hommes sont épuisés, nous devrions nous reposer.

    - Sornettes, répondit Targon et retirant à son tour son manteau. Nous devrions atteindre les hauteurs de la ville dans l’heure. Les hommes peuvent courir encore un peu.

    - Nous n’y sommes jamais allés, comment pouvez-vous en être aussi certain ?

    Targon sortit un morceau de parchemin coloré.

    - La carte est exacte. Elle nous a conduits jusqu’ici sans se tromper, pourquoi serait-ce différent pour les deux derniers kilomètres ? De plus, quel imbécile pourrait louper la plus grande ville de l’Est ?

    - Si cette ville est si grande, elle ne bougera certainement pas. Prenons un peu de repos.

    - Jamais de la vie.

    Targon rangea la carte dans sa poche.

    - Nous y sommes presque, Nasur. Nous sommes si près que je peux déjà voir cet or.

    - Ravi de l’entendre, parce que personne d’autre dans la compagnie n’a aperçu la moindre pièce depuis des semaines...

    Targon s’agenouilla et replia proprement son manteau dans son sac à dos.

    - Très bien ! hurla-t-il en se relevant. Fini de bâiller aux corneilles. Nous y sommes presque, alors, on accélère la cadence.

    * * *

    Le

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