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Influences: Préface de Josée Boudreault
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Influences: Préface de Josée Boudreault
Livre électronique268 pages3 heures

Influences: Préface de Josée Boudreault

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À propos de ce livre électronique

À travers ce récit à la fois biographique, initiatique et anecdotique, Jean-François Baril nous montre une facette plus humaine et intime de sa personnalité. Usant d’humour et de profondeur, il présente un message qui saura rejoindre chacun d’entre nous. Influences est en effet non seulement
l’histoire de l’humoriste et animateur que nous connaissons si bien, mais celle de toute une population qui se souvient, se questionne parfois, et cherche à trouver sa place dans cette société folle qui nous mène.

Depuis ses débuts à l’École nationale de l’humour vers son aventure avec les Mecs Comiques, en passant par Caféine et La guerre des clans, Jean-François Baril proposera des réflexions qui vous feront prendre conscience des influences que nous avons sur les autres.
LangueFrançais
Date de sortie26 sept. 2018
ISBN9782897867850
Influences: Préface de Josée Boudreault

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    Aperçu du livre

    Influences - Jean-François Baril

    Copyright © 2018 Jean-François Baril

    Copyright © 2018 Éditions AdA Inc.

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

    Éditeur : François Doucet

    Révision linguistique : Féminin Pluriel

    Correction d’épreuves : Émilie Leroux, Myriam Raymond-Tremblay

    Conception de la couverture : Guillaume Provost

    Mise en pages : Guillaume Provost

    Photographies de la couverture : Matthieu Fortin, Guillaume Provost

    Photographies de l’intérieur : Archives personnelles de Jean-François Baril

    Photographie de Josée Boudreault : Isabelle Vaillancourt

    Photographie de la page 225 : Charles Grégoire

    ISBN papier 978-2-89786-783-6

    ISBN PDF numérique 978-2-89786-784-3

    ISBN ePub 978-2-89786-785-0

    Première impression : 2018

    Dépôt légal : 2018

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque et Archives Canada

    CD Audio

    Enregistrement et réalisation : Louis Lachance

    Narration : Jean-François Baril, Josée Boudreault et Alex Perron

    Éditions AdA Inc.

    1385, boul. Lionel-Boulet

    Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada

    Téléphone : 450 929-0296

    Télécopieur : 450 929-0220

    www.ada-inc.com

    info@ada-inc.com

    Diffusion

    Participation de la SODEC.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Baril, Jean-François, auteur

    Influences / Jean-François Baril.

    Doit être accompagné d’un disque compact.

    ISBN 978-2-89786-783-6

    1. Baril, Jean-François. 2. Influence (Psychologie). 3. Humoristes québécois - Biographies. 4. Animateurs de télévision - Québec (Province) - Biographies. I. Titre.

    Préface de josée boudreault

    Présentation

    Influence 1 — Don de soi

    Influence express Au bon moment

    Influence 2 — Probabilités

    Influence express Qui l’eût cru

    Influence 3 — Le plus grand des hasards

    Influence express Ainsi de suite

    Influence 4 — De fil en aiguille

    Conclusion

    Préface de

    Josée Boudreault

    Lorsque Jean-François m’a expliqué le concept de son livre, j’ai tout de suite compris pourquoi il me demandait d’en écrire la préface. Je suis rapidement tombée amoureuse de sa réflexion sur les petits hasards de la vie qui peuvent faire toute la différence, sur la façon dont des événements qui semblent complètement anodins peuvent souvent affecter le cours de notre histoire.

    J’en parle en conférence, car la vie telle que je la connais maintenant est possible grâce à un de ces moments.

    Lorsque Louis-Philippe, mon chum, était adolescent, il caressait le rêve d’aller un jour étudier dans une université américaine. Déjà en secondaire un, il travaillait très fort pour trouver des informations sur tous les collèges. Un travail pas si facile quand on vit à Trois-Rivières dans un monde pré-internet.

    Un jour, il tombe sur un magazine qui contient le nom de toutes les universités américaines avec leur adresse. C’était Le spécial : Guide des universités américaines du U.S. News ! Dans le présentoir à revues du Snack Bar Normanville ! Quelles sont les chances que mon chum tombe là-dessus à cet endroit-là ?

    Pour lui, c’est un trésor ! Il l’achète et se met à le feuilleter de façon compulsive. Pendant des mois, il écrit à des écoles pour recevoir des brochures, brochures qu’il garde encore dans une grosse boîte à la maison. Il en rêvait, même si chaque dépliant qu’il recevait, il réalisait qu’il n’aurait jamais les moyens de se payer cette éducation. Sur une période de cinq ans, ce projet est disparu lentement ; comme ça arrive trop souvent, la réalité a fait son travail de grand « effaceur de rêves ».

    Ce qui est resté de cette obsession de jeunesse, c’est un grand intérêt pour les universités américaines. Lorsqu’il est allé à Los Angeles, il a visité l’UCLA. Lorsqu’il était à Boston, il a fait son petit tour à Harvard. Il s’est acheté une tasse avec le mot Harvard écrit dessus… Quand il boit un café, j’ai l’impression qu’il pense que ça le rend plus intelligent.

    Il a fait le deuil de ce rêve lorsqu’il était au cégep et il croyait sûrement que tout ça n’avait été qu’une grande perte de temps. Pourtant, une personne clairvoyante aurait pu lui expliquer qu’un jour, ce « temps perdu » allait sauver sa femme. Eh oui ! Car c’est ce qui est arrivé environ 25 ans plus tard.

    Le 30 juin 2016, ma famille et moi roulons vers Virginia Beach, où nous avions loué un condo sur le bord de la plage pour deux belles semaines. Nous avons 15 heures de route à faire et, puisque les enfants et moi n’aimons pas rouler trop longtemps, mon chum planifie un trajet tranquille. Il nous annonce que nous prendrons trois jours pour faire le trajet et que nous arrêterons à différents endroits pour visiter des sites touristiques en chemin. Il avait pensé à tout pour rendre le voyage agréable pour tout le monde.

    La première journée, nous arrêtons magasiner dans des outlets, nous nous amusons, et après environ cinq heures de route, je commence à me fatiguer. Mon chum regarde les prochaines villes sur notre route et remarque que nous nous approchons de la ville de Princeton, au New Jersey, où se trouve la grande université du même nom. Princeton est une des plus grandes universités aux États-Unis, d’une réputation semblable à Harvard.

    Mon chum décide donc de s’y arrêter, se disant que nous pourrons aller souper et marcher autour de ce vieux bâtiment qui date de 1746. Après un bon souper sur une terrasse, nous allons nous coucher à l’hôtel. C’est cette fameuse nuit, 1er juillet 2016, que j’ai eu mon AVC.

    Lorsque les ambulanciers sont arrivés, ils ont demandé à mon chum d’où nous venions et ce que nous faisions dans le coin. Il a répondu que nous nous rendions en Virginie et que nous avions arrêté par hasard pour visiter l’université. L’ambulancier ne revenait pas de notre chance, que nous choisissions cette ville au hasard alors que nous aurions facilement pu rouler encore 30 minutes et choisir un tout autre endroit. Car savez-vous quoi ? L.-P., grâce à son amour des universités, avait sans le savoir choisi l’hôtel le plus près possible d’un hôpital de recherche qui se spécialise en AVC et maladies de cœur.

    Mon AVC est arrivé durant la nuit, il était donc trop avancé pour que je reçoive un anticoagulant pour dissoudre le caillot. C’est le genre d’AVC qui nécessite une opération plus complexe, qui consiste à retirer le caillot à l’aide d’un cathéter en passant par une artère que l’on infiltre par la hanche.

    Au Québec, cette opération ne peut être faite qu’à l’hôpital Notre-Dame à Montréal et à L’Enfant Jésus à Québec. Nous étions donc plus près d’un hôpital qui pouvait me sauver la vie que lorsque nous sommes chez nous à Boucherville. Nous avons fait cinq heures de route pour nous rapprocher d’un hôpital pour me sauver.

    Les ambulanciers nous ont expliqué que si nous avions roulé une heure de plus, on m’aurait emmenée dans un hôpital de la région où nous étions rendus et, voyant la gravité de mon AVC, on m’aurait ensuite transférée à l’hôpital où nous étions, là, tout de suite. Tout ce temps perdu aurait aggravé les dommages et je ne serais pas du tout la même aujourd’hui. Je ne serais peut-être même plus là pour vous raconter mon histoire.

    Le concept de Jean-François me parle et je suis sûre que vous aussi, en lisant ce livre, découvrirez à quel point certains événements anodins de votre vie ont fait toute la différence. Je trouve que savoir reconnaître ces petits événements nous fait réaliser la chance qu’on a dans la vie, nous donne le goût de dire merci. Parce que la vie qu’on a et qu’on aime aurait tellement pu être toute autre… Imaginez si mon chum avait réalisé son rêve d’aller à sa fameuse université… Quelle serait notre vie si nous ne nous étions jamais rencontrés ?

    Bonne lecture !

    Josée Boudreault

    PRÉSENTATION

    Pourquoi ce livre ?

    Vous m’avez fait confiance ; vous avez choisi de passer du temps en ma compagnie. Je m’efforcerai donc d’être le plus divertissant possible et, qui sait, peut-être que j’influencerai votre vie de différentes façons.

    Certains d’entre vous me connaissent déjà, puisque j’œuvre dans le domaine artistique, sur scène, à la télévision et à la radio depuis une vingtaine d’années. D’autres n’ont aucune idée de qui je suis, alors je me présente : je m’appelle Jean-François, j’ai 41 ans, je suis marié, père de deux adorables enfants. J’aime le sport, la pêche, le vin, j’aime rire et m’amuser. Bien que je pense être authentique, simple et sensible, je suis aussi capable d’être nostalgique, inquiet, tristounet à mes heures. De plus, il m’arrive fréquemment de manquer de confiance en moi, comme en ce moment, puisque je dois me décrire et que ça me rend mal à l’aise.

    Je suis aujourd’hui un être humain et un artiste plus complet, plus défini, plus assumé que celui qui est arrivé dans vos téléviseurs il y a une quinzaine d’années. J’ai envie de partager avec vous des anecdotes et des réflexions sur diverses facettes du quotidien. De vous montrer que celui que vous connaissez comme étant le jeune des Mecs Comiques ou l’animateur de jeux-questionnaires est plus complexe, plus réfléchi, plus profond. Un livre, c’est plus intime. Ça me permettra de m’ouvrir à vous, de vous toucher et de vous divertir d’une façon différente. Ce livre est parsemé de tranches de vie qui vous rappelleront probablement les vôtres, de prises de position avec lesquelles vous serez peut-être en désaccord — et c’est parfait comme ça, puisque je ne suis ni meilleur ni plus intéressant que vous. Sans me prendre trop au sérieux, ma mission est simple : vous faire voyager dans mon univers, vous faire rire à l’occasion, tout en essayant de vous faire réaliser l’influence que nous avons sur les autres, le poids de nos décisions sur leur vie.

    Comment j’en suis venu à écrire un livre

    Je pense avoir un bon sens de l’observation ; j’aime inventer et raconter des histoires. Jusqu’à maintenant, je m’étais servi de cette aptitude surtout pour développer des animations, des concepts, des textes ou des spectacles humoristiques. J’affectionne la satire et la dérision, particulièrement pour désamorcer les situations gênantes et inconfortables. C’est probablement pour cette raison que je blague présentement avec mon entourage en proclamant que je suis désormais un écrivain, ou mieux, un auteur avec un grand o ; qu’étant un Grand de la littérature, j’ai besoin de temps dans le bois pour me ressourcer, foulard au cou et thé à la main…

    Cet humour, vous l’aurez compris, c’est une façon de ne pas me prendre au sérieux, de ne pas admettre que j’ai, en moi, le syndrome de l’imposteur. Je ne suis pas Ken Follet ou Marie Laberge. Je ne suis pas psychologue ou conférencier. Je suis un artiste, un petit gars de Maskinongé, tout simple… Alors pourquoi écrirais-je un livre ?

    Je me souviens de cette discussion téléphonique, en novembre 2017, avec François, le patron d’AdA, ma maison d’édition. Je ne le connaissais pas, ne lui avais jamais parlé, mais il m’avait envoyé un mot par Messenger pour me demander de l’appeler pour un projet :

    Il avait vu juste : dans cette partie de BattleshipMD entre un artiste peu confiant et un éditeur motivé, j’étais touché, coulé !

    Je suis d’abord et avant tout un raconteur. Lorsque l’on raconte des histoires, il est primordial de bien la situer dans le temps, de bien définir l’état d’esprit des personnages en place. Puis débute le récit, et le raconteur part dans une direction jusqu’à ce que cette idée l’amène sur une autre piste, et ainsi de suite. Ce livre, je l’ai écrit comme une histoire, avec ses digressions, son coq-à-l’âne, ses imperfections, mais, surtout, avec franchise. Faisons ensemble un premier saut dans le temps, un premier voyage dans le passé.

    Je vous ramène en mai 2017, alors que je défile sur le tapis rouge du gala Artis, en compagnie de mon fils. Ce gala récompense les artistes de la télévision selon les votes du public. Je suis en nomination pour la troisième fois consécutive dans la catégorie animateur de jeux pour mon travail à La guerre des clans. Je suis toujours un peu intimidé devant les nombreux photographes qui nous bombardent des flashs de leur appareil photo, nous laissant croire que nous sommes des vedettes. Par contre, cette fois, je savoure pleinement le moment, puisque j’ai travaillé fort pour établir mon émission, qui en est à sa huitième saison. Je sais que je ne gagnerai pas le précieux trophée, mais ça ne m’empêche pas de me sentir privilégié d’être parmi les chouchous du public.

    Comme vous le constatez, tout va bien pour moi. À quelques semaines de mes vacances estivales, j’ai l’impression d’avoir réussi à déposer les deux dernières cartes en haut de mon château. Cependant, la vie nous réserve bien des surprises. Deux semaines après le gala, la chaîne V annonce le retrait de mon émission de télévision. Cinq semaines plus tard, je perds aussi mon show de radio. Deux petits coups de vent ont suffi pour que mon château de cartes s’écroule. Occupé par mes deux quotidiennes à l’horaire depuis quelques années, je n’ai pas pris le temps de développer des concepts et de préparer la suite de ma carrière. Pour la première fois depuis 1999, je me retrouve sans emploi. Mon agenda ressemble au calendrier de l’avent de mes enfants le 24 décembre : un paquet de dates, avec rien dedans.

    Ma conjointe et moi avons pris la décision de suivre le plan initial pour les vacances familiales. Après tout, nous avions loué un chalet, ma blonde avait obtenu ses semaines de congé et, pour être honnête, je suis fatigué et j’ai grandement besoin de ces vacances. Je dois vous avouer également que, me retrouvant sans emploi, il m’arrive d’être grognon, mélancolique, triste et inquiet au bord du feu au chalet. Grâce aux enfants, aux amis et aux activités, j’en arrive à oublier ma situation précaire et à m’amuser… Jusqu’au moment où la dame à la crémerie ou le monsieur du mini-putt me disent : « Aye, c’est pas drôle ce qui t’arrive. Tu vas faire quoi ? Avec deux enfants en plus… Faque là, tu travailles pas pantoute ? » Je réalise qu’être une personnalité publique permet d’étaler, aux yeux de tous, notre bonheur et nos succès, mais aussi nos échecs et nos mauvaises passes, ce qui est dur sur l’orgueil.

    Septembre arrive. Ma blonde reprend le travail et les enfants retournent à l’école. Soudainement, c’est moins drôle. Beaucoup moins palpitant. Lundi matin, premier jour de classe. Il n’est que 9 h 30 et j’ai terminé la vaisselle du déjeuner, fait les lits, lu La Presse Je me dis que ces activités devraient m’occuper pour la semaine et, qui sait, peut-être que le téléphone sonnera pour un petit travail pendant ce temps-là.

    Pendant mon entraînement ou mes menus travaux, mon iPhone n’est jamais bien loin, car j’écoute de la musique. Ça me permet aussi de le surveiller et de prendre mes courriels, au cas où l’on me demanderait de travailler sur un nouveau projet. Malheureusement, je ne reçois pas d’appels pour des contrats d’animation, mis à part pour des événements-bénéfices et des collectes de fonds. Annuellement, j’accepte l’animation bénévole de quelques soirées qui permettent d’amasser des sous, ça me fait plaisir. C’est flatteur de m’en faire proposer autant. Le problème, c’est que ça ne peut pas être mon travail principal non plus ! Surtout avec des adolescents qui dévorent tout ce qu’ils trouvent de comestible à la maison.

    Ça me fait penser : la cuisine, quel bon flash ! J’ai consacré la dernière semaine de septembre à cuisiner pour ma gang : une sauce à spaghetti, une soupe Noces à l’italienne, un chili, des pâtés au poulet. Ils auront de bons repas dans leur boîte à lunch et nous aurons des repas préparés, si jamais l’ouvrage reprend.

    Début octobre, je reprends l’entraînement quotidien, en faisant un peu plus attention, et je décide de me remettre à l’écriture, puisque j’ai un cahier de notes bien rempli d’idées potentielles. J’ai toujours été comme ça : c’est lorsque mon corps est occupé à faire quelque chose de machinal, de manuel, de physique, comme couper le gazon ou teindre le patio, que mon imagination s’emballe et crée. Je me souviens, jeune, d’avoir pondu mon numéro d’entrée à l’École nationale de l’humour pendant que j’épluchais des patates, poche après poche, au casse-croûte Chez Julie.

    Six livres en moins, l’énergie renouvelée par un horaire plus normal, je m’installe à l’ordinateur pour développer les flashs que j’ai eus ces dernières semaines. C’est parti : un jeu-questionnaire, une série

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