À propos de ce livre électronique
Avec un passé aussi horrifiant que celui de Sydney, on comprend qu'il lui soit difficile de s'attacher à quelqu'un, car au plus profond d'elle elle se croit indigne d'être aimée, indigne du bonheur. Pourtant, le jour où le charmant Coen entre dans sa vie, qu'il la bouscule, la charrie, tout en la séduisant, elle ne réussit pas à le repousser…
Alors elle l'accepte.
Grâce à la profonde amitié qui s'en est suivie, l'amour qui est né entre eux n'en est que plus puissant. Coen est rapidement devenu son ancre, son repère, son univers tout entier. Il lui apprend à surmonter ses faiblesses, à s'armer de force, à s'endurcir au quotidien. Et tout naturellement, il occupe une place très spéciale dans son cœur.
Elle s'inquiète toutefois : comment réagira-t-il en apprenant la vérité sur son passé ? Relèvera-t-il ce nouveau défi, ou lui tournera-t-il le dos en préférant la laisser se débrouiller toute seule ? Consentira-t-il à rester à ses côtés, et à se battre pour elle ?
Braveront-ils ensemble les flots du destin ?
E. L. Todd
E. L. Todd was raised in California where she attended California State University, Stanislaus and received her bachelor’s degree in biological sciences, then continued onto her master’s degree in education. While science is interesting and a hobby, her passion is writing. After writing novels as a small child, her craft grew until she found the confidence to show her closest friends—which is how Only For You, the first installment of the Forever and Always series, and the Soul Saga series began. When she isn’t reading or writing, she is listening to indie rock music. Her current favorite artist is Mumford and Sons, whom she credits most of her inspiration for her novels. She also enjoys running and swimming, as well as working as a high school teacher. She also works as an assistant editor at Final-Edits.com. She has an unusual obsession with dogs, even though she doesn’t own one, and her favorite vacation spot is Disneyland, which she visits several times a year. The most important aspect of her life is her friends, whom contributed so much time and energy into all of her novels. According to E. L. Todd, “Without them, Only For You and Soul Catcher never would have come to fruition. I am theirs forever.”
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Aperçu du livre
Braver les flots - E. L. Todd
1
Sydney, encore endormie, se frotta les yeux.
— C’est quoi que je sens, dis-moi ? Mes provisions qui partent en fumée… ?
Coen lui sourit en posant des assiettes sur la table.
— Non. J’ai dû faire des courses. Tes placards étaient vides.
Elle s’approcha doucement de la cuisine et considéra d’un œil peu vif les pancakes, les œufs et le bacon sur la table.
— On a de la compagnie ?
— Non, mais il faut que tu manges.
— Tout ça ?
— Tu as perdu du poids, je le vois. Tu dois t’alimenter.
— J’adore manger, ce n’est pas le problème.
— Alors c’est que ton métabolisme est parti en vrille.
— Je déprimais, c’est tout…, murmura-t-elle tristement.
En réponse, Coen lui tira sa chaise et la fit s’asseoir. Elle obéit, docile, puis rapprocha son siège. Quand le soleil les avait réveillés au petit matin sur la plage, ils étaient retournés se coucher dans sa chambre, mais en rouvrant les yeux plus tard dans la matinée, elle n’avait pas trouvé Coen dans le lit.
— J’ignorais que tu savais cuisiner, observa-t-elle en s’attaquant à ses œufs.
— Oh, il y a beaucoup de choses chez moi que tu ignores.
— Comme ?
Il mâchonna un instant la bouchée qu’il avait prise avant de répondre :
— Et bien, par exemple, je sais écrire à l’envers et faire des lettres renversées, comme dans un miroir.
Elle haussa un sourcil.
— Tu es gaucher ?
— Ouaip.
— Intéressant. Ça explique pourquoi tu es aussi doué de tes mains.
Il éclata de rire.
— Ça ? Non, c’est l’entraînement, c’est tout.
— Dis-m’en plus sur ta famille.
— Mon père travaille dans la construction. C’est lui qui a construit la plupart des hôtels sur la côte. Quant à ma mère, elle est femme au foyer. J’ai aussi un frère qui vient d’entrer à l’université.
— Comment est-il ?
— Con comme ses pieds.
— Ça se voit que vous êtes frères alors, le taquina-t-elle.
Il sourit, mais ne contre-attaqua pas.
— Et toi ?
— J’ai une mère.
— C’est tout ?
— Ouaip.
— Ça veut dire que ta mère ne s’est jamais remariée ?
Cette conversation prenait une tournure qui ne lui plaisait guère.
— Euh, non. Mais on n’est pas très proches de toute façon.
La réponse dut le satisfaire, car il ne chercha pas à en savoir plus et demanda simplement :
— Pas de frère ou de sœur ?
— Non.
— Ça m’étonne que tu ne sois pas pourrie gâtée dans ce cas-là…
— Attends de mieux me connaître, et on en reparlera.
Il éclata de rire.
— Tu rigoles ? T’as aucun défaut, Syd !
— Permets-moi d’en douter.
Coen termina son repas, repoussa son assiette, puis décréta à voix haute en désignant tous les restes :
— Et toi, tu finis tout ça.
— Vu les quantités, ça va me tenir un mois, s’amusa-t-elle.
— Je suis sérieux. Il faut que tu manges si tu veux reprendre des forces.
— Allez, tais-toi, ça suffit. C’est juste que quand je déprime, je n’avale rien.
— L’inverse serait-il vrai : est-ce que tu manges trop quand tu es heureuse ?
— C’est possible.
— Dans ce cas, je vais personnellement veiller à ton bonheur.
— Tu y veilles déjà, fit-elle en s’essuyant le visage avec une serviette avant de la reposer.
En la voyant déclarer forfait, il commença à emballer ce qui restait dans du cellophane avant de tout ranger au réfrigérateur. Pour le plus grand malheur de Sydney, il était habillé d’un vieux t-shirt et d’un short de jogging et non pas tout nu, mais enfin s’il s’amusait à se promener tout nu, ils ne quitteraient jamais leur chambre.
— Alors, qu’est-ce que tu as envie de faire aujourd’hui ?
— Glander à la maison, avec toi.
— Quel beau programme !
Elle posa leurs assiettes dans l’évier puis se rendit dans la chambre, où il ne tarda pas à la rejoindre. Elle jeta un œil à son téléphone pour vérifier si Henry l’avait appelée, car elle aurait bien aimé pouvoir s’assurer qu’il allait bien. Coen lut dans ses pensées, et la gronda :
— Laisse-le respirer un peu. Il a juste besoin de temps.
— Je m’inquiète, c’est tout, soupira-t-elle.
— Il ne faut pas.
Il s’approcha de la table de chevet et fit un tri dans leur stock de préservatifs. Il y en avait au moins trente.
— Tu crois qu’on a vraiment besoin de tout ça ? demanda Sydney.
Il saisit un paquet rouge.
— Ça dépend. Tu penses pouvoir commencer à prendre la pilule bientôt ?
— J’ai rendez-vous chez le gynéco lundi.
— Super. T’imagines pas comme c’est mieux sans capote.
— En attendant, pourquoi est-ce que tu ne te contentes pas de te retirer au dernier moment, comme tu l’as fait l’autre jour ?
Il secoua négativement la tête.
— Minute, papillon. Je l’ai fait une fois parce que je voulais que ce soit plus intime. C’était une nuit spéciale. Mais pas question de risquer de te mettre en cloque : on n’est absolument pas prêts pour ça.
— OK, j’irai à la clinique dès l’ouverture, promis.
— Merci, répondit-il en se déshabillant.
À la vue de ce physique semblant taillé dans la pierre, telle une sculpture réalisée par un artiste de renom, elle en eut l’eau à la bouche, comme toujours. On aurait pu ériger une statue de son corps devant un musée. Sa mâchoire austère et sa repousse ombrageuse l’excitaient tellement qu’elle pressa les cuisses. Qu’elle aimait ça, quand il ne se rasait pas pendant plusieurs jours…
— Syd ?
— Euh pardon. Tu disais ?
Il sourit.
— Encore dans la lune ?
Mutine, elle lui caressa suggestivement le torse.
— C’est à cause de toi, tu es trop sexy et quand je te vois, j’en oublie tout le reste.
Elle déposa un baiser sur son cœur.
— C’est la première fois que j’aime quelqu’un si fort.
— Est-ce que moi aussi j’ai le droit de te regarder comme ça ?
— Si tu veux. Mais la vue risque d’être moins belle.
— Attends de remanger un peu, et tu verras si la vue est moins belle…, lui susurra-t-il en enlevant le t-shirt qu’elle portait, avant de lui ôter également son string. J’aime pas me coucher tout habillé.
— Moi non plus.
Il l’allongea sur le lit puis se rapprocha d’elle.
— On fait ça pendant tout le week-end ?
— Ouaip, ronronna-t-elle en se blottissant contre lui.
— Bon, alors faudra qu’on se fasse installer une télé dans ta chambre !
— Pour quoi faire ? En termes de distraction, je suis déjà comblée.
Il se tourna sur le flanc et posa sa tête près de la sienne, lui adressant un regard qui valait mille mots. Aucun n’aurait su exprimer tout l’amour qu’il éprouvait pour elle, cela se voyait. Et pourtant ce simple regard y parvenait. Elle avait eu beau ressentir un immense bonheur le jour où elle avait décroché une bourse pour venir étudier à Hawaï – car cela signifiait fuir son horrible beau-père –, cette joie n’avait rien de comparable à celle qu’elle vivait tous les jours aux côtés de Coen. L'amour qu'elle éprouvait pour lui était unique. À tel point que s’il lui demandait un jour sa main, elle aurait bien du mal à ne pas accepter.
— Si je comprends bien, on s’entend plutôt pas mal tous les deux, non ? s’enquit-il.
— Que veux-tu dire ?
— Tu me fais confiance, n’est-ce pas ?
— Bien sûr.
— Alors, est-ce que je peux te poser une question ?
Le rythme cardiaque de Sydney accéléra, et elle se tendit si fort que ses muscles se contractèrent. Elle devinait très bien où il souhaitait en venir, et elle n’avait aucune envie d’en parler. Ça n’avait rien à voir avec la confiance qu’elle lui portait. Mais évoquer ce sujet lui était trop douloureux, et ça ne réussirait qu’à causer de la peine à Coen, ce qu’elle ne pouvait se permettre.
— Non, écoute-moi avant de te braquer, insista-t-il.
La rapidité avec laquelle il avait lu en elle la surprit.
— Je suis ton petit ami… Et c’est important pour moi de te savoir en sécurité. J’ai parfaitement conscience de ta force. Je n’ai pas peur que tu sortes seule, que tu fasses ce que tu veux. Je sais que tu es débrouillarde. Là n’est pas le souci. Ce qui m’inquiète, c’est que de toute évidence quelque chose te fait peur. Tu t’es entraînée avec un coach pendant deux ans, et ça n’a pas l’air de te suffire. J’en déduis qu’il y a une raison à tout ça. Une raison grave.
Sans répondre, elle détourna le regard.
— Et le fait que ça t’effraie tant me pose problème. Mon travail est de te protéger, tant émotionnellement que physiquement. Alors s’il te plaît, dis-moi ce qui te fait si peur. Je t’en prie.
— Tu m’avais juré de ne plus me poser la question.
Il soupira.
— Donc tu refuses toujours de m’en parler ?
— Voilà.
Il pressa son front contre celui de Sydney, tentant de ravaler son évidente frustration.
— Pourquoi ?
— Parce que ça ne fera que te chagriner.
— Sans doute. Mais j’ai quand même besoin de savoir.
— Sauf que ce n’est pas juste, car si tu n’avais pas été mon coach, tu n’en aurais jamais rien su. Je n’ai pas envie d’en parler, et je refuse que quiconque connaisse mon secret. Alors, oublie tout ça, s’il te plaît.
— Et notre couple ?
— Je ne vois pas le rapport.
— Je suis l’homme que tu aimes. Je veux tout savoir de toi. Le bon, comme le pire.
Elle soupira, comprenant bien que cette inquiétude découlait de son amour pour elle, et qu’elle ne devrait pas lui en vouloir. À sa place, elle aussi aurait voulu savoir.
— Écoute : je ne suis plus en danger, donc tu n’as plus besoin de t’inquiéter. C’est tout ce qui compte.
— Putain, me mens pas ! rugit-il. Parce que ça, je ne le tolérerai pas.
Elle frémit en entendant le venin dans sa voix.
— Si tout danger était vraiment écarté, tu aurais arrêté de t’entraîner. Ne me manque plus jamais de respect comme ça.
— Je suis désolée.
Il ne répondit rien pendant quelque temps, puis grogna :
— Franchement, j’aime pas jouer au connard, mais là, tu ne me laisses pas le choix. Tu vas me dire tout de suite ce qui te fait faire de tels cauchemars, et m’expliquer pourquoi tu as besoin de t’entraîner à ce point pour être rassurée.
— Je sais parfaitement me défendre.
— Là n’est pas le souci.
— Oublie, je t’en prie.
— Hors de question.
— Je t’en parlerai le jour où je serai prête.
Il s’assit et baissa les yeux vers elle, insistant.
— Tu me le promets ?
— Oui.
— Quand ? Quand on sera grabataires ?
— Bientôt. Mais pour le moment, j’aimerais que tu sois patient.
— Merci, grommela-t-il se recouchant.
— Et moi, est-ce que je peux te poser une question ?
— Bien sûr.
— Pourquoi est-ce que vous avez rompu avec Audrey ?
— Elle m’avait trompé.
— Sérieux ?
— Ça a l’air de te surprendre.
— Je croyais juste…
— Que c’était moi qui l’avais trompée ? Non. J’ai tout fait pour elle. Tout. Mais un jour, à une soirée, elle s’est saoulée à mort et a niqué un autre mec comme si de rien n’était.
— Quand est-ce que c’était ?
— Il y a environ sept mois.
Son cœur cessa de battre.
— Avec qui ?
— Jamais posé la question. Ça ne m’intéressait pas.
— Aaron aussi m’a trompée il y a sept mois, et selon lui il était tellement saoul qu’il ne s’en souvenait même plus.
— C’est marrant, on croirait entendre Audrey.
— Tu crois que…. ?
— Ce serait une sacrée ironie.
— Ça me dégoûte qu’Aaron ait pu coucher avec elle.
— Oh, moi, je m’en contrecarre.
— Pourquoi ?
— Parce qu’elle n’était pas faite pour moi. Et puis, si on n’avait pas rompu, jamais je ne t’aurais trouvée.
Elle sourit.
— C’est vrai.
— Peut-être qu’ils finiront ensemble. Ils formeraient un beau couple, tiens !
— Beurk, grimaça Sydney. Je préférerais mourir plutôt que de terminer avec elle.
— Je confirme, c’est une grosse salope. Et conne avec ça !
— Est-ce qu’il faut que je m’en préoccupe ?
— Qu’est-ce que tu veux dire ? demanda Coen.
— Est-ce que tu crois qu’elle risque de me prendre la tête ?
— Oh non, ne t’inquiète. Je ne lui permettrai pas de t’ennuyer.
— Est-ce qu’elle t’a adressé la parole récemment ?
Pendant un instant, il garda le silence.
— Je croyais que tu ne voulais plus en entendre parler, souffla Coen.
— Ouais, mais on n’était plus ensemble, alors…
— Je ne l’ai pas touchée, la rassura-t-il rapidement, ce qui arracha un soupir de soulagement à Sydney. Mais une fois, c’est vrai, elle a débarqué par surprise chez mes parents pour me forcer à dîner avec elle. Comme elle refusait de partir, j’ai fini par décamper moi-même.
— Tes parents la connaissent bien ?
— Pas vraiment. On est tombés une fois sur eux en se promenant, alors je les avais présentés rapidement. Moi, je ne prévoyais pas de la leur ramener avant un long moment.
— Depuis combien de temps est-ce que vous étiez en couple ?
— Un an, presque.
— Ouah…
— Et Aaron et toi ?
— Pareil, grosso modo.
— En tout cas, je suis bien plus heureux à tes côtés, même si ça me fait chier que tu m’aie caché aux autres pendant tout ce temps.
— Je t’ai déjà dit que j’étais désolée.
— Je sais, bébé. Je n’en reparlerai plus, promis.
Les yeux fermés, elle fit courir sa main le long du torse de Coen, qui se soulevait au rythme de sa respiration tranquille.
— Tu es magnifique quand tu dors, commenta-t-il tout d’un coup.
— Ah ?
— Oui. Je comptais te le dire ce matin, mais tu m’es directement montée dessus donc ça m’est sorti de l’esprit.
— Te plaindrais-tu ?
— Absolument pas. J’adore te faire plaisir.
— Très bien. Dans ce cas, j’aimerais bien que tu recommences. Genre, tout de suite.
— Vraiment ?
Elle se mordit la lèvre et acquiesça.
— Tes désirs sont des ordres.
Elle le fit grimper sur elle, et enroula ses jambes autour de sa taille. Il lui cloua les mains au matelas et commença à parsemer son cou, puis son menton de baisers.
— Comment est-ce que tu veux que je te baise, aujourd’hui ?
— Comme tu en as envie.
— Tu préfères qu’on fasse l’amour tout doucement, ou qu’on baise comme
