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Decamerone Londonien: Deuxième partie
Decamerone Londonien: Deuxième partie
Decamerone Londonien: Deuxième partie
Livre électronique223 pages2 heures

Decamerone Londonien: Deuxième partie

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À propos de ce livre électronique

La deuxième partie du Decamerone Londinien comprend le sixieme jour Avec une Visite du chateau de Hampton Court.
Les histoires se concentrent sur la splandide cour d´Henri VIII et de ses femmes.
LangueFrançais
Date de sortie13 mai 2019
ISBN9783749458998
Decamerone Londonien: Deuxième partie
Auteur

Heinz Landon-Burgher

Der Autor steht voll auf der Seite von Trump und Putin, die dem "Deep-State" den Kampf angesagt haben. Er ist auch überzeugt, dass die verbrecherischen Machthaber im Washingtoner Sumpf in den letzten Zügen liegen.

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    Aperçu du livre

    Decamerone Londonien - Heinz Landon-Burgher

    Sommaire

    Le point de l’éditeur

    Le sixième jour

    Voyage en autobus à Hampton Court (6.1)

    Les jardins de Hampton Court (6.2)

    Homosexualité (6.3)

    Début de la visite (6.4)

    Henri VIII et ses six femmes (6.5)

    La plus somptueuse cour d’Europe (6.6)

    La séparation la plus difficile et la plus lourde de conséquences de tous les temps (6.7)

    Anne Boleyn (6.8)

    Jeanne Seymour (6.9)

    Dans la Mercedes (6.10)

    Arrivée chez Mila (6.11)

    Balade en taxi (6.12)

    Au Mari Vanna (6.13)

    L’exposé de Wladimir (6.14)

    Call me John (6.15)

    L’exposé de John (6.16)

    Le septième jour

    Le château de Windsor (7.1)

    Couscous Darna (7.2)

    Au Zaibatsu (7.3)

    Le huitième jour

    Hampstead Station (8.1)

    « Ella elle l’a » (8.2)

    Le grand frère (8.3)

    Le parallèle avec l’Europe (8.4)

    Changement de décor (8.5)

    Franz Werfel (8.6)

    Chez Antonio (8.7)

    Le point de l’éditeur

    Plusieurs mois se sont écoulés depuis la parution de la première partie du Decamerone Londonien, qui retrace les jours 1 à 5, jusqu’à la publication de la deuxième partie avec les jours 6, 7 et 8. Assez de temps pour déjà pouvoir tirer un bilan provisoire. Différentes discussions ainsi que des courriers de lecteurs m’ont permis de me faire une idée de la réaction de mon lectorat à propos du Decamerone Londonien. Il est étonnant de voir la différence d’opinions que peuvent avoir les lecteurs de ces histoires londoniennes selon leurs différents intérêts.

    Scapa-Flow

    Un lecteur qui était justement en train d’effectuer un voyage aux Orcades m’a informé de l’inexactitude de l’information qui avait été donnée selon laquelle il s’agissait du plus grand cimetière de bateaux. Un entrepreneur américain aurait reçu l’autorisation de faire remonter les épaves et de les mettre au rebut pour un montant de 40 000 dollars. Il s’agissait donc là de la valeur financière qu’avait gardée la fière flotte impériale.

    Les cartes postales d’antan

    Il avait ajouté en pièce-jointe de son e-mail une ancienne carte postale représentant la flotte de guerre allemande dans toute sa splendeur avant qu’elle ne décidât de se couler.

    Actes de procès

    En deuxième pièce-jointe se trouvaient les documents du procès tenu contre le commandant qui avait ordonné de son propre chef que ces beaux cuirassés soient simplement livrés aux Anglais. Ces mêmes Anglais le firent cependant ensuite juger.

    La valeur de l’or

    Une troisième pièce-jointe indique que l’Allemagne vaincue devait désormais rembourser la valeur de la flotte de guerre en mark-or, c’est-à-dire des marks-or supplémentaires aux réparations de guerre déjà astronomiques.

    La littérature à l’époque du numérique

    Ces témoignages de lecteurs révèlent quelque chose d’intéressant. Ils enrichissent le texte littéraire par leurs informations complémentaires. Il faudrait trouver un moyen de rendre ces informations accessibles immédiatement à chaque futur lecteur. Peut-être serait-il possible de publier des romans et des histoires en ligne auxquels chacun pourrait ajouter un lien pour un chapitre ou un passage en particulier. Ce lien pourrait ensuite être consulté par un lecteur potentiel s’il le souhaite.

    Erreur de date

    Dans un autre genre, un ingénieur de l’armurerie Heckler & Koch, l’entreprise ayant succédé à l’usine Mauser, a indiqué que Churchill avait reçu son pistolet Mauser pour sa majorité non pas à 18 ans, mais à 21. Le pistolet porte la dénomination G96 en raison de l’année 1896 où il fut commercialisé en première mondiale comme le premier pistolet automatique. Churchill est né en 1875, il était alors déjà âgé de 21 ans en 1896 lorsque sa mère lui acheta l’arme fraîchement commercialisée. Cette rectification est également intéressante et mérite d’être retenue.

    Les anarchistes

    L’une des remarques les plus intéressantes fut également celle contredisant le dernier paragraphe de l’histoire de l’agression dans la Sidney Street. Il ne s’agissait en aucun cas de simples malfrats mais de membres d’un groupe d’anarchistes en fuite qui arrivèrent à Londres en 1905 après l’échec de la révolution en Russie comme réfugiés - Refugees.

    Important contingent

    Le recours à 200 policiers formés spécialement de Scotland Yard montre l'importance de cette grosse intervention. Les bandits possédaient des armes semi-automatiques Mauser dont la technologie devançait celle des armes des forces de l’ordre, ce qui obligea ensuite la police londonienne à s’équiper de meilleures armes, plus modernes.

    Les réfugiés

    Ces révolutionnaires arrivèrent en 1905 avec l’assassinat du tsar, au moment où la révolution planifiée prenait fin avec la répression de la protestation et la poursuite pénale des agitateurs. Ils furent favorablement accueillis à Londres, ce qui ne les empêcha pas de braquer des banques et d’organiser des razzias pour améliorer leur situation financière.

    L’expropriation des expropriants

    Tel était leur slogan. Leur objectif était d’instaurer une société sans classe également en Angleterre, ce qui ne fit pas l’unanimité. Les cercles influents de Londres, qui considéraient comme tout à fait positif ce qui se passait en Russie, ne semblaient pas être enclins à l’accepter dans leur propre pays. Le soutien dont profitèrent Staline, Lénine et quelques autres ayant vécu temporairement à Londres faiblit de manière notable avec le temps, poussant les révolutionnaires à chercher refuge dans d’autres villes. Lénine, par exemple, partit pour Zurich.

    Minimisation

    La minimisation des ces actes anarchistes vaut également pour le siège de la Sidney Street. Il fut à la fin question de seulement deux bandits inoffensifs bien qu’il fût évident qu’un groupe important d’anarchistes baltes participèrent à cette agression. Georg Gardstein et Max Schmoller, qui furent retrouvés carbonisés dans la cave et dont les cendres furent rassemblées au balai, appartenaient depuis longtemps à ce groupe qui avait déjà auparavant été impliqué dans le vol à mains armées de « l'émeute de Tottenham » et le meurtre de Hunditsch, au cours duquel ils avaient creusé un tunnel à travers le mur du bijoutier. Quant à Peter Piatkow, il n’a jamais été possible de retrouver sa trace. Il était l’un des meneurs principaux. Il a certainement péri totalement brulé à l’un des étages. Les autres participants Jakob Vogel, Luba Milstein, Fritz Schwarz et Jakob Peter furent acquittés car il fut impossible de prouver une implication directe.

    C’est un peu comme aujourd’hui lorsque l’on découvre a posteriori qu’une personne victime de violences ayant été frappée à la tempe avec une chaussure, comme à Chemnitz, n’est pas décédée à la suite des blessures à la tête mais d’une insuffisance cardiaque.

    Marrant

    D’autres histoires anodines ont également attiré l’attention de quelques lecteurs qui m’ont ensuite contacté. Que Churchill puisse cracher le Riesling sec qui lui sembla trop aigre au renommé Dolder a fait réfléchir un lecteur. Il n’est pour lui pas plausible que Churchill crache dans l’assiette de sa voisine. Le faire par terre n’aurait pas non plus été possible, vu que l’on était à table. Cracher sur les côtés aurait été encore moins probable, étant donné la présente d’une voisine de table de chaque côté. Le faire sur la nappe aurait créé un véritable problème sur une table aussi grande. Il aurait fallu tout débarrasser pour pouvoir remédier aux dommages causés. Il ne restait donc plus qu’à cracher dans sa propre assiette. Le lecteur a procédé à des recherches mais rien n’a pu aider à comprendre le fin mot de l’histoire. Cela reste un mystère mais peut-être l’a-t-il simplement fait dans son propre verre. Cette grandiose idée vient de ma secrétaire Katrin.

    Comparaison

    Le lecteur a formulé une autre comparaison. Hitler fut invité à Munich par la famille Hanfstaengl avec laquelle il entretenait des liens d’amitié. Il est connu pour avoir été résolument opposé à la consommation d’alcool. Madame Hanfstaengl a cependant réussi à faire boire à Hitler un petit verre de Riesling de très grande qualité qui était prêt à la dégustation. Celui qui boit pour la première fois du vin ou de la bière n’est normalement pas convaincu tout de suite. Il en fût de même pour Hitler. Il trouva le Riesling aigre, alors qu’il était pourtant très bon, mais avala toutefois la première gorgée avec bravoure. Il demanda alors à Madame Hanfstaengl de lui apporter le sucrier. Il ajouta une cuillère à café bombée de sucre au « petit aigre ». Il ne souhaitait pas paraître impoli et laisser le verre rempli.

    Idée originale

    Un couple d’amis qui a beaucoup voyagé, mais qui étrangement n’était jamais venu à Londres, a été inspiré par la trame de mes histoires londoniennes et a pris un vol de manière spontanée pour y passer quelques jours. Le programme : procéder exactement selon les instructions des nouvelles. La lecture de mon livre en fut la préparation. Même les repas devaient être pris dans les restaurants décrits. Le premier jour donc, Hyde Park avec des fish and chips au Swan. Le deuxième jour, East-End et la Tour de Londres avec l’agneau et les tomates cerises. Le troisième jour, la promenade sur la Tamise, l’abbaye de Westminster et les « war rooms » de Churchill, le soir la ratatouille de la French House. Le quatrième jour, l’Art Gallery et le British Museum, ensuite la soupe de poissons chez Jaimie. Le cinquième jour, Saint Paul et la Cité de Londres, sans oublier les incontournables hamburgers.

    À présent dans le livre suivant, avec le sixième, septième et huitième jour, avec pour cadre le château de Hampton Court, le château de Windsor et le « parc animalier de Wildpark Hampstead Heath ».

    Ils planifient éventuellement de revenir à Londres pour un week-end de trois jours.

    La Crète

    Une autre famille a vu les restes d’ossements des parachutistes allemands lors de son voyage en Crète. Ils se sont sentis particulièrement touchés par l’histoire de ces parachutistes. Ces derniers sont, tant qu’ils se trouvent dans les airs, une cible idéale pour l'ennemi. Ils devaient abandonner leur équipement et leurs armes en raison du poids de certains parachutes spécifiques. Après avoir atterri, les soldats n’étaient donc pas du tout en mesure de combattre. Ils devaient tout d’abord chercher leurs armes et le parachute de celles-ci atterrissait en général bien loin de là où ils étaient arrivés. Cet atterrissage, suivi du déplacement des forces armées anglaises put réussir seulement après des pertes immenses et tient du miracle. Cela est dû seulement à l'héroïsme infini des soldats allemands.

    Héroïsme

    On peut en effet réellement parler d'héroïsme, car seulement 22 000 parachutistes allemands se trouvaient face à une puissance navale anglaise absolument supérieure ainsi qu’à 32 000 Britanniques en Crête. 7 000, soit un tiers d’entre eux, furent abattus rien que la première heure. Un parachutiste suspendu en l’air est une cible idéale. Que les Allemands aient toutefois réussi à éloigner les Britanniques est pratiquement incroyable.

    L’imagination de Churchill

    Malgré des pertes indéfinissables du côté des Allemands, l’Angleterre connut une défaite dont Churchill fut désigné comme seul responsable car c’est lui qui ordonna la campagne en Grèce. Il attribua cette défaite au fait que les Britanniques ne purent empêcher les Allemands de conquérir la Crète, ces derniers ayant eu recours à une infâme supercherie. Ils auraient sauté déguisés en moines et en nonnes. C’est pourquoi les Anglais n’auraient pas ouvert le feu. Toutefois ce mensonge lui parut rapidement invraisemblable et il en imagina alors un meilleur, selon lequel racontait les Allemands auraient sauté dans des uniformes néo-zélandais. Les Anglais les auraient ainsi pris pour des alliés. Cela était déjà plus crédible.

    Je fus en tous les cas heureux de recevoir ce courrier. À notre époque de communication numérique, un lecteur peut participer à l’élaboration d’un livre et n’a plus besoin de se limiter seulement à la lecture passive.

    Étonnant

    Le chapitre pour lequel j’attendais le plus de réactions n’a été évoqué par aucun des lecteurs. Je parle du chapitre relatant l’attentat de la Bürgerbräukeller à Munich. Si les services secrets britanniques n'avaient pas communiqué à la Gestapo, sous ordre de Churchill, l’information indiquant qu’Elser recevrait 4 000 reichsmarks pour la préparation d’un attentat, Elser n’aurait certainement pas été mis sous surveillance. L’attentat qu’il planifiait aurait ainsi pu fonctionner, c’est-à-dire qu’Hitler aurait également péri. Dans le style de la littérature dévotionnelle, on pourrait alors le formuler ainsi : Churchill a sauvé la vie d’Hitler. Qui peut lui être reconnaissant pour ce geste si noble ?

    Petites corrections

    Le traducteur de la version espagnole a noté très consciencieusement quelques irrégularités dans le texte. Pour les Romains, Mare Nostrum représentait le bassin méditerranéen dans son ensemble et non pas seulement la mer Adriatique. Et la citation de Nietzche : « L’homme est un passage et un déclin » n’est pas extraite d’Antéchrist mais de Zarathoustra.

    Rectification supplémentaire

    Ce même traducteur a également rectifié que le grand-père d’Unity Mitford n’est pas l’auteur de la traduction, mais qu’il en a simplement rédigé la préface.

    Plaisanteries et traits d’esprit

    Certains, notamment ceux de Churchill, sont largement représentés. Il ne s’agit cependant bien étendu pas d’une liste exhaustive. « No sports » est l’une des plus connues. Cette dernière a manqué à un admirateur de Churchill. Il a cependant immédiatement indiqué que cette citation n’est valable que jusqu’à une certaine limite. Churchill aurait été un véritable sportif dans ses jeunes années. Il était même l’un des plus doués de son école au fleuret. Son premier engagement politique l’emmena en Inde. Il y était considéré comme l’un des meilleurs joueurs de polo, ce qui suppose une très grande mobilité.

    Le poker

    Churchill fut également un joueur passionné. Une partie de poker devait avoir lieu avec le président Truman pour fêter dûment la victoire sur Hitler. Il peut être utile de rappeler que Truman fut le successeur de Roosevelt qui mourut quelques semaines avant la fin de la guerre. Churchill perdit un million de livres sterling à ce jeu contre Truman en une seule soirée. Il s’agissait de la totalité de ce qu’il avait gagné de ses obligations de guerre. Il avait déjà perdu une fois la totalité de ses actifs car la guerre n’avait pas éclaté. Si Strakosch ne l’avait pas aidé, sa propre propriété privée Chartwell aurait dû être vendue aux enchères. Il prit toutefois le risque en 1939 d’acheter à nouveau des obligations de guerre. Cette fois cependant de manière plus réfléchie et avec de plus petites sommes, ce qui lui rapporta toutefois un million.

    La jeune génération

    Je me suis également fait une remarque d’ordre général. Tous les évènements relatés dans les histoires londoniennes se sont déroulés il y a si longtemps pour la génération née après 1945 que ces personnes n’ont plus aucun lien avec cette période. Ils n’avaient jamais entendu les noms les plus connus d’hommes politiques, de héros de guerre, d’artistes de cette période. Cela ne les intéresse pas non plus. Il s’agit des

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