L’ENQUÊTE QUI DIVISE
ttention, terrain miné. L’ouvrage, qui sort en poche, a été en début d’année dernière retiré de la vente par sa maison d’édition néerlandaise, qui a jugé l’enquête relatée par la Canadienne Rosemary Sullivan trop légère. Et ses conclusions, quelque peu hâtives: ce serait un notaire juif qui aurait dénoncé la famille de la jeune fille aux Allemands pour sauver ses proches… La thèse, pour explosive qu’elle soit, est pourtant étayée. Une équipe de chercheurs composée de criminologues, psychologues, historiens et graphologues, chapeautée par un ancien du FBI, a mis la main au terme de six ans d’enquête sur des documents (interviews, tests ADN…) permettant de reconstituer précisément les semaines précédant