Malgré leur complicité, Emmanuel Macron a renoncé à accueillir Charles III dans une France secouée par la crise sociale
Dans une scène digne de la Révolution, une centaine de Femen comptaient se jeter quasi nues sur le cortège royal
Par Stéphane Bern
Depuis de longues semaines, tout avait été minutieusement préparé. Chaque détail étudié et validé par les services protocolaires du roi d’Angleterre. La République sait mettre les petits plats dans les grands pour accueillir les têtes couronnées ! Cette première visite d’État à l’étranger du roi Charles III et de la reine consort Camilla avait une importance symbolique capitale, d’autant qu’elle se déroulait avant le couronnement du 6 mai prochain. Le fait que, comme sa mère Elizabeth II avant lui, en 1957, il choisisse la France pour son premier déplacement hors du Royaume-Uni, et qu’il commence par la France avant de poursuivre en Allemagne, envoyait un signal fort sur les bonnes relations franco-britanniques post-Brexit et constituait une victoire diplomatique pour le président de la République qui avait lancé l’invitation officielle au lendemain des funérailles de la reine, en