Ton arrière-grand-père ce salaud
comme ça, ils se présentent avec des titres bien sages mais vous entraînent sur des territoires inattendus. L’autre soir, un papier du journal britannique s’ouvrait avec simplicité : « La British Library présente ses excuses pour avoir associé Ted Hughes au commerce des esclaves ». La British Library est l’équivalent de notre BNF, une institution puissante et vénérable ; Ted Hughes est siècle. Mais quel est donc le rapport entre le commerce des esclaves, une bibliothèque nationale et un homme de lettres contemporain ? L’article était accompagné d’une photo de Ted Hughes dont la beauté virile, rehaussée d’une touche de nonchalance chic, était célèbre dans les années du « Swinging London » – au moins autant que les tragédies qui avaient zébré sa vie (sa première femme, Sylvia Plath, s’était suicidée et, six ans plus tard, sa nouvelle compagne s’était tuée par asphyxie au gaz elle aussi).
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