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Amériquoisie
Amériquoisie
Amériquoisie
Livre électronique53 pages41 minutes

Amériquoisie

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À propos de ce livre électronique

L’Amériquoisie, c’est le pays rassemblant les gens des Premières Nations comme ceux qui vinrent en terre d’Amérique après Christophe Colomb. Amériquoisie rassemble des essais portant sur l’autochtonie, le nomadisme, le paysage et la nordicité. Témoin, auteur, promeneur et acteur, Jean Désy court le territoire et parle de cette aventure dite métisserie.

Amériquoisie est une réflexion sur le fait métis. Jean Désy, poète amoureux du Nord québécois, connu pour ses récits inspirés de rencontres en tant que médecin, interroge ici la qualité de la relation nord-sud. S’inscrivant dans la liation de Louis-Edmond Hamelin, Jean Désy pose la question de l’identité collective, dépeint le territoire québécois à travers l’Amérique pour dire que, finalement, l’espoir dépend du métissage, « le métissage physique, bien sûr, mais surtout la métisserie culturelle. »

Point de vue de l'auteur

C’est au fil de mes pérégrinations dans tout le territoire de la péninsule Québec-Labrador, dans les villes le long du Saint-Laurent, au sud, mais surtout au nord, sur la Côte-Nord / Nitassinan, à la Baie-James / Eeyou Istchee et dans le Grand Nord / Nunavik, que j’ai fini par mieux comprendre les extraordinaires qualités de la vie métisse. À n’en point douter, l’avenir harmonieux de ce pays passe par la métisserie.
LangueFrançais
Date de sortie20 sept. 2016
ISBN9782897124069
Amériquoisie
Auteur

Jean Désy

Né au Saguenay en 1954, Jean Désy est écrivain, médecin et voyageur. Il vogue entre le Sud et le Nord, entre les mondes de l’autochtonie et de la grande ville, la haute montagne et la toundra, l’écriture et l’enseignement universitaire, la pratique de la médecine et la poésie. Il a publié chez Mémoire d’encrier Uashtessiu / Lumière d’automne (en collaboration avec Rita Mestokosho, 2010), Chez les ours (2012), Isuma, anthologie de poésie nordique (2013), Bras-du-Nord (en collaboration avec Normand Génois, 2015), Amériquoisie (2016) et Chorbacks (2017).

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    Amériquoisie - Jean Désy

    Amériquoisie

    Jean Désy

    MÉMOIRE D’ENCRIER

    Mémoire d’encrier reconnaît l’aide financière

    du Gouvernement du Canada

    par l’entremise du Conseil des Arts du Canada,

    du Fonds du livre du Canada

    et du Gouvernement du Québec

    par le Programme de crédit d’impôt pour l’édition

    de livres, Gestion Sodec.

    Mise en page : Virginie Turcotte

    Couverture : Étienne Bienvenu

    Dépôt légal : 3e trimestre 2016

    © 2016 Mémoire d’encrier inc.

    Tous droits réservés

    ISBN 978-2-89712-405-2 (Papier)

    ISBN 978-2-89712-407-6 (PDF)

    ISBN 978-2-89712-406-9 (ePub)

    FC2944.4.D465 2016      917.14'11045

    C2016-941659-3

    MÉMOIRE D’ENCRIER

    1260, rue Bélanger, bur. 201, • Montréal • Qc • H2S 1H9

    Tél. : 514 989 1491

    info@memoiredencrier.com • www.memoiredencrier.com

    Fabrication du ePub : Stéphane Cormier

    Avant-propos

    Dans ce court essai intitulé Amériquoisie se retrouvent les importantes notions d’ autochtonie, de métissage et de métisserie . J’ai voulu y rassembler plusieurs textes portant sur des thèmes qui me sont chers : le nomadisme, l’occupation entière du territoire, l’insertion dans le paysage, la nordicité. Mais le grand leitmotiv de cet essai, c’est le fait métis, le métissage physique, bien sûr, mais surtout la métisserie culturelle.

    Voici quelques définitions :

    L’Amériquoisie, c’est le pays rassemblant les gens des Premières Nations comme ceux qui vinrent en terre d’Amérique après Christophe Colomb. Le mot « amériquoisie » est un clin d’oeil évident au film Québékoisie de Mélanie Carrier et d’Olivier Higgins dans lequel, entre autres, on s’interroge sur notre identité collective. Un film, Paroles amériquoises, a été réalisé par le cinéaste Pierre Bastien après une rencontre réunissant en 2011 une trentaine de poètes autochtones et non autochtones à Ekuanitshit et sur une île de la rivière Romaine, sur la Côte-Nord. On peut imaginer que l’Amériquoisie pourrait représenter le territoire de tous les Québécois à travers l’Amérique du Nord.

    L’autochtonie, c’est la communauté des gens qui sont nés ou qui sont arrivés dans un pays, sur un territoire, dans un espace géographique afin de l’habiter, mais surtout d’aimer y habiter. Je sais bien que ces années-ci, dans mon pays, l’autochtonie représente l’ensemble des communautés dites « autochtones ». Mais dès que je marche au Nunavik, dans le Grand Nord, dès que je canote au Eeyou Istchee, dès que je ramasse des moules sur la Côte-Nord, je me sens totalement autochtone. En ce sens, mon lien à l’autochtonie reste viscéral, émotif, entier.

    Le métissage, c’est l’union physique de deux personnes de groupes ethniques différents qui permet la venue au monde d’un être neuf, issu de deux univers, mais fraîchement ouvert à un univers plus large, plus libre, plus aéré.

    La métisserie, c’est le métissage, mais culturel, affectif, spirituel, idéel.

    C’est au fil de mes pérégrinations sur le territoire de la péninsule Québec-Labrador, dans les villes le long du Saint-Laurent, au sud, mais surtout au nord, sur la Côte-Nord / Nitassinan, à la Baie-James / Eeyou Istchee et dans le Grand Nord / Nunavik, que j’ai fini par mieux comprendre les extraordinaires qualités de la vie métisse. À n’en point douter, l’avenir harmonieux de ce pays passe par la métisserie. Et, qui sait, un groupe fortement dynamique et francophile créera-t-il un jour sa propre « Amériquoisie ».

    Vagabondage nordiciste

    Le Nord est arrivé dans ma vie grâce au géographe Louis-Edmond Hamelin que j’ai eu la chance de côtoyer quand j’étais adolescent, puisque je le rencontrais, parfois, dans certaines réunions de famille. Louis-Edmond est un petit-cousin de mon père. Par la suite, ce sont ses écrits et ses réflexions sur l’hivernité qui m’ont touché, inspiré, transporté. Je

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