Le fascinant destin des missionnaires du bout du monde
Un groupe de statuettes africaines, une coiffe de chef indien, un jeu d’échecs chinois, un appui-nuque polynésien… ces objets hétéroclites et originaires des quatre coins du globe font partie de la centaine de pièces sélectionnées pour figurer dans l’exposition Jusqu’au bout du monde, regards missionnaires, au musée des Confluences de Lyon. Ils sont issus des quelque 2300 pièces envoyées ou rapportées par trente-cinq jeunes missionnaires français qui, au XIXe siècle, ont parcouru le monde dans le but d’évangéliser les populations autochtones.
Pour comprendre la constitution de ce fonds important et singulier, il faut remonter à l’élan missionnaire qui anime la France du XIX siècle. En 1822, Pauline Jaricot (qui sera béatifiée en mai prochain) fonde à Lyon l’Œuvre de la propagation de la foi, chargée d’apporter un soutien matériel et financier aux prêtres et religieux partis à travers le monde pour annoncer
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