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Une Américaine à Rome
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Livre électronique65 pages52 minutes

Une Américaine à Rome

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À propos de ce livre électronique

La vie est faite de rencontres. Ce livre vous en raconte une. Une histoire simple, comme celles que l’on peut écouter assis à la terrasse d’un café, par un après-midi d’été. 

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie25 déc. 2018
ISBN9781507121870
Une Américaine à Rome
Auteur

Claudio Ruggeri

Claudio Ruggeri, 30岁。出生于Grottaferrata (罗马)。现为从业人员,前裁判员。他遍游各地,在美国呆了很久,2007年回到意大利。写作是一直以来他的最大爱好。

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    Aperçu du livre

    Une Américaine à Rome - Claudio Ruggeri

    Notes de l'auteur

    Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

    Table des matières

    Mardi 27 juillet 2010

    Dimanche 16 août 1992

    Lundi 17 août

    Mardi 18 août

    Mercredi 19 août

    Jeudi 20 août

    27 juillet 2010 (au soir)

    Mardi 27 juillet 2010

    Je vais vous raconter cette histoire non pas à partir du moment où elle a commencé ou s’est terminée, mais à partir du moment où elle m’a été racontée.

    C’était un après-midi d’été, il faisait trente-cinq degrés à l’ombre et la moitié des habitants de la ville était déjà en vacances : j’habitais à Grottaferrata, une de ces localités que l’on décrit dans les brochures comme étant une Riante petite ville des Castelli Romani.

    La vie s’écoule lentement dans ce genre de village où l’on trouve beaucoup d’artisans travaillant encore dans leur boutique. Le dimanche, il n’est pas rare de voir des familles au complet partir faire une promenade hors de la ville.

    Je ne me souviens plus exactement pourquoi, mais ce jour-là, j’étais victime d’une fatigue chronique et je souffrais d’un mal de tête – chose plutôt rare chez moi. Je ne travaillais pourtant pas ces derniers temps, je n’arrivais donc vraiment pas à comprendre pourquoi je me sentais aussi mal en point.

    En plein milieu de l’après-midi, je m’aperçus que je n’avais pratiquement plus de cigarettes et, étant donné que par ici les bars fermaient à huit heures du soir, je n’avais pas une minute à perdre, je changeai donc de tee-shirt et sortis de chez moi l’instant d’après.

    Habituellement, lorsque je suis pressé, j’évite de me rendre au Bar Sport qui est juste derrière chez moi. Je n’ai rien contre ce genre de bar, mais les gens y séjournent des heures durant à l’extérieur, assis sur leur siège, en formant une espèce de grande tribune. Il arrive donc souvent de rencontrer quelqu’un que l’on connait, qui vous offre un café, qui ensuite vous pose des questions et qui finit par vous mêler à des débats en tout genre, – débats qui vous font oublier que vous deviez non seulement vous rendre au bar, mais également acheter du pain pour le dîner ou payer quelques factures au bureau de poste...

    Même ma mère le sait désormais ; lorsque je lui dis que je vais prendre un café au bar, elle ne s’attend plus à ce que je revienne au bout d’un quart d’heure, le facteur-temps est tout à fait aléatoire.

    J’avais à peine acheté mes cigarettes et commandé un café que je remarquai, posé sur une table à l’extérieur, un exemplaire du Corriere della Sera  – journal que l’on trouve plutôt rarement dans ce genre de bar. Intrigué, je m’installai sur une des chaises en attendant mon café, et me mis à feuilleter le journal.

    À peine arrivé à la troisième page, je m’aperçus que ce journal appartenait à Massimo, un ami de longue date de mon père. Il était pilote à l’Alitalia. Enfin de retour chez lui, il profitait de quelques jours de vacances.

    « Excusez-moi, je peux ? », fit-il en indiquant la chaise, avec sa façon de faire très particulière, un peu à la Raimondo Vianello et un peu à la Luca de Montezemolo. Il réussissait toujours à nous arracher un sourire.

    « Eh Massimo, quel bon vent... », répondis-je.

    « Je suis en vacances depuis quelques jours et...».

    « Ben, tu ne vas pas à la mer par cette chaleur ? ».

    « Non... », fit-il, « quand un type comme moi arrive à s’offrir un peu de tranquillité pendant quelques jours, sur un divan ou au bar, il doit s’estimer heureux...».

    Et il continua, « le dernier vol, ça a été un vrai coup de massue, j’ai presque quarante-six ans, je n’ai plus la santé pour me taper des traversées de quinze heures au-dessus de l’océan, pour ensuite m’en retourner chez moi comme si de rien n’était...».

    « Je te comprends...», répondis-je, même si c’était faux.

    Après un premier échange de politesse, nous commençâmes à parler de choses un peu plus sérieuses : son récent divorce, ses enfants qui le considéraient comme un étranger, et ainsi de suite. Bref, nous discutâmes de tous les effets secondaires qui surviennent lorsque deux personnes décident qu’elles  se sont suffisamment supportées et s’en vont vivre chacune de leur côté.

    Il s’informa à mon sujet, voulut savoir comment j’allais et si je

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