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Passage [La Trilogie Mystique 1]
Passage [La Trilogie Mystique 1]
Passage [La Trilogie Mystique 1]
Livre électronique95 pages1 heure

Passage [La Trilogie Mystique 1]

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À propos de ce livre électronique

Métamorphose naturelle d'un homme en femme et ses conséquences...

Premier commentaire:
"J'ai adoré, malgré un début un peu trash que j'ai tout de même vraiment apprécié, l'auteur réussi a nous tenir en haleine avec cette histoire, je suis vraiment pressé de découvrir les 2 autres ouvrages de la trilogie mystique. En tout cas j'ai l'intention de suivre l'auteur de près."

Extrait
" Les femmes ne se rendent pas compte de l'importance qu'elles peuvent avoir sur la vie des hommes. Il faut (faudrait) comprendre à quel point elles peuvent changer la vie des hommes, en les aimant, et en ne les aimant pas, en ne leur donnant pas de l'amour.
Elles ont eu une importance énorme dans ma vie, en ne me connaissant pas, en me délaissant, en se désintéressant de moi. Ce sont aussi elles qui ont ainsi fait l'être que je suis faible, névrosé, sans confiance en lui...
On peut sans doute “tomber” amoureux; moi j'ai en tout cas toujours eu l'impression de tomber de ne pas l'être... "

LangueFrançais
Date de sortie22 sept. 2014
ISBN9781311225016
Passage [La Trilogie Mystique 1]
Auteur

Bengano

Voyageur Poète, j’ai publié six livres dont un que j’ai fait traduire en Anglais pour attaquer le marché anglophone ;)J’ai habité Paris, Londres et Montréal et je suis même allé ailleurs...J’ai l’impression d’écrire depuis toujours et de toujours écrire. Je crois que l’on naît écrivain, ou que cela vient d’une façon de se construire enfant, une façon différente de regarder le monde. Après on devient écrivain ou on le devient pas, suivant l’écho que trouve notre oeuvre, mais on meurt écrivain, je mourrai écrivain. Ma vie est un roman alors je publie ma vie et d’autres fictions, j’essaie d’en faire une oeuvre d’art.Premier roman Voyage(s) écrit à Londres à l’age de 27 ans, deuxième roman Passage, écrit à Montréal à 32 ans.Je m’intéresse beaucoup à l’auto publication, je pense que nous sommes au début d’une ère nouvelle pour le livre et les auteurs, j’espère y trouver ma place.

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    Aperçu du livre

    Passage [La Trilogie Mystique 1] - Bengano

    Passage

    Bengano

    Copyright © 2012

    Publié sur Smashwords

    ISBN 9781311225016

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce contenu ne peut être reproduite, distribuée ou transmise par aucun support, incluant photocopie, enregistrement ou toute autre méthode électronique, sans autorisation préalable de l’éditeur, excepté dans le cas de brèves citations et autres usages non-commerciaux autorisés par la loi sur le copyright.

    Je me suis réveillé ce matin, mon sexe était à côté de moi ; il était tombé pendant la nuit.

    Cela devait faire longtemps qu’il pourrissait. Comme je m’en servais rarement je ne m’en étais pas vraiment aperçu.

    Des démangeaisons mycosites auraient pu m’alarmer mais elles n’étaient pas les premières. Et par la cyclicité de ce genre de choses j’avais plutôt tendance à les prendre fatalement, ou banalement.

    Une femme est passée dans ma vie récemment -événement très rare-, mon sexe me faisait mal, elle ne pouvait pas me toucher. Alors que nous parlions, ensuite, allongés sur le lit, frustrés, essayant de combler le manque par l’humour, mon sexe s’est mis à me démanger de façon anormale, des sécrétions en coulaient, coulaient…

    Pour elle, cette femme, plus que pour moi, je suis allé voir une gynécologue au dispensaire au bout de la rue, les consultations y sont gratuites.

    Elle ne m’a pas touché. J’étais juste debout face à elle, essayant de lui montrer quelques rougeurs anormales.

    Ne voyant rien, elle m’a prescrit un traitement (?) et tout devait partir en un mois.

    Je me suis à peu près bien soigné, prenant la plupart des médicaments. J’ai peut-être abandonné le dernier trop tôt…

    Entre-temps, la femme est partie -je la comprends- et je n’ai pas pu vraiment savoir si tout était redevenu normal. Si j’avais pu lui faire l’amour, je me serais considéré guéri.

    Au lieu de cela, mon sexe est là, ridicule comme jamais à côté de moi.

    A la place, il me reste une plaie étrange, non douloureuse.

    Je me fiche un peu de tout désormais. Et quelle serait l’utilité de montrer ça à un médecin : il ne ferait pas repousser mon sexe ! Attendons de voir comment cela évolue.

    Je ne sais pas comment cela est arrivé. J’ai manqué de femmes tout d’abord. De sexe, de ces ivresses apaisantes, revivifiantes. D’amour. De tendresse aussi. Evidemment.

    De ne pouvoir être vraiment gentil avec quelqu’un. Que quelqu’un soit là, témoin de ma vie, de mon existence, l’aime, s’y reconnaisse, s’y sente à l’aise, s’y sente plus forte.

    Oui, j’ai manqué de cela trop longtemps, ce n’est pas venu à temps.

    Le manque, l’envie, le besoin ont alors modifié la donne, devenant prégnants sur ma personnalité, sur mon allure physique même, où chaque femme je suppose est désormais capable de les percevoir et d’en avoir confirmation dans mes regards.

    Je vous le garantis, les femmes n’aiment pas voir cela...

    Alors on s’enfonce, on s’abîme ; on abandonne.

    La sexualité essaye au mieux de s’inventer de nouveaux jeux solitaires, s’aide de soutiens d’érotomane (magazines, vidéos)…

    Presque tout est triste ; même si l’on peut le nier et tenter d’y trouver des avantages, tout reste tout de même triste.

    Les femmes ne se rendent pas compte de l’importance qu’elles peuvent avoir sur la vie des hommes. Il faut (faudrait) comprendre à quel point elles peuvent changer la vie des hommes, en les aimant, et en ne les aimant pas, en ne leur donnant pas de l’amour.

    Elles ont eu une importance énorme dans ma vie, en ne me connaissant pas, en me délaissant, en se désintéressant de moi. Ce sont aussi elles qui ont ainsi fait l’être que je suis faible, névrosé, sans confiance en lui…

    On peut sans doute « tomber » amoureux ; moi j’ai en tout cas toujours eu l’impression de tomber de ne pas l’être…

    Dois-je leur en vouloir ? Non. Elles sont libres de ne pas m’aimer.

    Je ne crois pas que ce soit leur faute, ni de la mienne. Non, juste une malheureuse incompatibilité. Peut-être existera-t-il un jour un temps où cette incompatibilité ne sera plus de mise, un temps où les femmes adoreront les types comme moi…

    Je crois que ça s’est joué à pas grand chose, mon état, ma misère affective et sexuelle ; qu’il fut un temps où tout était possible mais où rien n’est vraiment arrivé. Puis qu’il fut trop tard.

    Je suis sûr qu’il y a des femmes formidables ; j’en ai d’ailleurs rencontré parfois je crois, alors qu’elles en aimaient un autre, ou que je n’étais déjà plus en état pour quoi que ce soit… (comme cette dernière femme, arrivée par surprise, révélatrice de la mort de mon sexe, et qui semblait être quelqu’un de très très bien).

    Oui, ce ne fut peut-être, en réalité, qu’une question de malchance.

    J’étais un type spécial, il fallait s’en apercevoir, y voir ce qui pouvait être intéressant, tester…

    Il faut bien comprendre que les femmes n’ont rien contre moi ; elles peuvent même me trouver drôle, penser que j’ai du charme… et certaines autres choses encore. Je ne suis pas spécialement laid, ou sale… Mais je ne fais pas partie de ces hommes que les femmes choisissent. Ce n’est pas une idée que je me suis mise en tête. Non, c’est un fait, observé de plus en plus froidement -haineusement pourtant parfois- au fil des années : oui, apparemment, je ne fais pas partie de ces hommes que les femmes choisissent.

    Il y a une fragilité en moi, une insécurité, un manque, un besoin, désormais trop grands ; qu’elles remarquent, ou sentent ; et qui leur fait peur. Mon besoin d’amour est si visible qu’elles n’essaient jamais de l’approcher, de peur sans doute de ne pouvoir s’en échapper suffisamment facilement.

    Il fut un temps où cela n’était pas trop important, un temps où j’ai d’ailleurs sûrement stupidement gâché et perdu l’amour qu’une jeune fille me donnait (ou bien ce fut elle qui gâcha et perdit ?… ou bien nous deux ?…: je ne sais pas, je n’ai jamais pu trancher), un temps donc où je pense que l’amour était possible. Puis, à force, sans succès, sans aventures, sans rien ; cela n’a plus été possible. J’ai un jour passé une frontière -sans me rendre compte exactement du moment du passage- qui m’a rendu la relation amoureuse impossible, car trop désirée.

    Ma grande chance fut de finir par le comprendre et de ne pas

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