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Warrick (French): Légion d’honneur, #17
Warrick (French): Légion d’honneur, #17
Warrick (French): Légion d’honneur, #17
Livre électronique275 pages3 heuresLégion d’honneur

Warrick (French): Légion d’honneur, #17

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À propos de ce livre électronique

Des guerriers courageux et intrépides qui servent leur pays avec honneur et aiment leurs femmes au-delà des limites de la vie et de la mort.

Warrick Canton travaille avec l'équipe des Navy SEALs de Mason, et il tourne en rond sur la touche pendant qu'il guérit d'une blessure à la cheville. Il aspire à une relation comme celles de ses camarades, mais, après que sa petite amie depuis trois ans l'a largué juste quand il pensait que tout allait bien, il a du mal à croire que c'est possible. Il est invité à un barbecue dans le jardin de Mason, où il retrouve la tête brûlée qu'il a déjà rencontrée et dont il sait qu'elle ne cédera pas d'un pouce. Warrick est intrigué, même si la furieuse ne veut pas arrêter de se disputer assez longtemps pour faire connaissance.

Penny Magnus adore son travail de commis dans les bureaux d'une mutuelle, mais essayer de convaincre des hommes têtus de remplir quelques formulaires correctement ne correspond pas à sa conception d'un bon moment. Avec une personnalité flamboyante, Penny est ouverte à l'idée de commencer une nouvelle romance, mais absolument pas avec un homme difficile, même s'il est magnifique. Sa meilleure amie s'est retrouvée dans une relation catastrophique et a dû demander son aide pour s'en extraire.

Maintenant, juste quand Penny et Warrick se calment suffisamment pour se connecter réellement, le petit copain de son amie la contacte. Il accuse Penny d'être responsable du désordre qu'elle a créé en lui arrachant l'amour de sa vie. Il part en vrille et la prend pour cible – seulement, il est contrecarré par un grand et redoutable guerrier se dressant fermement sur son chemin pour la protéger. Tout ce dont il a besoin, c'est que Warrick commette une toute petite erreur…

LangueFrançais
ÉditeurValley Publishing Ltd.
Date de sortie30 sept. 2025
ISBN9781778867163
Warrick (French): Légion d’honneur, #17
Auteur

Dale Mayer

Dale Mayer is a USA Today bestselling author who writes for the young, the old and those in-between. Some of her books are hot, some are sweet. Some will keep you up at night with a light on to keep the boogie man away and some you'll want to cuddle close. She's long given up on trying to fit a specific genre. Instead she honors the stories that come to her - and some of them are crazy, break all the rules and cross multiple genres! And that's okay too. There is one guarantee with each book - it will be a great read - each and every time.

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    Aperçu du livre

    Warrick (French) - Dale Mayer

    Warrick

    Des guerriers courageux et intrépides qui servent leur pays avec honneur et aiment leurs femmes au-delà des limites de la vie et de la mort.

    Warrick Canton travaille avec l’équipe des Navy SEALs de Mason, et il tourne en rond sur la touche pendant qu’il guérit d’une blessure à la cheville. Il aspire à une relation comme celles de ses camarades, mais, après que sa petite amie depuis trois ans l’a largué juste quand il pensait que tout allait bien, il a du mal à croire que c’est possible. Il est invité à un barbecue dans le jardin de Mason, où il retrouve la tête brûlée qu’il a déjà rencontrée et dont il sait qu’elle ne cédera pas d’un pouce. Warrick est intrigué, même si la furieuse ne veut pas arrêter de se disputer assez longtemps pour faire connaissance.

    Penny Magnus adore son travail de commis dans les bureaux d’une mutuelle, mais essayer de convaincre des hommes têtus de remplir quelques formulaires correctement ne correspond pas à sa conception d’un bon moment. Avec une personnalité flamboyante, Penny est ouverte à l’idée de commencer une nouvelle romance, mais absolument pas avec un homme difficile, même s’il est magnifique. Sa meilleure amie s’est retrouvée dans une relation catastrophique et a dû demander son aide pour s’en extraire.

    Maintenant, juste quand Penny et Warrick se calment suffisamment pour se connecter réellement, le petit copain de son amie la contacte. Il accuse Penny d’être responsable du désordre qu’elle a créé en lui arrachant l’amour de sa vie. Il part en vrille et la prend pour cible – seulement, il est contrecarré par un grand et redoutable guerrier se dressant fermement sur son chemin pour la protéger. Tout ce dont il a besoin, c’est que Warrick commette une toute petite erreur…

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    Prologue

    Warrick Canton récupéra un autre carton de jouets, secoua la tête et baissa les yeux vers Joshua.

    — Ça fait beaucoup de jouets, pour un seul petit garçon.

    Joshua dansa sur place.

    — Non, pas du tout.

    Il attrapa un petit carton à côté de Warrick.

    — Viens, je vais te montrer ma nouvelle chambre.

    Warrick ricana et suivit l’enfant. Depuis des semaines, maintenant que le chaos et leur rétablissement étaient derrière eux, Joshua avait changé. Il n’allait plus étudier dans une école privée et ça ne semblait pas le déranger. Il se rendait à l’école publique du coin et s’y adaptait bien. Il lui faudrait du temps, or il était jeune et résilient. Nombre de bons moments l’attendaient, pour effacer les mauvais souvenirs.

    Son père était en prison et n’en sortirait pas de sitôt. Le procès était prévu, mais pas avant un an. Pour l’instant, Joshua n’avait pas posé beaucoup de questions à son sujet. Apparemment, il s’était réveillé et avait vu son père essayer de tirer sur sa mère. Cette scène avait été insupportable pour lui.

    On lui avait expliqué d’une voix douce ce qu’il s’était passé, lui disant que son père avait fait quelque chose de très mal et qu’il était en prison. Joshua avait simplement hoché la tête. Une fois qu’il s’était rendu compte qu’il resterait avec sa mère, tout s’était arrangé.

    Lorsqu’il avait appris plus tard que Corey emménageait dans leur nouvelle maison avec eux, Joshua avait été particulièrement enthousiaste. Et il avait souvent vu Corey et Warrick. Même Mason était passé. Joshua avait semblé aux anges, entouré de tous ces hommes. C’était une belle vie pour un petit garçon. Il grandirait avec des modèles virils – et non pas des salopards qui se servaient des autres pour leur propre profit. Et Joshua souriait constamment, de ce même sourire décentré que sa mère.

    Warrick était heureux pour Corey, même s’il appréciait le célibat pour l’instant. Néanmoins, cela ne rattrapait pas les trois ans qu’il avait passés en couple avec Sandra, quand il avait cru avoir trouvé le véritable amour. Il aurait dû comprendre que leur rupture était imminente, mais il avait été aveugle, ignorant ce qu’il se passait dans le monde de sa petite amie. Il ne voulait plus commettre cette erreur. Toutefois, il était loin d’avoir rencontré quelqu’un qu’il aimait autant.

    Joshua guida Warrick dans la chambre où Corey avait monté son lit gigogne. Celui-ci jeta un coup d’œil au carton dans les mains du garçon.

    — Waouh, mon tigre. Je ne pense pas qu’autre chose puisse tenir là-dedans.

    Joshua se contenta de glousser et d’empiler son carton sur les autres, dans un coin.

    — On déballera plus tard. Je te montrerai toutes mes affaires.

    Il ressortit de la pièce en courant.

    Corey leva les yeux vers Warrick et sourit.

    — Merci de nous aider, aujourd’hui.

    — D’autres gars viennent d’arriver, aussi.

    Corey acquiesça.

    — C’est génial. Plus il y a de bras, plus on déménagera d’affaires et plus vite ce sera terminé.

    — Tu es heureux, mec ?

    Corey leva les yeux vers lui, radieux.

    — Je suis tellement heureux que j’en deviens stupide, admit-il. Je ne m’attendais pas vraiment à ça.

    — Parfois, tu dois lâcher prise avec tes espérances et voir ce qui te tombe dessus, au lieu d’essayer de contrôler toute ta vie.

    Corey acquiesça.

    — Comment vas-tu ?

    — En dehors du traumatisme crânien qui m’a laissé un curieux mal de crâne, répondit-il en souriant, je vais bien.

    — Il est temps pour toi de te trouver une autre femme, répliqua Corey d’un ton taquin.

    — Je ne suis pas pressé. Je suis ravi de vous voir jouer au papa et à la maman pendant un moment.

    — Tiens, donne-moi un coup de main avec ça, tu veux bien ? demanda Corey.

    Ils retournèrent le lit sur ses quatre pieds et terminèrent leur installation. Ils ajoutèrent le matelas ainsi que les tiroirs, avant de reculer.

    — Il devrait l’aimer.

    Warrick claqua l’épaule de Corey.

    — Ce gamin est au paradis.

    — Oui, je suis juste un peu nerveux.

    — Ne le sois pas. Sois toi-même. Ça se passera très bien.

    Warrick sourit très sincèrement à son ami.

    — N’oublie pas que son père était un salaud. Ça ne doit pas être trop difficile de le surpasser.

    — Merci, répondit Corey en riant.

    Ils redescendirent tous les deux au rez-de-chaussée. La maison fourmillait d’hommes déplaçant des meubles et des cartons. Au centre se trouvait Angela, le visage rougi par l’enthousiasme.

    Elle aperçut Corey et se précipita dans sa direction pour passer les bras autour de lui.

    — Tes amis sont arrivés.

    Il ricana.

    — Oui, avec un peu de chance, les courses aussi.

    Ce fut à cet instant que Ryder entra en portant un carton.

    — J’ai apporté les steaks, les pommes de terre et les salades. Devlin est arrivé avec le barbecue. Je pense que Mason en apporte un deuxième.

    Warrick s’appuya contre le cadre de la porte et regarda le chaos s’animer autour de lui. C’était ce que Corey avait toujours espéré. Et Warrick était terriblement ravi que son ami ait enfin la chance de posséder une maison, une famille et d’être heureux. Il l’avait vu enchaîner des romances légères sans jamais se poser. Mais bon sang, quand il avait trouvé la bonne personne, il s’était carrément casé.

    Ryder vint les rejoindre, regarda Warrick et demanda :

    — Ça va ?

    L’intéressé acquiesça.

    — Je crois juste que toutes les femmes convenables, dans ce monde, sont prises.

    Ryder le dévisagea un long moment.

    — Moi aussi, je l’ai cru, par le passé.

    Warrick le gratifia d’un sourire bancal.

    — Et regarde où tu en es maintenant, le taquina-t-il.

    Ryder acquiesça.

    — Quand ce sera ton heure, quand ce sera le moment, ça arrivera. Pour l’instant, profite de la vie.

    Warrick s’éloigna du cadre de la porte et se dit que ce conseil était résolument honorable. Il pouvait se contenter de profiter de la vie un moment. Et, s’il avait de la chance, quelqu’un croiserait sa route et le ferait sourire autant que Corey souriait. Warrick avait hâte.

    Chapitre 1

    En réalité, il pouvait carrément attendre. Il pouvait attendre une éternité que la femme parfaite se pointe, si elle ressemblait un tant soit peu à la terreur pugnace devant lui.

    Peu importait qu’elle ne mesure qu’un petit mètre cinquante-deux, que ses longs cheveux roux enflammés attachés en queue de cheval soient légèrement sur le côté et que son visage soit couvert de taches de rousseur.

    Elle le fusillait actuellement du regard, comme depuis une demi-heure.

    Il avait mal rempli la paperasse pour sa dernière blessure. Et bon sang, elle allait finir par le tuer.

    Warrick avait du mal à éviter de crisper sa mâchoire, imitant ainsi l’attitude de la jeune femme.

    — Penny, je comprends que tu as un problème avec moi, dit-il en tentant de se montrer patient. Mais, honnêtement, je n’essaie pas de te déranger en me trompant dans mes papiers.

    Elle ricana, dans un bruit très peu féminin qui surprenait et intriguait Warrick. Elle secoua la tête.

    — Tu n’essaies peut-être pas d’être difficile, mais tu y arrives naturellement. Les instructions sont particulièrement claires, affirma-t-elle en tapotant les feuilles. Pourquoi ne les suis-tu pas ?

    Il soupira, lui prit la paperasse des mains, la consulta et, effectivement, les instructions étaient précises. Il ignorait pourquoi il ne les avait pas suivies. Mais, après tout, c’était la troisième fois qu’il revenait ici avec les mauvais papiers.

    Lors d’une mission d’entraînement, quelques semaines plus tôt, il s’était blessé à la cheville. Il en avait été agacé et avait refusé de recevoir un traitement jusqu’à ce que les mecs l’obligent à aller se faire examiner. Son os était fêlé et il avait une entorse sérieuse à la cheville. Son pied était dans une botte de marche, afin de maintenir la cheville immobile et de lui permettre de guérir correctement. Le médecin avait clairement exprimé son mécontentement quant au fait que Warrick soit resté sur ses pieds alors qu’il aurait dû arrêter depuis longtemps de marcher avant de venir le consulter.

    Warrick serait le premier à admettre qu’il était relativement têtu. Mais, après tout, c’était le cas de tous les mecs. Et personne ne souhaitait être mis sur la touche à cause d’une blessure. Ce n’était pas sur la to-do list de quiconque. Même s’il n’avait pas vraiment eu le choix. Il ne l’avait plus, en tout cas.

    Il leva les yeux.

    — D’accord, je me suis trompé. Désolé.

    Elle soupira lourdement, dirigeant son souffle vers le haut pour soulever les boucles rousses sur son front. Elle se détendit alors.

    — Je ne comprends pas, Warrick, c’est tout. C’est la troisième fois en quelques semaines.

    Il haussa les épaules.

    — Je suis doué pour ce que j’aime faire.

    Il afficha un sourire qu’il espérait charmeur.

    — Tu sais quoi ? Beaucoup de gens n’ont pas envie de gérer les trucs barbants et peu intéressants.

    — C’est loin d’être barbant et peu intéressant, rétorqua-t-elle. C’est ce qui te permet d’obtenir ton aide médicale. C’est ce qui te permet d’obtenir toutes les bonnes choses dont tu as besoin dans le but de guérir et de retourner en première ligne aussi vite que possible, pour que tu puisses te tuer à nouveau à la tâche, expliqua-t-elle.

    Il ricana.

    — Ce n’est pas si horrible.

    Elle le fusilla du regard, sa lèvre inférieure saillant.

    — Tu te souviens que tu as une fracture au tibia, n’est-ce pas ?

    — Oui, mais il n’est pas véritablement cassé, se défendit-il en minimisant sa blessure. En plus, même si c’était une fracture, ce ne serait pas si grave.

    — Une fracture n’est pas grave ? répliqua-t-elle. Les fractures de stress, les tendons abîmés ? Uniquement parce que tu es un idiot et que tu es resté appuyé sur ta cheville bien trop longtemps… Ça, c’est un problème.

    — Bref, répondit-il dans sa barbe.

    Elle l’avait entendu. Et ça n’augurait probablement rien de bon. Elle se retourna et lui lança un regard noir.

    — Bref ?

    Il soupira.

    — Comment se fait-il que je ne voie que le côté susceptible de ta personnalité ? demanda-t-il avec rancœur. Tous les autres disent que tu es adorable.

    Elle rougit et il regarda la vague carmin presque choquante avaler sa peau d’albâtre.

    — Susceptible ? Adorable ?

    Il leva les deux mains en signe de reddition.

    — Quoi ? Ces deux qualificatifs sont-ils péjoratifs ou n’ai-je pas le droit de les employer ?

    — Pas quand ils sont totalement opposés, objecta-t-elle d’un air exaspéré. Remplis correctement ta paperasse et rapporte-la-moi.

    — On pourrait le faire ici et maintenant, suggéra-t-il avec espoir. Comme ça, je n’aurai pas besoin de revenir.

    Elle jeta un coup d’œil à l’horloge.

    — On ne peut pas, parce que je dois fermer le bureau, répondit-elle triomphalement. Il est seize heures. Tu es venu trop tard.

    Il la fusilla du regard.

    — Là, tu es méchante.

    — Essaie de te servir de l’éducation d’un enfant de plus de deux ans et remplis correctement ces papiers.

    Il fulminait intérieurement, car, évidemment, son éducation était bien plus poussée que celle d’un enfant de deux ans. Il était bien connu pour ses rapports, mais il ignorait pour quelle raison ces fichus formulaires médicaux étaient si emmerdants. Il les saisit brutalement sur la table et quitta la pièce en trombe.

    — Bonne journée, cria-t-elle dans son dos.

    Il claqua la porte en guise de réponse. Dans le couloir, il tenta de contrôler sa respiration.

    Tanner le rejoignit, jeta un coup d’œil dans sa direction et ricana.

    — Je t’ai dit que Penny était adorable.

    Warrick lui jeta un regard noir.

    — Comment ça, dit-il en désignant la porte derrière lui d’un doigt, ça se rapproche un tant soit peu d’une fille adorable ?

    — C’est une fille adorable, sauf quand elle ne l’est pas, rétorqua Tanner. Mais c’est grâce à elle que tout roule. Donc je te suggère de ne pas lui taper sur les nerfs.

    — Trop tard, rugit Warrick. Pourquoi est-ce si compliqué, cette merde ?

    Furieux, il se dirigea vers Tanner, puis jura alors que sa cheville le faisait souffrir. Il ralentit le pas et avança plus lentement, plus prudemment.

    — Tss-tss, le réprimanda Tanner. Pardon, mon pote. Cette cheville te fait vivre un enfer.

    — Quelle connerie. Tu sais qu’on avait des matchs, la semaine dernière, et que je les ai loupés ? On était contre l’armée de l’air.

    — Tu as loupé le match de football et les sports nautiques la semaine précédente, renchérit Tanner en souriant.

    — Merde alors.

    Il n’avait pas le choix. Il avait vécu quelques mois difficiles, avec plusieurs blessures. Être sujet aux accidents n’était pas normal, pour lui. Le dernier s’était produit lors d’un stage de survie. Après avoir cru qu’il était guéri, il était retourné au boulot et avait découvert non seulement qu’il n’était pas guéri, mais qu’il avait désormais une fichue fracture de stress. Il fit un signe de la main en direction de Tanner.

    — Allons-y.

    — Bien sûr, répondit aimablement son ami.

    Tanner marcha comme le cowboy qu’il était. Sa voix avait un accent prononcé tandis que son ton était traînant et décontracté. Il lui en fallait beaucoup pour l’énerver. Warrick en aurait dit de même pour lui-même, pourtant chaque fois qu’il venait ici, Penny réussissait à le mettre sur les nerfs.

    — Alors, quand la revois-tu ?

    Warrick regarda son ami, confus.

    — Qui ?

    — Penny, évidemment.

    Il agita la paperasse devant le visage de Tanner.

    — Je dois re-remplir cette merde. Puis je la rapporte.

    Tanner acquiesça.

    — Bien. Ce sera quand ? Lundi ?

    — Il faut que ce soit lundi, oui. Le médecin ne fera plus rien si je ne remplis pas les bons papiers.

    — Waouh. Tu as vraiment dû merder.

    — Apparemment, je ne fais que ça, maugréa Warrick. Je peux extraire des données de la base du MI6 sans qu’ils s’en rendent compte. Je peux écrire de foutus rapports sur les activités terroristes aux États-Unis. Je peux rédiger des protocoles sur la manière de gérer les rebelles afghans. Mais quand il s’agit de remplir cette connerie médicale…

    — Tu lui as demandé de le remplir pour toi ? demanda Tanner. Je l’ai fait la première fois et, depuis, elle le fait automatiquement pour moi.

    Ils se trouvaient à présent dans l’ascenseur. Warrick pivota pour le regarder.

    — Elle fait quoi ?

    Son ami acquiesça.

    — Oui. Tu lui as posé la question ?

    Warrick le dévisagea, surpris.

    — J’ignore si je l’ai formulé avec ces mots-là, répondit-il lentement. Elle savait que j’avais vraiment du mal.

    — Oui, mais ce n’est pas la même chose que de te montrer courtois et de lui demander un coup de main parce que tu ne comprends rien.

    Warrick haussa les épaules.

    — Elle aurait quand même pu m’aider.

    — Elle aurait pu le faire, mais il est évident qu’elle ne l’a pas fait. Tu devrais donc essayer un peu de douceur, à la place de toute cette colère.

    Warrick acquiesça ; intérieurement, il bouillonnait. Il était assez naze de sa part de ne pas l’avoir aidé. Il pouvait presque la comprendre, toutefois il

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