Shadow (French): Légion d’honneur, #5

Par Dale Mayer

Avec une vie qui n'a été qu'une suite d'épreuves à surmonter, il n'est pas étonnant que Shadow soit si doué pour faire face aux situations les plus difficiles, les plus dangereuses et les plus infernales.
La vie de SEAL est celle où Shadow se sent le plus à l'aise. Il est certain de ce qu'il est capable d'accomplir, sait quand agir et comment exécuter parfaitement ce qui doit être accompli. Mais lorsqu'il part en mission pour sauver Arianna et sa famille, son univers passe du plan d'action précis et contrôlé à un chaos inimaginable. Qui est cette femme et pourquoi le déstabilise-t-elle comme personne ne l'a jamais fait auparavant ?

Arianna plonge dans un monde qui lui est totalement étranger, qui comprend des enlèvements, des passages à tabac, des menaces… et des Navy SEAL. Sa seule chance dans ce cauchemar, c'est le ténébreux et dangereux sauveteur qui veille sur elle. Shadow semble très incertain sur ce qu'il est censé faire d'elle. Et bien qu'Arianna ait une idée assez précise de la direction qu'elle aimerait que prenne leur relation, auront-ils un jour cette chance ?

Elle a été accusée de meurtre, et c'est à Shadow de la sauver – ou de risquer de perdre ce qu'il ne savait même pas désirer, mais dont il ne peut désormais plus se passer …
 

• Langue: Français
• Éditeur: Valley Publishing Ltd.
• Date de sortie: 23 mai 2023
• ISBN: 9781773368344

Dale Mayer

Dale Mayer is a USA Today bestselling author who writes for the young, the old and those in-between. Some of her books are hot, some are sweet. Some will keep you up at night with a light on to keep the boogie man away and some you'll want to cuddle close. She's long given up on trying to fit a specific genre. Instead she honors the stories that come to her - and some of them are crazy, break all the rules and cross multiple genres! And that's okay too. There is one guarantee with each book - it will be a great read - each and every time.

Aperçu du livre

Shadow

Avec une vie qui n’a été qu’une suite d’épreuves à surmonter, il n’est pas étonnant que Shadow soit si doué pour faire face aux situations les plus difficiles, les plus dangereuses et les plus infernales.

La vie de SEAL est celle où Shadow se sent le plus à l’aise. Il est certain de ce qu’il est capable d’accomplir, sait quand agir et comment exécuter parfaitement ce qui doit être accompli. Mais lorsqu’il part en mission pour sauver Arianna et sa famille, son univers passe du plan d’action précis et contrôlé à un chaos inimaginable. Qui est cette femme et pourquoi le déstabilise-t-elle comme personne ne l’a jamais fait auparavant ?

Arianna plonge dans un monde qui lui est totalement étranger, qui comprend des enlèvements, des passages à tabac, des menaces… et des Navy SEAL. Sa seule chance dans ce cauchemar, c’est le ténébreux et dangereux sauveteur qui veille sur elle. Shadow semble très incertain sur ce qu’il est censé faire d’elle. Et bien qu’Arianna ait une idée assez précise de la direction qu’elle aimerait que prenne leur relation, auront-ils un jour cette chance ?

Elle a été accusée de meurtre, et c’est à Shadow de la sauver – ou de risquer de perdre ce qu’il ne savait même pas désirer, mais dont il ne peut désormais plus se passer …

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Chapitre 1

James Morrow, Shadow pour ses amis, observait le lac qui était en train de se dessiner progressivement sous ses pieds. Il se pencha en avant pour regarder à travers la vitre du cockpit du petit avion de brousse dans lequel il se trouvait depuis une demi-heure. Ce n’était pas comme ça qu’il s’attendait à voyager. Aucun membre de son équipe ne s’y attendait. Un problème mécanique avait contraint leur hélicoptère militaire à un atterrissage d’urgence. Le timing était vraiment mauvais. Ils étaient en mission. Ils devaient sauver un sénateur américain et sa famille retenus en otage dans un chalet canadien isolé.

Au lieu de cela, c’était eux qui avaient besoin d’aide. Comme le temps était compté, ils n’avaient pas pu faire venir un deuxième avion militaire et avaient donc fini dans l’un de ces petits avions de brousse à peine capables de supporter le poids de ses quatre passagers entièrement équipés. Dane et Swede voyageaient avec l’unité canadienne dans un autre avion avec Markus et Evan, deux autres SEAL qui faisaient partie de cette mission. Tous deux étaient des hommes bien. Shadow avait déjà eu l’occasion de travailler avec eux. En fait, à ce jour, il avait eu la chance de travailler avec plusieurs dizaines de SEAL. C’est juste qu’au fil du temps, certains étaient plus mémorables que d’autres. Markus avait perdu sa femme lors de sa première année à Coronado. Cette perte l’avait profondément affecté. Ils avaient sympathisé facilement. Le soldat avait gardé la tête baissée, s’était concentré sur son travail et avait gagné le respect de tous.

Evan, pour sa part, était un peu un électron libre. Divorcé, il s’était spécialisé dans les explosifs. Peut-être avait-il espéré mourir au cours de sa formation. Shadow était plutôt bon dans ce domaine, mais Cooper et Evan le surpassaient. Ces virtuoses des explosifs avaient bouleversé ce monde par leurs talents hors du commun.

Mais cela ne signifiait pas pour autant qu’il abandonnait son poste au sein de son équipe. Pour une fois, Shadow était installé sur le siège passager, d’où il pouvait voir à des kilomètres. Les autres étaient dans la soute. Ce changement d’habitude était étonnant. Mais en tant que SEAL, il était habitué au changement. Son entraînement l’avait préparé à faire face à n’importe quoi et à s’adapter à n’importe quelle situation. Il le fallait.

Il espérait que la famille du sénateur tenait le coup malgré la menace qui planait sur leur vie en ce moment même. La prise d’otage n’avait pas été revendiquée jusqu’à présent. Mais après l’arrivée de leurs agresseurs au chalet, la fille adulte du sénateur avait réussi à transmettre une photo floue d’un des hommes à l’assistant du sénateur qui se trouvait actuellement à Washington, et cela avait suffi pour que les deux pays passent à l’action. L’homme était un terroriste connu. En fait, il était en tête de la liste des dix personnes les plus recherchées au monde.

Mais Shadow ne se souciait pas de cette liste.

Shadow se souciait uniquement de la mission qu’on lui avait confiée. Seul comptait son travail. C’était toute sa vie. Il était du genre à vivre dans une cabane isolée dans les bois. Il suffisait d’enlever la ville de son monde pour qu’il se sente en paix. Vivre sur la base était une nécessité, mais il la quittait chaque fois qu’il en avait l’occasion. Son ami et frère d’armes, Hawk, possédait un ranch avec sa sœur à quelques heures de Coronado. Shadow se verrait bien vivre là-bas, dans un cadre aussi calme. Cependant, il savait que Hawk et sa sœur étaient en train de discuter sérieusement de leurs options, car ils avaient tous les deux des relations à long terme à faire fonctionner et devaient donc repenser leur mode de vie. Hawk était en couple avec la meilleure amie de sa sœur. Et le meilleur ami de Shadow, Swede, était tombé amoureux de la sœur de Hawk. Cela pouvait être déroutant, mais aucun d’eux n’y voyait d’inconvénient.

Shadow avait vu cette dernière relation arriver de loin. Il aurait été difficile de ne rien remarquer. Mais ce pauvre Swede, lui… Cette grosse montagne pleine de muscles n’avait rien vu venir.

C’est ce qu’on appelle être aveugle.

La façon dont Swede avait regardé Eva pendant toutes ces années tout en sachant qu’il ne pouvait pas exprimer ses sentiments à voix haute, par respect pour Hawk, ne lui avait pas échappé. Cela avait dû être douloureux et difficile pour lui. Mais ils avaient fini par y arriver, même s’il avait fallu un camp d’entraînement terroriste et un sauvetage de chevaux chaotique pour les réunir. Shadow sourit. Il avait bien fallu cela à ce grand gaillard pour se lancer. Mais il était tellement heureux maintenant que le jeu du chat et de la souris auquel ils s’étaient livrés avant que leurs pas finissent par aller dans le même sens en était presque ridicule. Cette pensée assombrit son humeur instantanément. Presque tous ses amis s’étaient trouvé une compagne et étaient heureux. C’en était presque écœurant.

Le petit avion fut secoué par de violentes rafales. Des éclairs crépitèrent à l’extérieur du hublot. Il fronça les sourcils en étudiant les nuages orageux qui les entouraient. Ils ne devaient plus être très loin de leur destination. L’avion de brousse était équipé de flotteurs. Leur plan consistait à se poser sur le lac le plus proche de l’endroit où la famille du sénateur était retenue. Bob, le pilote, les larguerait aussi près de la rive qu’il le pouvait, puis ils passeraient à l’action. Cette tempête était une véritable bénédiction pour eux. Elle leur permettrait de débarquer sans être repérés. Le bruit produit par le moteur de l’avion se perdait dans les détonations des éclairs et du tonnerre. Et ce mauvais temps avait sans aucun doute poussé les gens du coin à rester cloîtrés chez eux.

Ils avaient aussi choisi d’atterrir suffisamment loin du chalet dans lequel séjournait la famille du sénateur. Ils ne pouvaient pas prendre le risque d’alerter les ravisseurs de leur arrivée.

Shadow regarda son équipe de SEAL derrière lui. Tous arboraient cette même expression qui témoignait non seulement de leur concentration intense, mais aussi de leur impatience à l’idée de passer à l’action. Néanmoins, ils restaient patients et avant tout conscients de la raison de leur présence ici. Tous savaient que quelque chose pouvait mal tourner lors de cette opération. Il était même probable que ça se passe mal. Mais ils étaient prêts à tout affronter, que ce soit Mère Nature qui se déchaînait sur leur petite boîte en fer blanc dans le ciel ou les terroristes qui retenaient la famille du sénateur dans l’obscurité du plancher des vaches. Ils avaient une mission à accomplir. Tous adoraient leur travail.

Lui y compris.

Être un SEAL lui avait donné un but dans la vie. Et ce but, il en avait vraiment eu besoin. Il détestait l’admettre, mais s’installer dans une grande ville pour rejoindre la marine et vivre dans une base militaire, alors que lui venait d’un petit village, avait été difficile. Mais il s’était endurci et avait survécu. En fait, il s’était même épanoui là-bas.

Mais à l’intérieur, il se sentait divisé et tiraillé entre deux univers. Ce sentiment ne l’avait jamais quitté. Et le seul moyen qu’il avait trouvé pour s’en sortir sans sombrer avait été de s’en détacher. Il avait enfermé cette partie de lui-même dans un endroit inviolable de son cœur. C’était insensé, il le savait. D’autant plus qu’il avait vu ses amis traverser de grands bouleversements dans leur propre vie. Ils avaient tous laissé entrer quelqu’un de spécial dans leur cœur. Lui ne pensait pas pouvoir le faire. Les murs qu’il avait érigés tout autour étaient trop solides, trop hauts et trop vieux.

L’avion continuait d’être sauvagement secoué par le vent.

Le pilote descendit lentement en essayant d’amener l’avion sous l’épaisse couverture nuageuse, car la visibilité était inexistante. Et l’avion n’était pas équipé du matériel de pilotage le plus récent ni du meilleur qui existe aujourd’hui. Shadow soupçonnait presque le vieux bonhomme installé derrière les commandes à côté de lui de pouvoir faire voler cet avion les yeux bandés. Il avait un don spécial avec cet appareil, ou plutôt une connexion rare avec sa « chérie », comme il le surnommait.

Shadow comprenait.

Il avait vu beaucoup de vieux briscards s’attacher à un bateau ou une voiture, ou dans ce cas à un avion, parfois au point d’avoir ce qui ressemblait à une relation surréaliste avec l’engin en question. Shadow regarda Bob amadouer le petit avion pour qu’il descende en douceur. Shadow ne pouvait pas voir tous les cadrans du tableau de bord, mais celui qu’il pouvait voir, l’altimètre, s’agitait comme un fou. Les instruments de pilotage avaient donc eux aussi été affectés par la tempête. Il ne se sentait pas nerveux. Il s’était souvent retrouvé dans des situations où la vie et la mort se côtoyaient, et où l’on pouvait passer de l’un à l’autre en un claquement de doigts. Mais il n’avait encore jamais été confronté à la menace de trépas qui accompagnait la colère de Mère Nature.

Les nuages finirent par s’éclaircir suffisamment pour laisser apparaître le bleu profond d’un lac en contrebas qui dansait dans leur champ de vision, en apparaissant et disparaissant au fur et à mesure de leur descente. Parfait. C’était le bon lac. Ils allaient bientôt atterrir. Et il espérait que l’eau était plus calme qu’elle n’en avait l’air.

Malheureusement, elle était loin de l’être. Alors qu’ils arrivaient presque au niveau de l’étendue aqueuse, il pouvait voir des moutons blancs se dresser en dessous d’eux.

— Ça va être serré, annonça le pilote avec un énorme sourire qui dévoilait ses dents tachées de tabac. Mais vous aimez danser collé-serré avec le danger, pas vrai ?

Son sourire s’élargit, mais son regard ne quitta pas un seul instant les remous du lac tandis qu’il amenait avec précaution sa vieille copine près de l’eau pour un atterrissage sur flotteurs aussi doux que possible compte tenu des circonstances.

Shadow éprouvait un profond respect pour l’habileté désinvolte avec laquelle Bob avait posé l’avion sur la houle des vagues. Cet homme avait passé de nombreuses années dans ce type de région sauvage, par tous les temps, et avait fini par devenir un expert dans son domaine. Sans jetée ni quai auquel s’amarrer, l’avion commença à dériver et Bob coupa les moteurs. Le petit avion se balançait doucement. Shadow regarda le rivage et réalisa qu’ils n’étaient qu’à une dizaine de mètres. Il n’aurait pu espérer mieux.

Il tourna la tête vers l’arrière de l’avion à temps pour voir un petit radeau gonflable être mis à l’eau et le premier membre de son équipe descendre de l’appareil pour monter dedans. Le radeau était tout juste assez grand pour accueillir les quatre SEAL.

Arrivés sur le rivage, ils débarquèrent et se retournèrent pour regarder le treuil de Bob rembobiner la corde encore attachée au pneumatique, puis l’homme peina à recharger le bateau dans la soute. Une fois cela fait, il s’empressa de retourner dans le cockpit et de rallumer les moteurs.

L’avion décolla et disparut dans les nuages d’orage.

Bien. Ils étaient seuls. Ils se délectaient toujours de ces moments de calme qui précédaient leur passage à l’action. Ils formaient une équipe du tonnerre et n’avaient besoin de personne d’autre pour mener à bien leurs missions.

Et leur mission, cette fois-ci, était de sauver le sénateur.

Chapitre 2

Arianna Stephenson se blottit près du feu dans un coin de la grande cabane. Son petit frère avait à moitié glissé sur ses genoux, sa tête se blottissant contre son épaule. À huit ans, il comprenait juste assez le monde qui les entourait pour savoir qu’ils avaient de gros ennuis. Elle avait toujours été amusante et gaie avec lui, mais il n’y avait pas moyen de prendre tout cela à la légère.

Son père, la tête pleine de bleus après avoir été battu par les ravisseurs dès le début, était assis sur le canapé, silencieux, le visage crispé. Mais elle ne savait pas si c’était à cause de la douleur ou de la situation. Sa belle belle-mère était assise à côté de son père, les doigts et les lèvres tremblants et les larmes coulant sans cesse dans le Kleenex froissé de sa main.

Arianna aurait peut-être ressenti plus de sympathie si sa belle-mère n’affichait systématiquement pas cet air-là après la plupart des contrariétés, notamment lorsque Arianna ou Kevin refusaient d’obéir à ses ordres. À son jeune âge, Kevin avait déjà pris plus du tempérament de sa demi-sœur aînée que sa mère ne le souhaitait.

Pourtant, s’il devait y avoir une situation où la réaction de sa belle-mère était appropriée, c’était bien celle-là. Et c’était vraiment stupide. Cela faisait dix ans qu’elle jouait ce jeu, et Arianna en était arrivée au point de sourire gentiment et de lui apporter une autre boîte de Kleenex. Mais cette fois, c’était pour de vrai, et Arianna ne savait pas comment s’y prendre.

Son père avait été sénateur pendant dix-huit ans. Ils avaient eu quelques problèmes de sécurité pendant ce mandat, mais les choses s’étaient calmées ces derniers temps, du moins le pensait-elle. Elle ne vivait plus à la maison depuis de nombreuses années maintenant et ne subissait donc plus la pression constante qu’elle connaissait lorsqu’elle y vivait.

Lorsqu’ils étaient montés à bord d’un petit avion pour se rendre dans la cabane de son grand-père dans le désert canadien, un accueil très désagréable les avait attendus à l’atterrissage. Ils avaient été emmenés du quai à la cabane sous la menace d’une arme. Comme c’était l’été, et qu’elle ne devait pas reprendre son travail d’enseignante avant septembre, Arianna et Kevin avaient de grands projets pour profiter de ces vacances inhabituelles. Si elle n’était pas venue, Kevin se serait retrouvé seul. Il était âgé de huit ans et il aurait dû écouter sa mère embêter son père chaque minute de la journée. Elle ne faisait que le contrarier. Leur père avait fait de son mieux avec Kevin quand il était plus jeune, mais ils s’étaient éloignés depuis longtemps et maintenant son père était toujours occupé. Elle le comprenait. La relation suivait le même schéma qu’elle avait traversé précédemment. Elle ne voulait pas de ça pour Kevin. Elle avait beaucoup de bons souvenirs autour de la cabane qu’elle voulait lui montrer.

Mais qui aurait pu savoir qu’ils allaient être pris en otages ? Elle contempla les arbres qui se balançaient sauvagement en tapant sur les fenêtres. Une sacrée tempête faisait rage dehors. Même en considérant qu’ils étaient sous garde armée, elle était heureuse d’être à l’intérieur. Elle aimait le plein air comme tout le monde, mais dans une tempête comme celle-ci, cela pouvait vite dégénérer.

Mais une tempête faisait rage à l’intérieur d’elle-même, aussi.

Elle espérait que son message était passé. Son téléphone lui avait été arraché des mains dès qu’elle avait appuyé sur « envoyer » et écrasé sur le sol devant elle. Tous les téléphones avaient été confisqués. Ils n’avaient donc aucun moyen d’appeler l’avion pour qu’il vienne les chercher plus tôt. Il était prévu initialement que le même pilote revienne le lundi suivant.

Mais ça, c’était dans une autre vie.

Sa joue était encore irritée par le coup qu’elle avait reçu pour avoir envoyé l’image. Mais ce n’était rien comparé à ce que cela aurait pu être. Le chef avait semblé trouver ses tentatives plus amusantes qu’autre chose. Les terroristes voulaient quelque chose de précis de la part de son père. Son vote sur un truc