Odyssée du Mage: Éveil Arcanique 1/12: Odyssée du Mage, #1

Par Ethan Starborne

Découvrez "Le Chef-d'œuvre d'Ethan Starborne", où les histoires transcendent l'imagination. Dans ce conte de fées captivant pour adultes, la magie se mêle à la nature sauvage, conduisant un enfant aux origines mystérieuses dans un voyage dicté par le destin. Doté d'un pouvoir magique extraordinaire et élevé parmi les mystérieux hommes-bêtes, ce mage sans pareil défie le tissu même des traditions magiques, se lançant dans un voyage de croissance, de découverte de soi et d'acceptation dans un monde rempli de merveilles.

Plus qu'un simple récit, ce chef-d'œuvre est une invitation dans un royaume de proportions épiques, tissé chapitre par chapitre dans un univers qui dépasse vos rêves les plus fous. En atteignant le cap des vingt à trente chapitres, vous vous trouverez profondément enchevêtré dans une saga épique - un témoignage de la puissance du conte qui engage l'âme et enflamme l'imagination. Embarquez dans un voyage narratif qui ne se contente pas de raconter une histoire mais transforme le lecteur, offrant une exploration profonde et bouleversante au cœur même de la fantaisie.

• Langue: Français
• Éditeur: Ethan Starborne
• Date de sortie: 24 mai 2024
• ISBN: 9798224984770

Aperçu du livre

Chapter 1

Je me souviens de ce jour où je venais de quitter le travail et où, sur le chemin du retour, j’ai rencontré un accident de voiture qui m’a fait perdre connaissance. J’ai alors senti que mon âme était la grande main de Dieu qui l’éloignait, jusqu’à ce que mon corps devienne froid. Mais étrangement, peu de temps après que mon corps soit devenu froid, je me suis sentie brûler de nouveau, et je ne pouvais pas ouvrir les yeux même si j’essayais fort.

Jusqu’à ce qu’à un certain moment, la bouche goûte soudain une saveur sanglante, le corps déchiré est soulagé

Ce n’est que plus tard que j’ai réalisé que c’était un vieil orc qui m’avait sauvé, il s’appelait Kuru, il a mis son bras vidé au-dessus de ma tête et s’est tranché le poignet avec un petit cimeterre noirci, du sang noir et violet a coulé sur moi et la plus grande partie a été versée dans ma bouche

J’ai été surpris lorsque j’ai ouvert les yeux et que j’ai vu un vieux monstre à côté de moi, mais j’étais déjà conscient d’avoir voyagé dans un autre monde.

Le vieux Kuru avait dit que j’étais peut-être l’enfant d’un voyageur d’un certain groupe, et qu’avant de mourir, j’avais avalé le fruit du feu selon la tradition et attendu que mon corps se transforme en cendres, et que mon âme monte au royaume céleste, sauf qu’après avoir mangé le fruit du feu, le pouvoir de l’élément feu avait inspiré le pouvoir de la lignée familiale dans mon corps, et j’avais en fait éveillé ma lignée sanguine, et j’avais mon vrai nom : Flamme Bleue Bien que le pouvoir des flammes du Fruit de la Destruction m’ait causé une douleur atroce, il n’était pas suffisant pour me brûler à mort. Quant à savoir pourquoi mon âme n’a pas été purifiée par la Flamme Mentale, c’est peut-être parce que le Fruit de la Destruction n’était pas encore complètement mûr.

Je m’appelle Jia Jia, Flamme bleue S’il y a un autre éveil de vrai nom à l’avenir, il faudra l’empiler à l’envers, un par un. L’éveil de mon vrai nom est encore très faible, je ne peux pas résister à la puissance de la flamme de la fin du fruit, c’est le vieux Kuru avec son sang d’essence orque qui m’a sauvé, ce sang a la puissante capacité de régénération du clan des loups orques, le vieux Kuru m’a trouvé l’éveil du pouvoir de la lignée sanguine pour essayer de me sauver, il ne s’est pas soucié de la facilité à me dire, je suis seulement chanceux, c’est le roi de la bête, l’enfant favorisé du dieu, sinon il n’aurait pas survécu. Je suis juste un enfant chanceux qui a été favorisé par le roi du dieu des bêtes, sinon je n’aurais pas survécu et j’aurais absorbé le pouvoir d’auto-guérison de régénération et de récupération de son sang.

Suivre le vieux Kuru pour apprendre l’herboristerie ces jours-ci, j’ai longtemps été dans la caravane combien de personnes clairement, en fait, une si grande caravane, en fait, est trois équipes indépendantes, le nombre de personnes est naturellement le plus petit des 2 groupes d’aventure, ces deux groupes d’aventure juste vingt-sept personnes, et ils marchent toujours à l’avant de la caravane, seulement dans le temps de l’approvisionnement retournera à la grande force Derrière la caravane, il y a 15 chariots, la troupe de danse de l’Empire vert voyage avec nous, et le nombre de danseurs est bien plus élevé que le nôtre, mais ils ont leurs propres cuisiniers, et la nourriture est bien meilleure que la nôtre, j’ai vu une petite dame en blanc assise sur le côté du chariot, promenant ses deux longues jambes blanches, tenant un morceau de pain blanc dans sa main, taquinant le veau qui l’accompagne à côté du chariot, et le rire en forme de cloche d’argent a été entendu dans le monde entier. Le son de ce rire en forme de cloche d’argent s’est répandu dans le monde entier.

J’ai ensuite été recueilli par le vieux Kuru et j’ai passé le reste de ma vie dans sa caravane

Lors de ce voyage commercial au Royaume d’Étienne, Leipas a dépensé beaucoup d’argent pour engager Kuru comme apothicaire de la caravane, au lieu d’engager d’autres apothicaires humains, parce que le voyage allait passer par le plateau de Paï et les montagnes de New Siakis, et que beaucoup d’herbes et de plantes ici n’étaient pas familières aux apothicaires humains Beaucoup d’herbes et de végétaux étaient inconnus des pharmaciens humains, et seul le vieux Kuru, un pharmacien orc expérimenté, connaissait les habitudes de ces herbes. Il y avait donc un pharmacien orc un peu mystérieux dans cette caravane. Le vieux Kuru était respecté par tous les membres de la caravane, ce qui explique en grande partie pourquoi j’ai été sauvé et recueilli par la caravane.

La caravane a voyagé vers l’est le long des montagnes de New Siachis pendant 14 Tous les membres de la caravane utilisaient des rhinocéros tonnerre pour traîner des milliers de livres de lingots de fer fin, qui étaient la propriété que Leipas était chargé de gérer, et l’énorme caravane de 80 rhinocéros tonnerre s’étendait sur deux kilomètres. À l’avant de la caravane se trouvaient plus de 30 chevaux boréaux des plus robustes, deux groupes d’aventuriers, parmi lesquels des guerriers, des épéistes, des archers et de mystérieux magiciens, qui nous avaient suivis à travers les monts New Siachis, ils appréciaient la capacité de la caravane, et certaines des marchandises leur appartenant avaient été promises pour être transportées gratuitement jusqu’à la capitale impériale par Leipas, tandis qu’il incombait à ces aventuriers de veiller à la sécurité de toute la caravane.

Derrière la caravane du Rhinocéros Tonnerre se trouvaient 15 énormes chariots en fonte noire, chaque chariot était comme une petite maison, il s’agissait d’une troupe de chant et de danse de la capitale de l’Empire Vert de la Race Humaine, il y a 2 ans, ils avaient été invités par le Roi des Nains au Royaume des Nains pour participer à la cérémonie commémorative, et ceci était sur le chemin du retour après avoir participé à la cérémonie Une immense troupe de plus de 350 personnes, dont 200 danseurs, et le reste des cuisiniers, couturiers, musiciens, serveurs, magiciens, etc. J’ai entendu dire qu’une telle troupe n’était même pas la plus grande de la capitale de l’Empire vert, mon Dieu ! Je n’aurais jamais cru que quelqu’un serait prêt à passer sept ans en voyage juste pour assister à un festival dans un royaume quelconque.

Près de deux ans après son arrivée dans ce monde magique, Leipas a pris le temps de m’apprendre quelques mots de la langue impériale, mais ça ne va pas très vite. Le vieux Kuru a même parfois dit à Leipas que je devrais en fait être un enfant orc à l’apparence humaine, car je parle beaucoup plus couramment l’orc. Je n’ai que sept ans, selon l’âge des humains de ce monde. Je me suis progressivement intégré à la caravane, Leipas est le chef de la caravane, en fait, il est aussi l’intendant en chef de la Chambre de Commerce Unie, son credo est de ne jamais nourrir les oisifs, chacun dans la caravane doit refléter sa propre valeur, et je suis aussi le même, il n’y aura pas de traitement préférentiel juste parce que je suis un enfant.

Je devais donc effectuer chaque jour de petits travaux pour la caravane, faire des courses, transmettre des messages, nettoyer le crottin des chevaux, nettoyer les chaussures, faire bouillir de l’eau chaude, déterrer des légumes sauvages, tout ce que je pouvais faire et ceux qui pouvaient y penser, je devais

Au début du printemps de septembre, au point le plus à l’est des monts New Siachis, là où ils rencontrent le nord-ouest du plateau Paï, se trouve une verte prairie, où les monts New Siachis ondulants Une grande quantité d’eau provenant de la fonte des glaciers des montagnes enneigées des Nueva Ecijas converge ici en plusieurs affluents, formant des douzaines de lacs de toutes tailles dans cette steppe pas si grande que ça. Avant l’été, des millions de bisons unicornes migrant vers la toundra glaciaire passeront par ici, piétinant la région jusqu’à la rendre stérile. Ce n’est qu’au début du printemps que les caravanes choisissent d’emprunter cette route commerciale. Aujourd’hui, c’est un havre de paix pour toutes sortes de petits animaux.

Le vieux Kuru a un petit-fils appelé Cous, qui est aussi mon compagnon dans la caravane Les jeunes orcs sont généralement très méfiants à l’égard des humains, qu’ils considèrent presque tous comme une bande de rusés et de méprisables, si bien qu’il n’est plus facile de gagner la confiance d’un orc, même en des temps aussi paisibles. Si je suis devenu ami avec Cous, c’est en grande partie à cause du vieux Kuru, qui était très proche de moi. La seconde est que je suis un enfant, ce qui ne représente aucun danger pour Cous, qui n’a que 12 ans, et qu’il peut m’approcher sans scrupules. Me poser toutes sortes de questions pour satisfaire sa curiosité. Le vieux Kuru m’a appris l’orcish pour faciliter la communication, et quand il n’y a que Cous et moi, nous parlons tous en orcish.

Chaque rhinocéros tonnerre est assigné à trois personnes, un cavalier et deux adjoints, Fred est l’adjoint chargé de tirer le rhinocéros tonnerre de Vieux Kuru, Cous et moi. Il est généralement chargé de faire le guet et de donner de l’eau au rhinocéros tonnerre, de nettoyer la couverture de la selle en cuir, etc L’autre adjoint est chargé de nourrir le rhinocéros tonnerre. L’oncle Fred est très chaleureux. Pendant que j’étais allongé sur le dos du rhinocéros et que je ne pouvais pas bouger, il a toujours aidé le vieux Kuru à me donner de l’eau, et parfois il me donnait en cachette un morceau de bœuf séché qui n’était pas très gros. Il restait toujours optimiste, mais il avait la mauvaise habitude de boire, et Fred allait toujours au chariot magique pour s’amuser un peu depuis que la troupe de danseurs était venue à la caravane des marchands.

Cous me dit secrètement : Cette fois-ci, Fred n’aura probablement plus un seul cuivre. S’il lui reste des pièces, il les fourrera dans les seins bombés de cette petite danseuse.

Un groupe de rhinocéros tonnerre qui buvaient de l’eau convergeait vers le bord du lac, et les harnais conduisaient un rhinocéros tonnerre docile et en ordre sur l’herbe au bord du lac, ordonnant aux rhinocéros de descendre un par un, déchargeant la lourde cargaison et l’empilant proprement d’un côté Les rhinocéros sont ensuite abreuvés avant d’être conduits au pâturage par les meilleurs bergers. Je pense que ces rhinocéros, avec leur longue queue charnue, ressemblent davantage au stégosaure des dinosaures de mon ancien monde. À ce moment-là, Fred, l’adjoint monté sur le rhinocéros du tonnerre, m’a crié : Jia Jia, ne fais pas l’idiot, fais attention au fouet de maître Leipas, et dépêche-toi de brosser ces selles en cuir et de les faire sécher pendant qu’il fait beau.

J’ai agité la main dans le lac, j’ai sorti la tête de l’eau et j’ai dit : Je l’ai Fred, c’était son travail à l’origine et parfois il me laissait le faire.Cous s’est assis sur la banquise et a regardé Fred avec insistance et m’a chuchoté en orcish : Ce Fred doit encore partir pour trouver Jia Jia, ne l’aide pas.

C’est bon, ce n’est pas trop de travail, l’argot orque ne dit-il pas : c’est une bénédiction de souffrir ? J’ai nagé et retourné une langue orque, ce travail de brossage de cuir de mastication de selle n’est finalement pas vain, le soir je devrais prendre la part de bouillon de Fred, ce lac glacé est encore un peu trop froid, j’ai plongé dans l’eau du lac pendant si peu de temps, mon corps est un peu frileux. Autant aller à terre et brosser la selle.

Cous dit, mécontent : Pourquoi dois-tu toujours faire son travail à sa place ?

Je me tenais dans l’eau peu profonde, l’échine nue, vêtu seulement d’un large pantalon de cuir, tenant à la main une petite brosse à poils bruns, enfouissant ma tête et luttant pour brosser le couvre-selle en cuir couvert de taches, et avant que je puisse dire quoi que ce soit, le vieux Kuru, assis sur l’herbe au bord du lac, nous sourit soudain à tous les deux et dit : Quelle est la spécialité du plateau de Paï ?.

Ce sont les herbes, Sensei ? J’ai deviné.

"Pas tout à fait. Le vieux Kuru étendit son regard sur la savane lointaine, un regard plein de tendresse.

"Une antilope magique ! Cous et moi ouvrîmes grand la bouche ; notre caravane était stationnée sur la rive ouest du lac, et nous pouvions voir des troupeaux d’antilopes magiques s’abreuver à l’est du lac aussi loin que nous pouvions voir de l’autre côté du lac.

Que peut-on faire de ces antilopes ? En faire des manteaux et des bottes en cuir ? Ou tannées pour en faire de la viande séchée à vendre ?

Les peaux d’antilope démoniaque sont le matériau le plus bas de gamme pouvant porter des formations magiques, de nombreux magiciens ont besoin de les utiliser pour fabriquer des parchemins magiques primaires, et les inscrits qualifiés utiliseront également ces peaux d’antilope démoniaque pour faire des constructions d’inscriptions primaires De nombreux groupes d’aventuriers et chasseurs de magie aiment venir ici pour chasser l’antilope magique, et chaque année, plus de huit cent mille peaux d’antilope magique sont expédiées du plateau vers toutes les parties du continent, et elles apportent une grande richesse à l’ensemble du plateau de Paï.

Le vieux Kuru sortit un rouleau de parchemin de son sein, le rouleau de papier de couleur jaunâtre exsudait un halo magique, je pouvais même clairement sentir le riche élément de feu contenu dans le rouleau, c’était une sensation très subtile, en réalité, rien ne pouvait être vu sur ces éléments magiques, mais je pouvais clairement sentir leur existence, et je pouvais sentir ces éléments magiques attachés au parchemin léger, suivant Seulement, la formation des sorts gravés n’est pas très parfaite, il y a des traces d’éléments de feu dans la dissipation.

C’est un parchemin magique ? demandai-je en écarquillant les yeux de stupéfaction devant le rouleau de papier. Il y a vraiment de la magie dans ce monde merveilleux hé, je me souviens qu’il y a quelques jours, j’ai demandé à Cous s’il y avait des dragons sur ce continent, Cous m’a répondu sérieusement que oui, et que pour obtenir le titre de Brave des Hommes-Bêtes, il faut d’abord avoir le titre de Tueur de Dragons.

Oh, on dit que les magiciens sont riches. Cela dit, tant que l’on est un Mage Junior capable d’éveiller son réservoir de magie, la fabrication de parchemins magiques est une nécessité et le moyen le plus pratique de gagner de l’argent. Ce parchemin de magie junior contient trois boules de feu, mais leur puissance n’est pas très élevée.

Le vieux Kuru changea de sujet et me dit : La caravane marchande a une forte capacité d’expédition et peut même acquérir directement du cuir Jia Jia ah, je t’ai demandé de l’aider à peindre les housses de selle en cuir parce que je veux aussi que tu puisses apprendre la fabrication du cuir auprès de ce type, mais c’est dommage que Cous n’ait pas la patience.

En voyant l’amour tendre dans les yeux du vieux Kuru quand il regardait Cous, j’ai soudain compris un peu pourquoi le vieux Kuru faisait tout pour me sauver et me laisser grandir avec Cous, sans doute parce qu’il y a beaucoup de domaines complémentaires entre nous, Cous déteste apprendre, et même le déteste un peu, il préfère ce couteau de chasse en os Le vieux Kuru semblait pouvoir lire dans mon cœur, et me dit d’un ton léger : Tu es l’enfant humain le plus spécial que j’aie jamais vu, très intelligent, doté d’un grand talent magique, né avec une affinité pour l’élément feu, et éveillé au vrai nom du talent de ta lignée sans passer par la cérémonie d’éveil magique, tu es destiné à avoir une vie extraordinaire. Mais ce ne sont pas les raisons principales pour lesquelles je t’ai choisi, j’accorde plus d’importance à ton cœur.

Vous pouvez voir mon cœur ? J’étais un peu confus, mais je savais que le vieux Kuru me le dirait ensuite.

Oui, parce que je suis un chaman des bêtes, mon nom complet est Kuru. chaman . Bénédiction des vents . Marcheur de terre . Soulwalker. …… Nimander.

Le nom du vieil orc était si long qu’il contenait le mot chaman, et il s’avéra être le chaman chef spirituel le plus mystérieux et le plus rare de l’une des tribus orques J’ai jeté un regard choqué au vieux Kuru et j’ai failli jeter dans le lac la housse de selle en cuir que je tenais à la main. J’ai beaucoup appris sur ce monde ces derniers temps, qu’il s’agisse d’un humain ou d’un orc, d’un nain, d’un elfe ou d’un démon, tous ont un nom très long parce qu’il contient le véritable nom de leur lignée éveillée. Ils détiennent l’héritage du pouvoir de l’âme des anciens ancêtres des Orques. Il était plus proche de l’archevêque de la race humaine, du druide du monde elfique qui pouvait communiquer avec l’arbre du monde, un homme fort avec un statut transcendant et de puissantes capacités.

Ton cœur est pur. Je l’ai senti dès que tu as ouvert les yeux et que tu m’as regardé, il n’y a pas de discrimination entre les races dans ton cœur, tu ne regardes pas les orcs ou les nains qui t’entourent d’un œil différent, peut-être que seul un enfant humain comme toi qui est né dans la région du nord serait comme ça, tu pourrais devenir le meilleur ami de Cous dans cette vie. Ce que je dois faire maintenant, c’est vous enseigner, à toi et à Cous, ce que j’ai appris dans ma vie, Cous préfère se battre et chasser, mais ce n’est que l’instinct de chaque enfant orc, peut-être deviendra-t-il un gardien de la terre ou un chasseur du roi des bêtes dans le futur, puisque tu peux m’appeler un professeur, et que nous pouvons nous rencontrer tous les deux à l’orée de la Forêt Ardente, c’est le destin que le dieu du roi des bêtes nous a accordé, je vais te dire ce que je sais lentement, mais après tout, aux yeux des orcs, le roi des bêtes est le meilleur ami de Cous, mais je ne te dirai rien. Toi, mais après tout, la magie aux yeux des hommes-bêtes est très différente de celle des humains, nous ne l’appelons pas magie, mais plutôt pouvoir des totems, et j’ai hâte de voir comment tu vas grandir.

"Mon enfant, tu as un grand talent pour la magie, il n’y a pas beaucoup d’enfants avec un talent magique sur ce continent, même dans le royaume humain. Une grande ville de plusieurs millions d’habitants peut ne compter qu’un millier de personnes capables de s’éveiller et de pratiquer la magie. Cela concerne même certaines familles à la lignée très forte, ainsi que la famille royale. Si tu peux devenir magicien un jour, tu comprendras que ce que tu apprends aujourd’hui est une grande chance.

J’étais un peu étourdi d’avoir écouté et je me disais : " Qu’est-ce que cet homme-bête essaie de dire au juste ?

Le vieux Kuru a dit beaucoup de choses, mais seuls les mots Fils, tu as un grand talent pour la magie sont restés dans mes oreilles, mon dieu ! Peut-être qu’un jour, dans le futur, je pourrai devenir un mystérieux magicien ? C’est une sacrée chose à dire ! Imaginez-moi, une baguette de cristal à la main, fonçant sur une foule de monstres et criant : "Cassez ! Cassez ! CASSEZ ! Il y aurait un anneau de glace qui gèlerait toutes les bêtes magiques autour de moi et les réduirait en bouillie de glace, c’est vraiment cool ! C’est bien plus prometteur que de squatter un grand hôtel et de trancher des pommes de terre râpées et de sculpter des fleurs de carotte.

J’ai décidé de suivre le conseil du vieux Kuru et d’apprendre d’abord le métier de maroquinier avec Frédéric Après avoir frotté la housse de selle en cuir, j’ai frotté mon manteau de fourrure à l’intérieur et à l’extérieur, et je l’ai suspendu à la ficelle qui retenait les piquets à l’extérieur de la tente. Après séchage, j’ai appliqué une couche de graisse de mouton sur l’extérieur du manteau de fourrure, et le manteau sera comme neuf. Il me tiendra chaud et m’isolera de l’humidité. J’ai ensuite sorti les sachets d’assaisonnement que j’avais eu tant de mal à rassembler dans le paquet, et j’ai disposé ces poivres, piments séchés, anis étoilé, cumin et autres assaisonnements sur la tente pour qu’ils sèchent.

Ces jours-ci, lorsque j’ai suivi le vieux Kuru pour apprendre l’herboristerie, j’avais déjà une idée précise du nombre de personnes dans la caravane. En fait, une si grande caravane est composée de trois équipes indépendantes, le plus petit nombre de personnes étant naturellement les deux groupes d’aventuriers, qui ne sont que vingt-sept, et qui sont toujours à l’avant de la caravane, et ne retournent à la force principale que lorsqu’il est temps de se réapprovisionner

Derrière la caravane, il y a 15 chariots, la troupe de danse de l’Empire vert voyage avec nous, et le nombre de danseurs est bien plus élevé que le nôtre, mais ils ont leurs propres cuisiniers, et la nourriture est bien meilleure que la nôtre, j’ai vu une petite dame en blanc assise sur le côté du chariot, promenant ses deux longues jambes blanches, tenant un morceau de pain blanc dans sa main, taquinant le veau qui l’accompagne à côté du chariot, et Le son de ce rire en forme de cloche d’argent s’est répandu dans le monde entier.

Chapter 2

À un moment donné, Cous a attrapé et ramené deux poulets Yachtsman et est allé jusqu’à prendre un brasero, les embrocher ensemble et les mettre sur le feu. Le feu de camp a rapidement mis le feu aux plumes du poulet, qui est devenu noir, et le camping a été envahi par l’odeur des plumes d’oiseaux brûlées, et pour être honnête, cette odeur était horrible. La simplicité et la gentillesse du peuple des bêtes sont innées, après avoir brûlé le poulet de montagne, même si Cous lui-même n’a pas assez à manger, il donnera d’abord le poulet de montagne rôti au vieux Kuru, puis, étonnamment, il en partagera aussi un avec moi. Pour être honnête, je n’aime pas l’odeur de ce plat. Mais la caravane ne servait du bouillon de bœuf séché qu’une fois tous les cinq jours, et le reste du temps, c’était des légumes séchés et de la soupe de légumes sauvages avec du pain de blé ou du pain noir. Il était rare d’avoir du poulet rôti et battu pour le dîner.

J’ai confirmé à Cous que c’était pour moi ?

Cous a souri nerveusement et a hoché la tête, dévoilant une bouche pleine de dents blanches et soignées, tandis qu’il dévorait la volaille restante sur le brasero si fort qu’il s’est brûlé les dents et qu’ Je me sentais comme un enfant innocent à ce moment-là, et c’était une rare bénédiction d’avoir une amitié d’un blanc si pur dans un monde si étrange, même la douleur du poison brûlant grésillant sur mon corps ne me faisait pas si mal.

Je me suis assise à côté de Cous, mon épaule appuyée contre la sienne, tenant le poulet rôti chaud dans ma main et je lui ai dit : La prochaine fois que tu attraperas ce genre de poulet, je t’aiderai à le cuisiner, j’ai trouvé une meilleure façon de le faire.

Eh ! Cous acquiesce vaguement, toujours concentré sur les deux poulets rôtis.

Je n’avais pas réalisé que le lendemain à midi, alors que notre caravane se reposait dans le col et que je faisais une sieste sur le dos du Rhinocéros Tonnerre qui transportait les herbes de Kuru et d’autres nécessités, j’avais été réveillé en sursaut, et j’avais jeté un coup d’œil pour voir Cous tenir fièrement le brasero dans sa main, avec 7 ou 8 poulets embrochés dessus, puis il avait dit dans sa langue impériale maladroite : Mangeons tous !

Pour moi, c’est le premier repas que je prépare dans ce monde, et cela rep Ici, les gens aiment préparer un ragoût épais à base de graisse animale, et si la soupe est trop grasse, ils y ajoutent autant de galettes de blé que possible, ce qui donne un goût gras et chaud, mais ils mettent rarement des assaisonnements et des épices dans la nourriture. Au départ, je pensais qu’il n’y avait pas de poivre, de macis, d’anis étoilé ou de piments dans ce nouveau monde, mais après une année d’étude de l’herboristerie avec Kuru, j’ai réalisé qu’ils existaient tous, et que ces assaisonnements étaient également des herbes communes et non pas inhabituelles.

Peut-être que le vieux Kuru n’aurait pas pensé que je pouvais étudier l’herboristerie avec autant d’assiduité, étant donné que j’ai un cœur de chef cuisinier. À l’origine, il m’a laissé étudier l’herboristerie pour que je puisse l’aider à décocter des médicaments et, petit à petit, je peux aussi porter une petite boîte à pharmacie sur mon dos pour le suivre dans ses déplacements et me rendre dans des endroits sûrs autour du campement pour recueillir des médicaments. essayer de découvrir ces saveurs dont on se souvient.

Oui, je vais m’occuper de ces poulets pendant que tu vas chercher des châtaignes ! J’ai pris les poulets et j’ai félicité Cous, ce monde a aussi des châtaignes, en langue orque la châtaigne est appelée riz des arbres. Les châtaignes ont toujours été consommées comme nourriture, et les pentes sud des montagnes de New Siachis sont remplies de ces arbres.

Allongé sur le dos du Rhinocéros du Tonnerre pendant plus d’un an, il avait suivi la caravane à travers les Nouvelles Montagnes de Siachis, mais son corps s’était peu à peu renforcé Bien que le poison de feu dans mon corps soit brûlant et douloureux chaque jour, les symptômes diminuent lentement. Cependant, l’intendant Leipas m’a déjà demandé d’aider le vieux Kuru à faire bouillir des herbes chaque jour et de les apporter aux malades de la caravane, en leur donnant des instructions sur la façon de les prendre et d’autres tâches.

Bien que mon corps soit petit et mince, il n’est pas difficile de manipuler ces poulets de montagne, j’ai porté les griffes des poulets et j’ai rapidement retiré les plumes des poulets, un poulet gras et jaune a été placé sur la table en bois Regardez mon action pure, même pas loin de la vieille décoction Kuru n’est pas à regarder quelques yeux, ne comprennent pas pourquoi je veux poulet chaud un peu dans le plumage des plumes, directement brûlé n’est pas mieux ? À l’aide d’un petit couteau, on ouvre le poulet de montagne, on enlève les organes internes et on les jette dans un tonneau en bois. Pour les orcs, ces entrailles sont encore plus délicieuses et ne doivent jamais être jetées. Jetant le poulet haché dans une casserole avec une poignée d’épices préparées et une pincée de sel, il attendit que Cous récupère les châtaignes.

Cous, portant un demi-sac de châtaignes, se baissa, souleva le rideau de cuir et entra en disant : Jia Jia, cette soupe sent si bon !

Tu la mangeras plus tard, maintenant épluche les châtaignes avec moi J’ai répondu.

Dans la tente, un enfant orc de taille moyenne et un enfant humain près de la marmite de tuiles fumantes parlaient et riaient en épluchant les châtaignes

du poulet mijoté avec des châtaignes cuites était si fort que Cous, malgré son envie et sa déglutition avec un nœud dans la gorge, attendit que j’annonce que c’était prêt à être mangé pour le faire, et nous offrîmes le premier bol de viande au vieux Kuru.Après que le vieux Kuru l’eut goûté, il me regarda longtemps de ses yeux secs et ternes avant de me dire faiblement : Je savais que tu étais un enfant inhabituel Je sais que tu es un enfant différent, et cette soupe est délicieuse. Avec cette soupe délicieuse, tu pourras vivre correctement dans une ville humaine à l’avenir. Mais j’espère toujours que ton amitié avec Cous se poursuivra et que tu t’aideras mutuellement à l’avenir.

Je le ferai, grand-père !

Je le ferai, professeur ! Cous et moi nous sommes respectueusement exprimés.

Oui, c’est le troisième point de l’amitié avec Cous parce que je peux faire une délicieuse soupe Huit gros poulets de montagne et un demi-sac de châtaignes ont mijoté entiers dans une grande soupière, et Cous, avec un morceau de pain noir dans la main, plus grand que sa tête, et une grande louche à soupe dans l’autre, l’a engloutie avec grand appétit, et sans craindre de s’ébouillanter, il l’a avalée jusqu’à l’os.

Lorsque le vieux Kuru m’enseignait l’herboristerie, je l’acceptais volontiers, juste pour savoir ce que je pouvais ou ne pouvais pas manger Pour être capable de comprendre les herbes médicinales de base que l’on écrit en mots crus, même au prix de beaucoup de temps passé à apprendre la langue orque, je suppose que le vieux Kuru, si je sais que je suis si dur à apprendre l’herboristerie, c’est juste pour passer le temps, ne sera pas mort de faim, je ne sais pas ce qu’il en pensera, ne sera-t-il pas trop frustré ?

Lentement, je ne sais pas quand j’ai commencé, mais j’ai progressivement découvert l’importance de l’herboristerie pour moi Le vieux Kuru, mon professeur d’orque, a commencé à m’enseigner une nouvelle matière, la pharmacie.Cous était très excité quand il a appris que j’allais suivre le vieux Kuru pour apprendre la pharmacie.Ce soir-là, nous nous sommes assis tous les deux sur le dos du rhinocéros tonnerre et nous avons bavardé, et Cous a parlé de son rêve de devenir chasseur.Si ce n’était du fait qu’il m’a accidentellement sauvé la vie, j’ai peur que celui qui suit le vieux Kuru pour mémoriser les noms de ces herbes, ce soit lui.Cous m’a dit : Je ne suis pas sûr de ce qu’il penserait de ça. Cous me dit : "C’est bien que tu sois là !

Alors que j’étais occupé à dresser les tentes pour la nuit, à préparer les ustensiles de cuisine et les épices pour les cochons d’Inde que Cous allait chasser, et à commencer à allumer la bouse de vache sèche pour faire une soupe pour les malades de la caravane, le vieux Kuru et l’intendant Leipas se tenaient sur la pente de la terre, assis sur un morceau de calcaire usé par les intempéries et les fissures, et ils parlaient de moi

Le garçon trouve toujours quelque chose qui nous échappe, et je crains que ces apothicaires royaux impériaux humains n’aient jamais pu imaginer que ces humbles herbes pouvaient si magiquement transformer la nourriture en quelque chose de plus savoureux Parfois, je dois admettre la créativité des humains.

Oh, mon vieux, cet enfant me plaît de plus en plus. Le travail, l’humilité, l’honnêteté, la bravoure, toutes ces bonnes vertus chez un enfant de sept ans, je me demande quelle ancienne famille aurait pu les enseigner à un enfant avant l’âge de cinq ans et les imprimer dans leur cœur comme s’ils étaient nés avec. L’intendant Leipas plisse ses yeux de faucon, une main tortillant doucement sa fine barbe noire.

Lei, penses-tu qu’il ait pu venir d’une famille qui possède le don de la magie du feu ? Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour qu’ils abandonnent un tel éveillé de la lignée ? Les gens que vous avez renvoyés ont-ils trouvé des traces ? Le vieux Kuru inspira profondément.

C’est difficile, mon vieux. Tu sais que cette région est la Forêt Ardente, à l’est de laquelle se trouve le territoire du roi Étienne, à l’ouest duquel se trouve le Désert Mortel, et au nord duquel se trouve la Toundra Glaciaire Sauvage, et il n’y a aucun territoire qui appartienne à un seigneur humain dans un rayon de 3 000 miles. Aucun indice ne permet de savoir d’où il vient.

Mais je pense qu’il doit recevoir une éducation formelle dans une académie de magie à l’avenir, la connaissance solide des bases de la magie d’un magicien exceptionnel l’emmènera plus loin. Tu es un peu un sorcier chaman après tout, et même si les éléments de la magie ont beaucoup de points communs, c’est de la magie orque, et ils sont plus adaptés aux orques. jia Jia doit aller dans une académie de magie humaine. La main de Leipas frottait la poignée de bronze lisse de l’épée, des lignes d’écailles de poisson merveilleusement fines entouraient toute l’épée romaine, il était évident qu’il s’agissait d’une arme exquise que seul un maître forgeron nain pouvait fabriquer.

Je ne connais aucune académie de magie sur le continent qui accepterait un vagabond sans statut, ou dois-je écrire une lettre de recommandation à mon vieil ami ? Cette fois, quand je retournerai dans ma tribu, je n’aurai peut-être plus beaucoup de chance de parcourir le monde avec toi, je dois former quelques enfants orcs tant que je peux encore bouger, tu sais qu’il est trop difficile de trouver quelques talents magiques parmi les enfants orcs.

Ne vous embêtez pas, je vais m’occuper de ça …… Je vais l’emmener trouver une ville convenable, tant qu’il a un travail officiel et qu’il y vit depuis 3 ans, on lui donnera le statut de résident de la ville, et il sera autorisé à participer à la cérémonie d’éveil à la magie organisée par l’école primaire de magie de la ville. Le majordome Leipas dit cela, les rides du visage du vieux Kuru semblèrent s’étirer un peu.

Chapter 3

Au début du printemps de septembre, là où la partie la plus orientale des montagnes de New Siachis rencontre la partie nord-ouest du plateau de Paï, la chaîne de montagnes ondulante de New Siachis se termine par une prairie verdoyante. Une grande quantité d’eau provenant de la fonte des glaciers des montagnes enneigées des Nueva Ecijas converge ici dans plusieurs affluents, formant des douzaines de lacs de toutes tailles dans cette steppe pas si grande que cela. Avant l’été, des millions de bisons unicornes migrant vers la toundra glaciaire passeront par ici, piétinant la région jusqu’à la rendre stérile. Ce n’est qu’au début du printemps que les caravanes choisissent d’emprunter cette route commerciale. Et maintenant, c’est aussi un refuge pour toutes sortes de petits animaux.

J’étais tranquillement allongé sur le dos dans l’herbe des arbres et je ne bougeais pas, même ma respiration était régulée très légèrement À côté de moi, il y avait un large sac en tissu qui soutenait la bouche d’un terrier de la taille d’un poing, dont toute la bouche était légèrement camouflée par de l’herbe, et la bouche du sac de deux pieds carrés se rétrécissait au fur et à mesure qu’elle s’enfonçait, de sorte que dès qu’un cochon d’Inde y entrait, il ne pouvait plus en ressortir.

Cous est chargé de boucher les autres trous avec une pelle, un travail que seul un chasseur expérimenté peut faire, et aucun cochon d’Inde ne peut être attrapé avec un trou en moins Après avoir rebouché les trous de rats, Cous a mis le feu à la bouse de vache dans l’un des trous laissés à dessein, le feu devenait de plus en plus chaud, voyant qu’il était temps, Cous a versé un tas de miettes blanches dans le feu, et en un rien de temps, une fumée noire s’est élevée, la bouse de loup mélangée à des herbes piquantes et épicées a brûlé.

Voyant que la bouse de loup avait suffisamment brûlé, Cous souleva une couverture de lin imbibée d’eau pour recouvrir le feu et le trou du rat Le sourire aux lèvres, il me chuchota : Jia Jia, tiens les poches, ne les mets pas de travers !.

D’accord ! J’ai également répondu dans un murmure excité, même si l’âme dans mon corps n’était plus jeune, lorsque mon jeune corps était allongé sur l’herbe verte, je devenais toujours très excité, et même un peu nerveux, craignant de ne pas pouvoir tenir le sac lorsque ces cochons d’Inde aussi gros que des lapins sortiraient en piqué.

La fumée s’est répandue dans le trou du rat, et j’ai pu voir que des volutes de fumée s’élevaient de toute la prairie

Il ne faut pas trop réfléchir, il suffit d’écouter le son whoosh, l’herbe dans l’embouchure du trou du rat a été violemment submergée par une petite bête de couleur terre, l’ombre jaune a même trop tardé à changer de direction, la tête dans le sac Immédiatement après, deux autres bêtes sont sorties successivement. Je tenais fermement la bouche du sac à deux mains, n’osant pas me laisser distraire le moins du monde. Le cochon d’Inde, de la taille d’un lapin, se précipitait de gauche à droite dans le sac. Heureusement, Cous s’inquiétait de mon côté du désordre et avait déjà utilisé une cale en bois pour fixer fermement le sac au sol. J’ai pris un bâton et j’ai frappé les cochons d’Inde, qui essayaient toujours de trouver la sortie, pour qu’ils se soumettent.

Accroupie à côté du sac piégé, je me disais que je n’avais que sept ans, un âge où je pleurais, où je tirais sur la queue de ma mère et où je refusais d’aller à l’école, mais que maintenant je devais lutter pour une bouchée de nourriture, endurer la douleur des brûlures sur mon corps et travailler dur pour m’intégrer dans ce groupe à l’attitude la plus sérieuse envers la vie, pour comprendre ce monde magique et mystérieux Je pense que j’ai toujours peur de la mort après tout, alors j’ai toujours fait attention à essayer de vivre, pendant cette période j’ai rencontré quelques bonnes personnes, le professeur Kuru, Cous, Fred, l’intendant Leipas, et d’autres personnes dans la caravane, ils sont tous très amicaux. Le vieux Kuru ne m’a pas seulement sauvé, il m’a aussi indiqué le chemin que je devais suivre à l’avenir et ses paroles m’ont rempli d’espoir et de courage. Ces paroles m’ont rempli d’espoir et de courage. J’ai eu du mal à savoir si une telle vie était chanceuse ou malchanceuse pour moi, pendant un certain temps.

Le son des cris de Cous arriva de loin, me tirant de mes pensées.

"Jia Jia, un cochon d’Inde s’enfuit !

Je me suis empressé de lâcher le bâton dans ma main et de redresser le sac en tissu tordu À ce moment-là, une dizaine de cochons d’Inde s’étaient déjà enfuis dans la poche, et il y en avait aussi quelques-uns qui s’étaient échappés par la fente de l’autre côté de l’ouverture du sac, courant sauvagement dans l’herbe. Ils ont fait trois ou quatre mètres d’un seul coup et ont disparu dans la prairie en quelques bonds.

Il semble que le trou trouvé par Cous appartienne à une grande famille de cochons d’Inde Certains cochons d’Inde à l’arrière étaient comme ivres, titubant hors du terrier et s’effondrant à l’entrée du terrier, leurs corps poilus avaient l’air d’être tendus, leurs pattes arrière ont donné deux coups de pied en arrière, impuissantes, et leurs corps ont commencé à se contracter, ces cochons d’Inde étaient étouffés à mort, peut-être y en avait-il encore dans le terrier, mais j’ai deviné qu’ils ne pourraient pas en ressortir vivants.

Cous arrive en courant avec un brasero et plie la tête du brasero Il plonge son brasier dans le trou et en sort les cochons d’Inde qui sont morts étouffés dans le trou. Son visage poilu fumait comme du charbon noir, une seule paire d’yeux était brillante, et lorsqu’il souriait fièrement, il dévoilait deux canines acérées propres aux loups-orcs.

Notre chasse fut un grand succès, et nous avons attrapé vingt-sept cochons d’Inde, chacun aussi gros qu’un lièvre Nous avons attaché les sacs à un long bâton de bois et les avons transportés, deux par deux, vers le campement. Sur le chemin du retour, Cous et moi avons parlé d’offrir un ragoût aux campeurs, et Cous a accepté sans même y penser. Au départ, j’avais prévu de faire frire les cochons d’Inde, mais je ne m’attendais pas à en attraper autant d’un coup, et l’huile que j’avais préparée n’était pas suffisante. J’ai dû changer le menu à la volée et il était plus simple de faire le ragoût dans une seule casserole. Le début du printemps n’est pas comme l’hiver, vous pouvez donc congeler la viande que vous ne pouvez pas manger. En cette saison, il suffit de laisser de la viande fraîche pendant trois ou deux jours pour qu’elle se détériore, et il est donc préférable d’inviter tout le monde à manger ensemble.

De loin, on peut voir le vieux Kuru accroupi sur la pente de terre à côté du camp, le visage ridé a une saveur indescriptible, assis tranquillement, la bouche tenant une feuille de tabac sec grossièrement roulée en un rouleau de cigarettes Seulement ce voyage est très long, le stock du vieux Kuru n’est pas beaucoup, on dit que c’est ce goût légèrement aigre comme l’argousier des feuilles de tabac enfant seulement Paï plateau pour pousser, doit être près de la porte de la maison, ceux qui ont été incapables d’arrêter de fumer des feuilles de tabac ont également rien pour sauver le besoin.Kuru nous voir revenir en toute sécurité, c’est un lent et facile à marcher vers le bas de la colline de terre, de voir le sac de tissu dans la proie, mais est surpris de dire : J’en ai attrapé autant, bonne chance, les deux garçons !

Maître, Jia Jia et moi aimerions offrir un bon dîner à toute la caravane, nous aimerions leur donner un avant-goût de la spécialité de Jia Jia, pensez-vous que cela conviendrait ? Cous était aussi bien élevé qu’une petite caille devant le vieux Kuru, demandant avec attention. Les règles de la tribu orque sont différentes de celles de la tribu humaine, bien que Cous vive dans cette caravane depuis 3 ans, il se méfie toujours des humains comme le font les orques de la tribu, c’est quelque chose qui a laissé une marque sur ses os, et il ne changera pas facilement.

Le vieux Kuru a été un peu surpris de me regarder, un peu de soulagement dans les yeux Je sais que le vieux Kuru a toujours voulu laisser le jeune Cous aller au centre de la grande ville humaine du continent pour voyager un peu, mais si Cous a toujours un rejet de la mentalité, alors ce temps sera indéfiniment prolongé. Tout orc qui veut devenir chef de tribu doit être tourné vers l’avenir, mais c’est quelque chose qui demande de l’expérience et de l’expérience. Cependant, le vieux Kuru était un peu hésitant et resta silencieux un moment avant de lever les yeux et de demander à Cous : Puisque tu veux offrir un ragoût à tous les membres de la caravane, sais-tu combien ils sont et as-tu assez de nourriture pour tout le monde aujourd’hui ? As-tu réfléchi à la quantité de nourriture que tu vas préparer ?

Ah ! Oui, Jia Jia, il y a beaucoup de monde. Nos cobayes n’ont que cette quantité qui semble insuffisante ! Cous était abasourdi, une question de maths était un peu difficile pour un jeune orc de 12 ans.

Je me suis avancé et j’ai dit : " Il y a plus de 250 personnes dans notre groupe. Pour le dîner, nous aurons besoin d’environ 250 pains noirs, Cous et moi n’avons pas à nous en préoccuper, il faut juste que nous puissions faire assez de ragoût pour 250 personnes, nous n’avons que 27 cochons d’Inde de la prise d’aujourd’hui, ce n’est pas tout à fait suffisant. Hier, Cous a piégé sept poulets de montagne, qui sont toujours cachés dans notre tente.

ous avons également sorti plus de cinquante œufs de montagne, et j’aimerais ajouter des vermicelles et des côtelettes de porc au ragoût …… Vermicelles …… ? C’est la ficelle dure que tu as fait bouillir avec des ignames moulues l’autre jour ? Cous n’était visiblement pas très impressionné par les vermicelles que j’avais préparés, car il détestait les patates pilées, une plante qui n’était consommée que par la classe la plus basse des esclaves, même dans les tribus orques. Apparemment, Cous craignait que je lui fasse manger les vermicelles faits à partir de patates douces. Il s’est donc empressé de dire : Ce serait peut-être mieux si nous y ajoutions du riz arboricole, et je peux demander à Maître Leipas un sac de riz arboricole. Je peux demander à Maître Leipas un sac de riz arboricole. Ou alors, il y a déjà beaucoup d’herbes à racines vivantes qui poussent dans la nature, et elles seraient délicieuses cuites dans une marmite."

Pour un repas de pseudo ragoût de porc, je me suis empressé de mettre mon bras autour de Cous et j’ai chuchoté : Frère Bête, tu ne me crois pas ? En raison de ma petite taille, je ne pouvais que marcher sur la pointe des pieds autour de Cous, qui me dépassait encore d’une tête, et Cous a cligné de l’œil avec un peu d’embarras et m’a dit : Alors, quand tu serviras la viande, tu devras m’en donner plus.

Ne t’inquiète pas, le moment venu, tu pourras manger autant que tu veux ! J’ai tapoté ma petite poitrine et j’ai assuré.

Sur le côté le plus à l’est du camp, près du lac, il y avait une rangée de grands poêles avec de grosses pierres, sur lesquels il y avait un total de dix grandes marmites en fer, chacune de deux mètres de diamètre, six marmites appartenaient au côté de la troupe de danse, et quatre marmites appartenaient au côté de l’équipe des marchands. Les cuisiniers de la troupe devaient se tenir sur le bord du poêle avec des pelles pour faire sauter les aliments. En revanche, les cuisiniers de la caravane avaient la vie beaucoup plus facile : ils mangeaient du pain noir tous les jours, faisaient simplement bouillir de l’eau dans une marmite, y versaient des légumes secs et du sel, et parfois de la viande séchée, ce que l’on appelait la soupe aux légumes secs. À l’époque, je pensais que c’était plus comme une soupe de médecine chinoise avec du sel, c’était difficile à boire, sauf si j’avais faim, sinon je préférais manger du pain noir et boire de l’eau. Cous n’a jamais été difficile sur ce qu’il mangeait, même si c’était une soupe de légumes, il pouvait toujours en boire un grand bol, et puis le vieux Kuru a vu que je ne pouvais pas manger la soupe de légumes séchés, et il a alors emmené Cous chasser de temps en temps et trouver de la viande fraîche pour que je puisse la manger.

L’intendant Leipas a entendu la requête de Cous et moi, mais n’a rien dit d’autre, il nous a directement emmenés vers la cuisinière, a tendu une spatule plus grande que moi et m’a demandé : Jia Jia, tu as dit que tu voulais faire un repas pour tout le monde, alors si tu peux tenir cette spatule et promettre de ne pas la faire tomber dans la marmite, alors j’accède à ta requête

En regardant de près l’énorme spatule, je me suis rendu compte que le manche en bois, devenu brillant à force d’être imbibé de graisse, était en fait presque aussi épais que mon bras, j’ai regardé avec des yeux ronds, j’ai serré la spatule avec les deux mains et j’ai pris une grande respiration, mais avec toute ma force, je n’ai pas réussi à ramasser la lourde spatule

Outre le cuisinier de la troupe de danse et le cuisinier du marchand, de nombreux oisifs s’ennuyaient, rassemblés près de la cuisinière La caravane avait installé son campement de bonne heure, histoire de se reposer un peu au bord du lac où il y avait de l’eau, et de se préparer à entrer sur le plateau du Paï. C’était la fin de l’après-midi, et les membres de la caravane prenaient tous un bain de soleil à l’extérieur de leurs tentes, par deux ou trois, en cette chaude journée de début de printemps, profitant du rare beau temps. Lorsqu’ils virent des gens rassemblés près du lac, certains d’entre eux s’approchèrent.

Haha, c’est donc le petit Jia Jia, fais attention à la spatule qui t’écrase les orteils.

Hé, j’ai dit à quelle famille appartient ce gamin, ce petit morveux est-il encore en train d’allaiter ? Comment Maître Lei peut-il le laisser porter une spatule aussi lourde ?

La foule a murmuré, et quand ils ont vu que je n’avais pas déplacé la spatule, ils ont ri ensemble Mais en privé, quelqu’un de bien informé a commencé à expliquer que c’était le vieux Kuru, l’homme-médecine de la caravane, avec ses deux jeunes enfants, qui voulait offrir un bon repas à tout le monde. C’est alors que la foule s’est emballée et a commencé à parler de ce que nous allions manger exactement ce soir.

J’étais un peu gêné, je n’avais pas réalisé que la spatule pouvait être si grande et si lourde, je crois qu’elle pesait plus de 30 kg, même dans ma vie antérieure, lorsque j’étais dans la force de l’âge, il ne m’était pas facile de prendre une spatule aussi grande et de la faire sauter

Chapter 4

L’intendant Leipas a également envoyé un éventail de côtelettes de porc provenant d’un sanglier, ce qui m’a fait très plaisir. J’allais utiliser du faisan et du cochon d’Inde à la place du porc ! J’allais utiliser du faisan et de la pintade à la place du porc, mais les côtelettes apporteront certainement un plus au ragoût. Quant au vermicelle, c’est parce que l’autre jour, Cous a ramassé un panier de patates douces à l’extérieur, qui sont très riches en amidon et peuvent être un peu sucrées après avoir reposé pendant un certain temps. Cous aime les manger crues, non seulement pour combler sa faim mais aussi pour étancher sa soif, et c’est très croquant quand on les mange crues, et plus tard j’ai découvert que c’est un peu comme les patates douces, sauf que les patates douces ont des peaux très épaisses, et vous devez prendre une machette et casser les peaux dures et épaisses pour manger les rhizomes tendres et croquants à l’intérieur.

En voyant ces patates douces semblables, je pense au passé, lorsque j’étais enfant, lorsque la famille était très pauvre, même si les boulettes de la famille pour le réveillon du Nouvel An étaient également très difficiles à acheter beaucoup de viande, la famille et plus encore, en automne, la mère sera prête à préparer une cuve, sera écrasée dans les arachides, remplira l’eau et continuera à remuer, puis dans les arachides l’écume sera filtrée, puis attendra lentement que l’eau dans la cuve se précipite, ce sera l’eau claire Après l’écrémage de l’eau, l’amidon d’arachide le plus pur reste au fond du bocal. L’amidon mouillé dans une petite marmite pleine de petits yeux ronds, la pâte d’amidon le long des yeux ronds dans l’eau chaude bouillante, il deviendra vermicelles, ces vermicelles seront placés sur le cuiseur à vapeur pour sécher, peut être mis dans l’été de l’année prochaine ne sera pas mauvais, attendez jusqu’à la veille du Nouvel An d’hiver, même s’il n’y a pas de viande, juste radis râpé, vermicelles, plus un peu de crevettes et de farce, la farine de maïs et de blé trente-sept fait dans la peau, vous pouvez manger un beau repas de plats, même s’il n’y a pas de viande, juste un peu de crevettes et de la farce, la farine de maïs et de blé trente-sept fait de la peau. Vous pouvez manger un bon repas de petits pains aux légumes. Lors du dîner de la Saint-Sylvestre, si les boulettes étaient faites avec peu de viande, on y mettait un peu de vermicelle et elles étaient tout aussi délicieuses. Quand j’ai grandi, peut-être parce que j’étais affamée quand j’étais enfant, je suis devenue cuisinière. Mais depuis, plus aucun plat n’a le même goût qu’à l’époque où j’étais enfant.

Dans ce nouveau monde, tous les efforts que je fais ne servent qu’à prouver une chose : je suis toujours en vie ! Je suis toujours la même, mais personne ne peut comprendre la solitude dans mon cœur, ces gens et ces choses me manquent, j’ai peur de finir par les oublier lentement, je veux essayer de me souvenir d’eux, c’est pourquoi je n’ai pas pu m’empêcher de faire des vermicelles quand j’ai vu Cous manger des patates douces, juste pour me le prouver à moi-même. Cous et moi avons donc préparé ce sac de vermicelles. Cous ne connaissait pas le vermicelle, mais comme il était fait à partir de pommes de terre moulues, c’était habituellement une forme de serment de donner des pommes de terre moulues aux gens de la caravane, c’était une référence sarcastique au fait qu’il était un esclave . Prisonnier. Un paria ou un pauvre vagabond, j’étais donc un peu inquiet lorsque j’ai décidé de cuisiner un tel tas de vermicelles avec de la viande pour ce repas.

"Jia Jia ah, tu crois qu’on peut vraiment ?

En, Cous, va t’occuper de ces cochons d’Inde, nous ne voulons pas de ces abats cette fois, il y a trop de cochons d’Inde pour nous.

ai compris, Jia Jia, tu as dit que ces gens doivent savoir que ce qu’on leur donne à mangerc’est du vermicelle ! Le vermicelle, Cous, tu dois te rappeler que c’est un extrait d’amidon que nous avons travaillé dur pour extraire de certaines plantes, c’est très savoureux et nutritif. Je me suis empressé de laver le cerveau de Cous, si je laissais ces gens de la caravane marchande savoir que je les avais régalés avec de la pomme de terre moulue, je ne m’amuserais pas. Cette chose, la pomme de terre moulue, était donnée aux esclaves dans la société humaine, et cette chose n’était sortie que pour être utilisée comme nourriture en temps de calamité.

D’accord ! Vermicelle, est-ce que ce truc est vraiment comestible ?

Cous !, dis-je.

C’est bon ! C’est délicieux, délicieux ! Jia Jia, et si on faisait un bouillon ? Regarde toute la viande que nous avons, c’est plus qu’assez pour essayer de faire une marmite de soupe, en fait je pense que nous devrions ajouter un peu de riz arboricole, ce truc est génial. Cous bavait sur son menton, sa main tenant de manière obscène un couteau à la peau fine tandis qu’il dépeçait le cochon d’Inde et tentait de me convaincre de changer de recette. Je ne peux pas accepter cela, cela fait longtemps que je veux manger cela, et maintenant que j’en ai l’occasion, je ne peux pas y renoncer. De plus, se demander si la nourriture d’un chef est délicieuse ou non est vraiment une insulte pour moi, et je ne peux pas l’accepter.

Le cuisinier, le gros oncle Anne, s’est accroupi au bord du fourneau, nous fixant, Cous et moi, avec des yeux de cloche, ce que nous avons dit, il en entendra chaque mot, je m’inquiète qu’il soit resté avec nous pendant un long moment, la bouche de Cous n’est pas stricte, on lui dira de fuir, je veux que le cuisinier, le gros oncle Anne, le soutienne pendant un moment, et seulement alors, il dit : oh, chère Anne Oncle Anne, tu vois que cette marmite en fer est trop sale, peux-tu m’aider à prendre un seau d’eau pour nous aider à brosser la marmite ?

Quand Anne, le gros cuisinier, a entendu cela, il était un peu réticent au début, mais une paire d’énormes yeux de crapauds s’est retournée et a immédiatement accepté En souriant, il me dit : "C’est un grand honneur de vous rendre service, à condition que vous me promettiez de ne pas grimper sur la cuisinière et que le seigneur Leipas me confie la tâche de veiller sur vous deux.

Oncle Anne, je prendrai soin de moi et je garderai un œil sur Cous et je m’occuperai bien de lui. J’ai tapoté ma petite poitrine pour me rassurer, et on aurait dit que la grosse Anne était un peu sceptique, mais elle n’a pas refusé. Timide avec un gros ventre rond dément, portant à la main deux énormes tonneaux, la bouche marmonnant ne sachant que dire, marchant lentement vers le lac non loin de là.

Portant d’une main les deux oreilles rondes du cochon d’Inde, une légère tape sur l’arrière de la tête du cochon d’Inde le tuerait, sauf que dans ce cas, le sang ne sortirait pas et la viande serait d’un rouge un peu foncé Accrochant les incisives du cochon d’Inde mort à une fine corde, Cous tenait le couteau pour couper la viande dans sa main et pelait rapidement la fourrure, Cous était très habile à cela, avant même que je puisse voir ses mouvements, il avait déjà pelé la peau complète du rat et l’avait suspendue pour sécher sur le côté, et m’a dit : Jia Jia, faisons un matelas avec cette peau, elle est imperméable à l’humidité et chaude.

La viande de cochon d’Inde doit être trempée dans de l’eau froide et laissée un certain temps pour enlever la saveur terreuse, ce couteau à découper délicat que je tiens dans ma main est l’un des trois couteaux que Fred m’a donnés, et en dehors de la classe, il y a aussi un couteau à dépecer courbé comme une corne de vache et une baïonnette aussi tranchante que, la baïonnette est utilisée pour tuer les animaux de grande taille comme les antilopes, juste en plongeant la baïonnette le long de la fente de la clavicule dans la cavité thoracique au-dessus du cœur, même moi je peux achever un arbre attaché à mouton. Les trois couteaux se trouvaient dans un porte-couteau en peau de veau et avaient été bien conservés par mes soins.

La viande de pintade rouge vif avait été découpée en carrés de la taille d’un poing, et les morceaux étaient empilés dans une bassine en cuivre, formant progressivement une petite montagne de viande J’avais également sept faisans sauvages, que j’avais d’abord pensé fumer sur le feu pour en faire un peu de mortadelle que Cous pourrait goûter, mais j’ai dû changer d’avis et les mettre à contribution. Ajouter un peu de saveur de poulet à la viande de pintade serait extraordinairement savoureux.

À ce moment-là, les cuisiniers de la troupe de danse revinrent l’un après l’autre du lac, portant d’énormes tonneaux de bois et tenant des pots en bois. Les marchands les plus riches sortent parfois quelques pièces pour échanger de la nourriture avec les cuisiniers de la troupe de danse. Fred m’a un jour invité à manger une boîte de riz japonica sucré. Leurs grands pots en bois étaient remplis de câpres poilues et aqueuses, lavées, avec des perles d’eau encore accrochées aux feuilles. Il y avait aussi une grande marmite de mouton, les cuisinières n’étaient pas très âgées, mais chacune était assez forte pour porter au moins deux seaux d’eau en bois sans trop d’effort, elles parlaient et riaient en s’approchant de la cuisinière, voyant qu’il n’y avait que Cous et moi qui nous occupions des ingrédients, la femme principale qui était grande et claire de peau avec quelques taches de rousseur sur le visage devait avoir une trentaine d’années fixa ses yeux bleu turquoise sur moi et demanda, "Pourquoi ce gros Anne n’est pas en train de manger du riz doux japonica ? Pourquoi le gros Anne n’est-il pas là ? Qui vous a laissé jouer