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Naturalien
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Livre électronique275 pages1 heure

Naturalien

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À propos de ce livre électronique

"Naturalien" a pour ambition d’apporter davantage d’intérêt à la réflexion de ceux qui remettent en question leurs habitudes de consommation, leur mode de vie et leurs croyances. Il propose également des arguments concrets pour captiver l’attention des personnes déjà convaincues et les aider à faire face aux sarcasmes de certains partisans intransigeants du carnisme, qui pensent détenir la vérité absolue.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Amon Kand’Orht, véritable épicurien, est un artiste pluridisciplinaire et polyvalent. Il officie et exerce dans divers arts, les arts plastiques et appliqués, à travers la sculpture, la peinture ou moult concepts et autres techniques, dans la littérature en sa qualité d’auteur, de poète ou en tant que comédien.
LangueFrançais
Date de sortie29 avr. 2024
ISBN9791042208486
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    Aperçu du livre

    Naturalien - Amon Kand’Orht

    Amon Kand’Orht

    Naturalien

    Essai

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    © Lys Bleu Éditions – Amon Kand’Orht

    ISBN : 979-10-422-0848-6

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Du même auteur

    – Desseins d’humanité paru aux Éditions Mélonic (2004) ;

    – Objectif Irak… paru aux éditions ABN (2007) ;

    – Objectif Irak… paru aux éditions Edilivre (réédition 2009) ;

    – Aux frontières de nos consciences paru aux éditions Edilivre (2009).

    Une image contenant croquis, Police, Graphique, blanc Description générée automatiquement

    Longtemps il nous fut appris, surtout étant enfant, que la curiosité était un vilain défaut ; cette affirmation est totalement fausse. En effet, la curiosité est étroitement liée à l’intelligence, elle nous permet entre autres de développer l’intellect : elle nous permet d’apprendre et de repousser les limites de la cognition humaine. Ainsi bridés dès notre plus tendre enfance, nous ralentissons notre compréhension et notre évolution ; une sorte de manipulation inconsciente ou volontaire, pouvant entraîner un résultat désastreux.

    Je tiens à préciser que ce livre n’a pas la prétention, ni d’être unique en son genre, ni d’apporter des idées véritablement révolutionnaires, ni même d’être l’ultime référence aux sujets qui y sont traités.

    Après un travail de recherches approfondies, je ne fais que relayer des informations agrémentées de réflexions personnelles dans le but de faire réfléchir cogiter les plus intelligents (donc les plus curieux) et d’apporter des arguments incontestables aux excuses parfois maladroites ou de mauvaise foi de ceux qui tendent à nier l’évidence.

    Nous vivons dans un monde où une majorité de personnes croit aux légendes urbaines, aux idées reçues sans s’interroger, comme les enfants croient au Père Noël, et c’est bien souvent parce que ces fameuses légendes leur conviennent ou les rassurent, parfois les effraient.

    Généralement, ces croyances sont anodines et n’ont aucune incidence négative, sauf quand par exemple, certains sont persuadés qu’ils appartiennent à une « race » supérieure. L’histoire nous a montré jusqu’où cette croyance pouvait nous conduire.

    Mais l’homme, ne se croit-il pas supérieur au reste des vivants qui peuplent la terre ?

    Évidemment, tout est relatif, c’est pourquoi nous parlerons ici essentiellement d’intelligence et des limites de la cognition humaine. Il semblerait, et cela ne fait aucun doute, que l’Homme est le plus intelligent de la planète… il en est toutefois convaincu, tout autant que « l’Homme blanc » à une époque pas si lointaine, fut convaincu d’être supérieur à « l’homme noir » et nous savons aussi où cette conviction nous mena.

    Lorsque nous démontrons certaines vérités qui dérangent, nous nous heurtons au blocage de ceux qui ne veulent pas entendre, qui refusent de savoir.

    Ainsi certains choisiront d’ignorer, se réfugieront, se blottiront dans cette ignorance, voire contesteront les vérités qui dérangent et croiront aux mensonges qui rassurent.

    Où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.

    En effet, lorsque certaines vérités surgissent, elles deviennent gênantes, nous ne souhaitons pas être coupables, nous refusons l’évidence pour conserver une fausse bonne conscience. Il est tellement plus aisé et à la portée de tout un chacun de croire des mensonges qui rassurent, car comme l’affirmait Simone de Beauvoir¹ : Le principal fléau de l’humanité n’est pas l’ignorance, mais le refus de savoir.

    Il est des individus qui, quelles que soient les preuves présentées, ne seront pas en mesure de comprendre, et d’autres, aveuglés par leur ego, leur haine, leur ressentiment, leur bêtise, leur peur, ne souhaiteront jamais qu’une seule chose : avoir raison même s’ils ont tort.

    Ainsi quand l’ignorance beugle, l’intelligence fait silence.

    L’intelligence, c’est la chose la mieux répartie chez l’homme parce que, quoiqu’il en soit pourvu, il a toujours l’impression d’en avoir assez, vu que c’est avec ça qu’il juge.

    René Descartes²

    Paul Watson³ disait aussi : L’intelligence est la capacité d’une espèce à vivre en harmonie avec son environnement. Il y a de quoi se poser des questions sur la capacité de l’Homme, ce pollueur et destructeur compulsif, invétéré, à vivre en harmonie avec son environnement.

    Quelles que soient les limites de la cognition humaine, refuser l’éclatante vérité ou feindre de ne pas comprendre permet d’éviter de culpabiliser ; c’est pourquoi la démarche éthique⁴ est généralement difficile. Nous nous méfions des problèmes immédiats et facilement identifiables comme la peur du loup, mais nous ne nous méfions pas de la fonte des glaces au pôle Nord. Non seulement cette catastrophe ne nous touche pas immédiatement, mais de plus le processus est long, complexe et indirect. Il faut apprendre à désapprendre ce qui nous a été inculqué depuis notre plus tendre enfance, voire depuis des générations, pour ensuite s’engager dans une démarche d’ouverture en toute honnêteté et sans préjugés.

    De la même manière, on nous a toujours appris l’importance vitale de la viande pour l’homme. Or, cette affirmation est encore fausse. Du point de vue de la physiologie alimentaire, la viande est un aliment inutile, c’est un fait avéré. Mais beaucoup persistent à s’accrocher à cette croyance coûte que coûte, comme si leur vie en dépendait. Ce qui n’est pas tout à fait faux finalement, car leur vie, sinon leur santé peut dépendre de la consommation de viande. Ces notions seront abordées principalement dans le chapitre consacré à la santé.

    Certaines personnes n’hésitent pas à affirmer que les animaux ne sont sur terre que pour servir et nourrir l’Homme. Il est clair que cette affirmation est particulièrement prétentieuse et encline à imposer une idée unique afin d’asseoir la suprématie de l’être humain, vis-à-vis de tous les animaux. Cela permet alors de légitimer les actes barbares perpétrés sans pitié sur les êtres vivants non humains. Or, l’idée que certaines vies valent moins que d’autres est la racine de tout ce qui va mal dans ce monde.

    Dr Paul Farmer

    Ainsi, vivre de la misère et du meurtre d’autres êtres vivants n’est pas la solution ; le sujet sera traité dans le chapitre consacré à l’éthique.

    Outre les questions d’éthique et de santé, il ne faut pas omettre notre mère Nature, celle sans qui nous ne serions rien, car c’est bien d’elle dont nous sommes issus, ce que certains tendraient à oublier, trop occupés à détruire la planète et à anéantir des êtres sensibles et innocents⁶ au nom du sacrosaint goût et/ou de l’argent.

    Les problèmes et dégâts écologiques perpétrés par l’industrie de la viande seront abordés dans le chapitre consacré à l’environnement.

    Les pratiques barbares d’un autre âge comme la chasse, la pêche ou encore la corrida, dignes des pires bourreaux, seront abordées dans le chapitre consacré aux pratiques archaïques.

    Pour les sceptiques et les individus de mauvaise foi, je tiens à préciser que tout ce qui est écrit ici, tous les arguments et contre-arguments avancés (avec ou sans preuve tangible), sont facilement vérifiables.

    Une image contenant texte, Police, blanc, croquis Description générée automatiquement

    Platon démontre dans l’allégorie de la caverne que ce qu’une personne considère comme la réalité est uniquement l’environnement dans lequel elle vit et évolue.

    Dans son allégorie, Platon illustre la vie d’individus enfermés dans une caverne sombre. La réalité de ces individus se résume à des ombres se déplaçant sur les parois rocheuses jusqu’à ce que l’un d’entre eux soit libéré pour découvrir une autre réalité. Ainsi au monde étriqué qu’il connaissait s’ouvre un univers totalement différent et complexe qu’il n’avait jamais imaginé, bouleversant ainsi toutes ses croyances et ses certitudes.

    L’allégorie de la caverne est une façon imagée de théoriser les conditions d’accession de l’Homme à la connaissance du « Bien » (en son sens métaphysique), mais aussi à la difficulté de transmettre cette sagesse et ce savoir.

    Les hommes enchaînés et immobilisés qui sont mis en scène dans cette caverne sont privés de l’ouverture sur le monde auquel ils tournent le dos. Ils ne voient que les ombres des objets

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