L ABÉCÉDAIRE
COMME ADOLESCENCE
Nom féminin, du latin adolescere («grandir», «croître»)
XON CHANGE… MAIS SANS DEVENIR UN MONSTRE
Le mot «adolescence» exprime l'idée de croissance : on va quelque part, on évolue vers quelque chose. Cela fait référence à un moment important de la vie, la puberté, où les organes de la reproduction deviennent fonctionnels. De grands changements se produisent durant cette période. D’un point de vue hormonal, le corps est ultra-actif! On observe des modifications sur le plan physique : le corps change, on grandit, on prend des formes ou du muscle. De 6 à 11 ans, les enfants voient leur poids doubler et, entre 12 et 18 ans, suit une poussée de croissance extraordinaire. Brins de moustache, voix qui déraille, poils à des endroits inattendus, seins qui grossissent, pénis qui allonge… tout se transforme. C’est très déstabilisant! Sur le plan psychologique on change aussi : on devient plus autonome, on définit mieux sa personnalité, on fait des choix. Et chacun y va à son rythme : biologiquement parlant, le corps des personnes de sexe féminin connaît des transformations importantes vers 9 ou 10 ans, tandis que celui des personnes de sexe masculin change vers 11 ou 12 ans. Mais ça n’arrive pas au même moment pour tout le monde. Dans certains cas, la puberté peut être précoce ou tardive. À l’heure actuelle, de plus en plus de jeunes filles vivent une puberté précoce : le processus peut s’enclencher dès l’âge de 7 ans! Les conséquences? Plusieurs, dont une importante : elles sont plus susceptibles d’avoir des relations sexuelles précoces.
On considère encore l’adolescence comme un moment difficile à vivre, mais pour la majeure partie des ados, tout se passe très bien. Nul ne se transforme en monstre ou en végétal. Au contraire, c’est à cette période que la pensée abstraite se construit. On devient capable de déduire des choses, d’émettre des hypothèses, donc de mieux comprendre ce qui se passe dans la tête des autres, ainsi que les concepts abstraits, comme celui de la justice.
COMME CLITORIS
Nom masculin, du grec kleitoris («petite colline»)
Le clitoris est le mal-aimé des parties intimes féminines. Et pourtant, il s’agit du seul organe du corps dédié exclusivement au plaisir; ce n’est pas rien! C’est même plutôt extraordinaire. Cela fait assez peu de temps qu’on parle ouvertement de, selon le ministère de l’Éducation québécois. Le problème, c’est que pour décrire la sexualité féminine, on a souvent recours à deux termes qu’on met en opposition : «clitoridienne» et «vaginale». Or, cette perception des choses est inexacte. En fait, toutes les personnes de sexe féminin jouissent par stimulation clitoridienne, car ce sont les branches du clitoris qui sont stimulées à l’intérieur du vagin! Ce n’est donc pas la pénétration à proprement dit qui les fait jouir, mais plutôt les caresses et stimulations du clitoris. Bref, clitoridienne ou vaginale? Le débat est dépassé : c’est le clitoris qui est responsable du plaisir, point!
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