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Sex'traordinaire: Mille et un faits surprenants, étranges ou hilarants sur la sexualité et l’amour
Sex'traordinaire: Mille et un faits surprenants, étranges ou hilarants sur la sexualité et l’amour
Sex'traordinaire: Mille et un faits surprenants, étranges ou hilarants sur la sexualité et l’amour
Livre électronique248 pages3 heures

Sex'traordinaire: Mille et un faits surprenants, étranges ou hilarants sur la sexualité et l’amour

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À propos de ce livre électronique

Cet ouvrage décrypte pour vous, sans tabou, les phénomènes les plus étonnants autour de la sexualité !

Connaissez-vous l’origine du mot « roberts » pour désigner les seins ? L’effet du sauna sur le sperme, les métamorphoses incroyables du vagin, l’énigme qui se cache derrière l’existence de l’hymen ? Non ? Alors, précipitez-vous sur ce livre ! Vous y trouverez toutes ces réponses et une multitude d’autres faits incroyables, stupéfiants ou hilarants sur nos comportements amoureux.
Se basant notamment sur les dernières études scientifiques, des plus sérieuses aux plus décalées, cet ouvrage dresse un portrait incroyable et jubilatoire du plaisir et de notre mécanique sexuelle.
Saviez-vous que :
− certaines personnes ont plus de deux tétons, parfois parfaitement fonctionnels ?
− qu’il existe au Japon un temple entièrement dédié aux seins (et un autre au zizi) ?
− que l’on peut avoir un orgasme en urinant, en faisant des abdos ou en se brossant les dents ?
− que les bébés se masturbent dans le ventre de leur mère ?
− qu’on peut être allergique à son propre sperme ?
− qu’on a peut-être déjà fait l’amour dans l’espace ?
− que les hommes ont des récepteurs gustatifs dans les testicules ?
− que la Thaïlande a connu une épidémie de pénis tranchés il y a quelques années ?
Le sexe a un incroyable talent !

Alliant sérieux et humour, études scientifiques et faits surprenants, ce livre sexy vous embarque pour votre plus grand plaisir dans les méandres de votre mécanique sexuelle !

EXTRAIT

L’énigme des seins masculins
Mais comment expliquer la survivance, chez les mâles humains, d’une série de tissus qui n’ont en principe aucune utilité ? Car les hommes ont bel et bien des seins. Et s’ils diffèrent quantitativement beaucoup de ceux des femmes, ils ne s’en distinguent pas qualitativement. Comme chacun peut le constater, les hommes sont ainsi pourvus d’aréoles et de mini-tétons (tout aussi érectiles et potentiellement érogènes que ceux de leurs alter ego féminins), mais ils disposent aussi de glandes mammaires ! Et cela, déjà avant la naissance. Celles-ci restent, en principe, immatures et atrophiées tout au long de leur vie. Il arrive cependant qu’elles se développent toutes seules. C’est surtout vrai chez le nouveau-né, au moment de la puberté, et après 50 ans. Le phénomène finit en général par s’estomper plus ou moins rapidement chez les bébés et les adolescents. Cependant, le plus étonnant est que les hommes peuvent aussi, dans certaines circonstances, voir leurs glandes mammaires s’activer ! Celles des bébés des deux sexes sont ainsi susceptibles de produire quelques gouttes de lait dans les semaines qui suivent la naissance. C’est ce que l’on nomme le « lait de sorcière » ! Certains traitements et désordres hormonaux ainsi que de longues périodes de privation de nourriture produisent parfois les mêmes effets. On connaît enfin des cas d’hommes ayant donné le sein à leur enfant. Ces exemples restent toutefois très anecdotiques. Et il est également peu probable que les messieurs puissent procurer suffisamment de lait à leur progéniture. Alors, si ce n’est pas pour la lactation, pour quelles raisons les hommes continuent-ils à naître avec des mini-nénés ? Parce que leurs partenaires trouvent cela sexy ? Non, probablement plutôt parce que les femmes naissent avec des seins et des tétons et que ceux-ci sont indispensables à la survie des animaux à mamelles que nous sommes.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Journaliste, Didier Dillen collabore à plusieurs médias de la presse périodique sur les thèmes de l’environnement, de la santé et de la société. Responsable pendant plus de sept ans de la rubrique Sexo de l’hebdomadaire Victoire, il est également auteur de plusieurs livres sur la sexualité.
LangueFrançais
Date de sortie23 août 2019
ISBN9782390093497
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    Aperçu du livre

    Sex'traordinaire - Didier Dillen

    l’amour

    Préludes coquins !

    L’histoire de la sexualité commence il y a environ 1,5 milliard d’années. Les premiers êtres unicellulaires qui s’essaient alors timidement à la reproduction sexuée ne s’imaginent évidemment pas le visage que va prendre celle-ci au cours des centaines de millions d’années qui vont suivre. De simple processus au cours duquel deux organismes de types sexuels différents s’échangent des copies de leur génome, le sexe va évoluer vers une variété de comportements de plus en plus complexes et stupéfiants. À commencer par ceux qui nous concernent, nous, êtres humains. Jugez plutôt ! Là où les premières cellules mâles et femelles se contentent de fusionner pour se répliquer, les organismes plus complexes qui ont suivi ont « inventé » une multitude de formes de pénis et de vagins différents, le sperme, l’ovule, la pénétration, mais aussi la sodomie, la séduction, les plaisirs solitaires, les petites et grandes perversions, les sex-toys, et même le cinéma porno ! Le but du sexe n’est plus seulement de se reproduire et de survivre, mais aussi de jouir et de faire jouir !

    C’est à la découverte des plus étonnantes facettes de la sexualité humaine que vous convient les pages qui vont suivre. Vous allez pouvoir vous plonger dans les aspects les plus inattendus ou les plus extraordinaires du sexe, des organes génitaux, du coït et de l’orgasme. Découvrir une sélection d’anecdotes parmi les plus étonnantes et les plus hilarantes en matière de pratiques libidineuses. Conforter votre éducation sexuelle en parcourant les résultats de nombreuses études scientifiques sur la sexualité, des plus sérieuses aux plus décalées. Découvrir enfin un portrait incroyable et jubilatoire de la drague, du plaisir, de l’excitation, de la pénétration, du sperme et tout ce qui concerne généralement notre mécanique sexuelle. Préparez-vous à être surpris !

    La vie secrète des organes génitaux

    (et des zones érogènes)

    Seins dessus dessous

    Pourquoi les hommes aiment-ils les seins ?

    Quand il s’agit de distinguer les femmes des hommes au premier coup d’œil, deux légers « détails » font généralement la différence : les seins ! Inexistants chez les messieurs, sauf troubles hormonaux rares¹, ils revêtent par contre la forme de deux superbes globes mammaires chez les femmes. Mais un sein, c’est quoi ? Des glandes mammaires pour la lactation, bien sûr, du tissu conjonctif fibreux pour le soutien, pas mal de graisse aussi, et une délicate aréole ainsi qu’un téton pour couronner le tout. Principale utilité, permettre l’allaitement du bébé. A priori, rien de bien sexy. Et, pourtant, les doudounes font fantasmer la quasi-totalité de la population masculine depuis l’aube des temps. Aucune autre espèce de mammifères ne semble avoir développé un attrait érotique aussi fort pour ces délicieuses rondeurs. Madame Homo sapiens est aussi la seule à exhiber des mamelles surgonflées en permanence. Un hasard ? Peut-être pas. Plusieurs théories ont même été avancées pour expliquer cette « sénomanie » passionnée et l’existence des roploplos. Pour le zoologiste Desmond Morris, auteur du fameux livre Le Singe nu, l’adoption de la station debout par l’être humain aurait mis la poitrine sur le devant de la scène. Les seins devenus plus visibles seraient devenus aussi attirants que les fesses pour nos lointains ancêtres. L’évolution aurait fait le reste en privilégiant les femmes qui avaient la poitrine la plus développée de façon permanente. Cette théorie ne convainc pas tout le monde. L’attrait de ces messieurs pour ces délicates rondeurs n’est d’ailleurs pas nécessairement universel. On connaît en tout cas des peuples où les femmes se promènent la poitrine à l’air, sans que cela émeuve le moins du monde leurs alter ego masculins ! La fascination masculine pour les seins reste donc encore bien mystérieuse.

    Le sein dans l’Histoire

    Au fil de l’Histoire, l’idée qu’on se fait d’une belle poitrine évolue d’ailleurs beaucoup. Dans la Crète antique, les femmes se déplacent les seins nus, et arborent un décolleté à faire pâlir Pamela Anderson elle-même. Leurs seins sont ainsi mis en valeur par une guêpière torride, enserrant la taille et relevant la poitrine. En Grèce et à Rome, changement de registre. Les gros nénés ne font plus recette, et le buste se cache à nouveau. Obsédés par l’harmonie, les Grecs n’aiment pas les seins tombants, comme les Romains d’ailleurs, qui emprisonnent les appâts de leurs femmes dans une bande de tissu pour en freiner la croissance, voire dans une sorte de soutien-gorge de cuir mou chargé d’écraser la poitrine des matrones. Bonjour l’érotisme. En Europe, après avoir été absents durant tout le Moyen Âge, les décolletés pigeonnants et aguicheurs vont cependant refleurir au XVe siècle et plus tard, sous le règne du roi Soleil, fervent amateur de la chose. La mode est à nouveau aux poitrines généreusement offertes aux regards concupiscents des mâles. Le XXe siècle va voir tour à tour l’alternance des œufs sur le plat, comme durant les Années folles avec les garçonnes, et des pin-up à la poitrine opulente et abondamment dévoilée. Depuis, les canons de beauté semblent osciller entre ces deux extrêmes. Tout autant que le goût des hommes en la matière, quoiqu’on en pense. Il y a les inconditionnels du néné survitaminé, naturel ou pas, mais aussi les amoureux des poitrines menues. Et il en va de même en matière de forme. Conique, en forme de poire, ou plus aplati, il y en a pour tous les goûts… et toutes les mains. De toute façon, la création du Wonderbra a mis tout le monde d’accord, en permettant aux petits seins de ne plus être complexés par leur taille. Des seins qui, si l’on en croit les chiffres, ont d’ailleurs eu tendance à prendre du volume. En quinze ans, ils auraient gagné une taille de soutien-gorge, aussi bien en profondeur qu’en tour de poitrine !

    La femme aux trois tétons

    Beaucoup de choses vont par paires dans le corps humain : deux oreilles, deux yeux, deux membres supérieurs et inférieurs, deux hémisphères cérébraux pour les plus gâtés, deux tétons. Deux ? Les cas de mamelons surnuméraires ne sont absolument pas rares. De 1 à 6 % des femmes posséderaient plus de deux bouts de seins ou des glandes mammaires excédentaires ! Ce curieux phénomène débute lors de la gestation. Le développement des seins commence en effet vers la quatrième semaine de grossesse, avec l’apparition de deux lignes parallèles de tissu glandulaire que l’on appelle crête mammaire. Ce chapelet de glandes, surnommé la « ligne lactée », s’étend de la région des aisselles vers l’aine en passant le long de la poitrine et de l’abdomen. Deux seins vont se développer au niveau du thorax à partir de ces lignes, les tissus glandulaires restants finissant par régresser. Occasionnellement, il arrive qu’une partie de cette crête mammaire subsiste au cours du développement de l’embryon, ce qui provoque l’apparition de mamelons ou de tissu mammaire supplémentaires. Ceux-ci sont habituellement situés le long de cette fameuse ligne lactée, mais il arrive aussi qu’ils se développent à d’autres endroits du corps. Ce phénomène de doudounes supplémentaires peut se manifester de différentes manières : du tissu mammaire accompagné de son aréole et de son téton, le même tissu avec un mamelon, mais pas d’aréole, du tissu mammaire sans bouton, ou encore une aréole ou un téton sans tissu mammaire. Ce dernier cas est apparemment le plus fréquent, mais il n’est pas inhabituel d’en avoir plus d’un !

    Mais à quoi ressemblent donc ces lolos supplémentaires ? Le plus souvent à un grain de beauté ou une tache de rousseur. Mais ils peuvent parfois ressembler à un authentique mamelon, quoiqu’en général de plus petite taille. La grossesse et les changements hormonaux qui l’accompagnent amènent souvent ces glandes ou ces tétons à changer de taille ou de couleur. D’ailleurs, c’est souvent à cette occasion qu’on les remarque. Durant la lactation, il arrive même qu’ils produisent un peu de lait ! Cela dit, le phénomène ne se limite absolument pas aux femmes. La plupart des études s’accordent même à dire qu’il est plus fréquent chez les hommes. Il existe notamment des familles où l’on se transmet des tétons surnuméraires de père en fils !

    Un mamelon surnuméraire bien caché

    Lorsque les médecins expliquent que des tétons supplémentaires peuvent apparaître en n’importe quel endroit du corps, ce n’est pas seulement une façon de parler. Une étude mentionne ainsi le cas d’une jeune fille de 17 ans, chez qui les médecins ont découvert l’existence d’un mamelon tout à fait fonctionnel au niveau de la... vulve ! Et devinez quoi ? Il sécrétait également un liquide qui, à l’analyse, s’est révélé être du lait.

    Le tissu mammaire ainsi que le téton ont été enlevés, pour éviter une cancérisation possible. Mais ce cas unique en cache d’autres, tout aussi surprenants. En 2010, une équipe médicale a ainsi présenté le dossier tout à fait exceptionnel d’un patient présentant un téton supplémentaire sur la plante du pied. Complètement formé et de taille tout à fait normale, ce mamelon avec aréole n’était accompagné, par contre, d’aucune glande mammaire. Aucune explication n’a pu être trouvée à ce phénomène tout à fait anormal.

    Pourquoi les mamelons sont-ils plus foncés ?

    Ce n’est pas la seule énigme concernant les seins. Prenez la couleur des boutons mammaires. On sait que celle-ci est en général plus sombre que le reste de la peau. Elle varie du rose clair au marron foncé, en passant par le rose presque violacé. Cette pigmentation évolue aussi en fonction du cycle, et il est courant de voir la teinte du mamelon s’assombrir et sa taille augmenter en cours de grossesse ou durant la lactation. Pourquoi cette partie des seins fonce-t-elle et pas le reste ? Tout commence à l’adolescence, un âge où l’on voit le taux d’hormones sexuelles augmenter. Or, ces hormones sexuelles vont à leur tour stimuler la production de mélanine, un pigment naturel responsable du bronzage et de la couleur de notre peau. Et c’est cette même mélanine qui va venir pigmenter le bout des seins, tant chez les femmes que chez les hommes, mais aussi certaines autres parties du corps, comme la peau de la verge, les lèvres vaginales et le rectum. Pourquoi ces parties et pas d’autres ? Peut-être est-ce simplement dû à leur vascularisation plus importante. Différentes explications ont été proposées concernant le mamelon. Celle qui prévaut actuellement postule que la couleur plus foncée de l’aréole agit à la manière d’une cible et permet à bébé, plutôt miraud à la naissance, de diriger sa bouche plus facilement vers le sein nourricier. D’autres voient plutôt la pigmentation des aréoles et des mamelons comme une sorte de signal érotique indiquant aux hommes la maturité sexuelle ou la capacité à enfanter de celles qui arborent cette attrayante coloration. Il ne s’agit cependant que d’une supposition. Dans une toute récente étude, menée auprès de volontaires masculins et réalisée au moyen d’un appareil captant les mouvements et la durée du regard, les chercheurs se sont aperçus que lorsqu’ils regardent des images de seins, la majorité de ces messieurs matent en priorité les aréoles. Ils déclarent aussi généralement être plus attirés par les poitrines d’opulence moyenne à forte et par les boutons mammaires moyennement ou très pigmentés que par les aréoles plus pâles. Un bon point pour la théorie des signaux érogènes ? Pas vraiment. En pratique, les résultats des capteurs de regards ont plutôt montré que les mouvements oculaires de ces messieurs ne différaient pas, quelles que soient la taille des seins et la pigmentation des aréoles. Pour les hommes, tout sein semble donc faire farine au moulin.

    L’énigme des seins masculins

    Mais comment expliquer la survivance, chez les mâles humains, d’une série de tissus qui n’ont en principe aucune utilité ? Car les hommes ont bel et bien des seins. Et s’ils diffèrent quantitativement beaucoup de ceux des femmes, ils ne s’en distinguent pas qualitativement. Comme chacun peut le constater, les hommes sont ainsi pourvus d’aréoles et de mini-tétons (tout aussi érectiles et potentiellement érogènes que ceux de leurs alter ego féminins), mais ils disposent aussi de glandes mammaires ! Et cela, déjà avant la naissance. Celles-ci restent, en principe, immatures et atrophiées tout au long de leur vie. Il arrive cependant qu’elles se développent toutes seules. C’est surtout vrai chez le nouveau-né, au moment de la puberté, et après 50 ans. Le phénomène finit en général par s’estomper plus ou moins rapidement chez les bébés et les adolescents. Cependant, le plus étonnant est que les hommes peuvent aussi, dans certaines circonstances, voir leurs glandes mammaires s’activer ! Celles des bébés des deux sexes sont ainsi susceptibles de produire quelques gouttes de lait dans les semaines qui suivent la naissance. C’est ce que l’on nomme le « lait de sorcière » ! Certains traitements et désordres hormonaux ainsi que de longues périodes de privation de nourriture produisent parfois les mêmes effets. On connaît enfin des cas d’hommes ayant donné le sein à leur enfant. Ces exemples restent toutefois très anecdotiques. Et il est également peu probable que les messieurs puissent procurer suffisamment de lait à leur progéniture. Alors, si ce n’est pas pour la lactation, pour quelles raisons les hommes continuent-ils à naître avec des mini-nénés ? Parce que leurs partenaires trouvent cela sexy ? Non, probablement plutôt parce que les femmes naissent avec des seins et des tétons et que ceux-ci sont indispensables à la survie des animaux à mamelles que nous sommes. Le complexe sein/mamelon/aréole chez la femme et l’homme provient en effet d’une cellule souche commune aux deux sexes. Et il se développe de façon similaire chez le fœtus et pendant la petite enfance. En bref, les hommes gardent des seins parce que les femmes en ont !

    Un homme sur deux aime qu’on lui stimule les tétons

    Mais quid alors du potentiel érogène des nénés masculins ? Avéré chez les femmes, il n’a guère fait l’objet d’études chez les hommes. Erreur réparée en 2006, grâce à une étude menée par le Dr Roy Levin, de l’université de Sheffield (Royaume-Uni), et le Dr Cindy Meston, de l’université du Texas. Ceux-ci ont remis un court questionnaire sur la stimulation des mamelons et des seins pendant l’activité sexuelle à 301 étudiants de premier cycle, âgés de 17 à 29 ans (148 hommes et 153 femmes). Principales conclusions concernant les femmes : 81,5 % ont rapporté que la stimulation de leurs mamelons/seins provoquait ou augmentait leur excitation sexuelle. En outre, près de 60 % ont demandé que leurs mamelons soient stimulés pendant les rapports sexuels, et seulement 7,2 % ont trouvé que ce genre de papouilles diminuait leur excitation. En ce qui concerne les hommes, ils étaient tout de même 51,7 % à trouver que ces caresses augmentaient leur excitation sexuelle. Par contre, ils n’étaient que 17,1 % à avoir demandé à leur partenaire de leur stimuler les mamelons. Et seuls 7,5 % ont trouvé que cette stimulation les faisait débander. Conclusion, le potentiel érogène du bout du sein masculin est vraisemblablement sous-estimé, notamment par les intéressés eux-mêmes !

    Boing, boing

    La plupart des hommes, et certaines femmes aussi, aiment regarder les seins. En tout cas dans les contrées où ces deux magnifiques globes ont un potentiel érotique. Mais ces mêmes personnes aiment sans doute encore plus voir les seins tressauter. Que ce soit sous un tee-shirt, un chemisier léger, une tenue de sport moulante ou à l’état naturel. Un examen superficiel pourrait laisser croire que la poitrine des femmes se contente de rebondir de haut en bas lorsqu’elles courent pour attraper leur bus ou effectuer leur running hebdomadaire, par exemple. Il n’en est rien. Les figures que les doudounes accomplissent à cette occasion suivent des trajectoires en huit ! On le sait, car, aussi improbable que cela puisse paraître, des chercheurs se sont opportunément penchés sur la dynamique du nichon en mouvement. Leur étude visait à évaluer la trajectoire des seins en trois dimensions pendant la marche et la course à pied, en vue, notamment, d’améliorer la conception des soutiens-gorge. Louable intention. Pour les besoins de cette passionnante tâche, quinze participantes affichant un bonnet D ont été recrutées. Des témoins réfléchissants ont été attachés à leurs mamelons et à leur tronc pour surveiller le déplacement absolu et relatif du sein pendant une marche (5 km/h) et une course (10 km/h) sur tapis roulant. Ce qui a permis aux scientifiques de constater que la poitrine féminine suit un modèle de déplacement en huit, avec quatre phases de mouvement. « Cinquante-six pour cent de l’ensemble des mouvements du sein étaient verticaux, ce qui suggère que l’évaluation tridimensionnelle et l’élimination du mouvement du tronc sont essentielles pour rendre compte avec précision du déplacement du sein pendant le cycle de marche », ont ajouté les chercheurs. Grâce à cette importante découverte, les hommes pourront donc désormais profiter des mouvements gracieux des poitrines féminines pour réviser leur table de multiplication et leur cours de physique. Vive la science !

    Le temple de seins

    À la fois prude et décomplexé, le Japon est un pays de contrastes. L’archipel abrite ainsi au moins deux temples dédiés aux seins féminins, dont le plus connu est sans doute le sanctuaire bouddhiste de Mama Kannon. Les femmes qui ont accouché viennent y prier, pour obtenir une poitrine opulente et des lactations abondantes. Les lolos y sont représentés de toutes les manières possibles, sous la forme de fontaines distribuant de l’eau purificatoire, de sculptures à l’avant-scène imposante, de brûle-encens. Et c’est encore une paire de seins qui orne les traditionnels « ema », ces plaques de bois où les fidèles peuvent écrire prières et suppliques destinées à être lues par les dieux. À quelques kilomètres de là, le sanctuaire shinto de Tagata Jinja est consacré à la fertilité et principalement au zizi. Il abrite notamment des dizaines de sculptures phalliques des plus évocatrices. Chaque année, ce temple est aussi le point de départ d’une procession vieille de mille cinq cents ans, souvent appelé « pèlerinage du pénis ». Durant la procession, un phallus très réaliste de deux mètres et demi taillé dans le tronc de cyprès est porté, jusqu’à l’emplacement du phallus de l’année précédente, lequel est remplacé, puis vendu.

    Bonjour Robert(s)

    Rotoplos, lolos, doudounes, nichons... les synonymes plus ou moins égrillards et imagés ne manquent pas pour qualifier le voluptueux giron de ces dames. Mais il est une expression qui peut sans doute laisser quelque peu perplexe, c’est celle de « Roberts ». Pourquoi diable qualifie-t-on ces attributs on ne peut plus féminins d’un prénom qui ne l’est pas du tout ? Il se fait que ce mot a été utilisé de façon argotique par analogie avec les biberons Robert, mis au point dans les années 1860 et leaders du marché français du biberon pendant des dizaines d’années. L’entreprise a fini par disparaître avec l’arrivée de produits concurrents plus simples et plus hygiéniques, mais le nom est resté. Robert est mort, vive Roberts !

    Tout sur le sein

    –Aucune crème, aucun produit ne permet de faire grossir les seins.

    –La taille des seins devient en général définitive deux ou trois ans après l’apparition des règles. Mais leur développement précède parfois l’apparition de celles-ci.

    –Les petits seins sont aussi

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