700 Millions De Gays

Par Chekib Tijani

Dans ce livre, lauteur rvle les tonnantes conclusions de ses recherches sur la cause de linversion identitaire, et, partant, de la nature homosexuelle. Il propose de nous dmontrer cet aspect capital, pourtant largement insouponn, de la nature humaine :
Que le corps et la personnalit sont deux composantes de ltre qui peuvent tre de genres opposs au sein dune mme personne. Les sujets de cette nature sont dsigns ici par le mot geis, signifiant personnes de Genre Endogne Invers.
Que cet tat dinversion identitaire est engendr par le milieu familial de lenfant, et quil est la source vritable de la nature homosexuelle.
Que les geis reprsentent universellement 10% de lhumanit, soit environ 700 millions dindividus en ce dbut du XXIe sicle.
Que cet tat dinversion identitaire, en infligeant au sujet des conditions de vie non harmonieuses, doit tre considr comme un dysfonctionnement.

• Langue: Français
• Éditeur: Xlibris UK
• Date de sortie: 23 avr. 2012
• ISBN: 9781469185163

Chekib Tijani

Au bout d’un parcours scolaire francophone dans sa Méditerranée natale, Chekib Tijani a poursuivi ses études en Grande-Bretagne où il obtient un master puis un doctorat en sciences sociales. De par son penchant naturel pour la découverte et la compréhension des sociétés, il a vécu et travaillé dans les quatre coins du globe. Ceci lui a permis de construire une vision transversale de la nature humaine. C’est à travers une démarche rigoureuse, basée sur ses propres recherches et son expérience multiculturelle, que l’auteur avance ici avec courage et lucidité sa vision des choses.

Aperçu du livre

© Chekib Tijani, 2012.

Numéro de série de la Bibliothèque du Congrès Américain : 2012904969

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Contents

Avant-Propos

Chapitre Premier La Notion De Genre Endogène Inversé

Définition

Étendue Du Phénomène

Chapitre II Mécanisme De Formation Du Genre Endogène Inversé

Facteurs Associés Au Genre Endogène Inversé

Où En Est La Théorie ?

Chapitre III La Condition Liée Au Genre Endogène Inversé

Première Condition : Décalage Entre Genre Identitaire Et Genre Génital

Deuxième Condition : Carence De Partenaires

Implication : L’inversion Identitaire Est Un Dysfonctionnement

Chapitre IV A G I R

Familles : Prévenez L’inversion De Genre

Scientifiques : Médicalisez L’inversion De Genre

Individus Geis : Assumez Votre Inversion De Genre

Gouvernements : Dépénalisez L’inversion De Genre

Conclusion

Bibliographie

Endnotes

Rares sont les jugements qui, tel celui-là,

suscitent la furie de tous les camps à la fois.

Mais, par respect pour les générations futures,

cet ouvrage ne cherche à plaire qu’à la vérité pure.

AVANT-PROPOS

Dès ma première jeunesse, j’étais interpellé par ces garçons et filles qui, à l’école, étaient différents des autres, c’étaient les garçons efféminés et les filles masculines. Plus tard, je remarquais qu’il existait ces mêmes groupes chez les adultes, des hommes au caractère féminin et des femmes au caractère masculin. J’observais aussi que de tels caractères étaient associés à une sexualité spécifique, il semblait que ces individus étaient homosexuels.

Intrigué, je me demandais ce que tout cela pouvait bien cacher. Que signifient tous ces hommes qui semblent se comporter comme des femmes et ces femmes comme des hommes ? Pourquoi cette association entre ce type de personnalité et l’homosexualité ? Qu’y a-t-il derrière cet état psychologique pour le moins peu conventionnel, d’autant plus qu’il se place en porte-à-faux vis-à-vis de la majeure partie des sociétés du monde ?

Je tentais de me documenter pour assouvir ma curiosité. De nombreuses études ont été consacrées à ce sujet, des théories de toute sorte ont été développées tentant d’expliquer, ou tout du moins décrire le phénomène. Au terme d’une longue revue de la littérature scientifique, je dois dire que ma curiosité est restée sur sa faim. Pour un esprit un tant soit peu cartésien, ces théories restent peu convaincantes, en tous les cas incapables de placer la totalité des éléments de la question dans un schéma d’ensemble.

Pourtant, une intuition profonde me dit que ces individus au caractère particulier doivent bien partager des attributs en commun qui soient la source sous-jacente de leur cheminement psychoaffectif. Indépendamment de tout ce qu’on a pu dire ou théoriser sur ce sujet, je me suis attelé à la tâche de mener ma propre investigation. Mettant à profit ma modeste qualité de chercheur, j’ai réalisé une étude empirique pour tenter d’identifier ces attributs clés que partageraient nos sujets, et ainsi m’aider dans cet ouvrage à placer toutes les pièces de ce puzzle dans une sorte de mécanisme exhaustif et cohérent.

Je vous propose, à travers ces lignes, de m’accompagner dans cette quête de vérité pour faire avancer notre position sur la question, qui reste encore archaïque à bien des égards, aussi bien sur le plan scientifique que sur le plan humain.

CHAPITRE PREMIER

LA NOTION DE GENRE

ENDOGÈNE INVERSÉ

Nous allons introduire ici une notion peu connue du grand public, mais qui n’en est pas moins présente dans son horizon quotidien : le genre endogène inversé, ou genre identitaire inversé. Cette notion est probablement perçue par tout un chacun sous d’autres formes et comprise sous d’autres termes, c’est pourquoi nous allons tenter ici de l’élucider d’une manière explicite et rationnelle.

Définition

Pour comprendre le genre endogène inversé, il importe tout d’abord d’opérer une distinction entre sexe anatomique et sexe psychologique. Nous savons que l’entité humaine est constituée de deux sections : les hommes d’un côté et les femmes de l’autre. En disséquant ces sections de manière plus détaillée, nous observons que chacune d’elle est à son tour constituée de deux sous-composants :

—Le sexe anatomique : celui du corps.

—Le sexe psychologique : celui de la personnalité.

Si le corps est caractérisé par un genre—masculin ou féminin—il s’ensuit que la personnalité est elle aussi caractérisée par un genre. Les attributs de personnalité, tout comme les attributs anatomiques, sont démarqués par des différences endogènes (intérieures) entre l’homme et la femme. L’appartenance à une personnalité masculine ou féminine se traduit par un ensemble de prédispositions psychologiques propres qui sont :

• Les expressions corporelles, comme la démarche, les gestes instinctifs, la façon de parler, les intonations vocales ;

• Les aptitudes intrinsèques, c’est-à-dire les domaines de perceptions, domaines de compétences, domaines d’intérêts ;

• Les apparences que l’on désire projeter : les femmes se donnent une apparence féminine et les hommes une apparence masculine à travers les codes vestimentaires et conventions diverses en vigueur dans chaque société ;

• Les groupes d’appartenance : par un courant d’affinités naturel, les filles se regroupent généralement entre elles et les garçons entre eux.

Autant d’attributs qui démarquent naturellement la personnalité masculine de la personnalité féminine. Il y en a évidemment bien d’autres. Certes, une partie substantielle de ces différences est due au contexte culturel. Mais il n’en demeure pas moins qu’il existe une différence caractérielle de fond entre l’homme et la femme, marquée par une certaine universalité transculturelle. La ligne de démarcation entre le sexe psychologique masculin et le sexe psychologique féminin est l’identité de fond. Une personne est de sexe psychologique masculin si elle se sent intérieurement un homme, et une personne est de sexe psychologique féminin si elle se sent intérieurement une femme, quel que soit son sexe anatomique. L’identité de genre ne relève pas d’une décision ou d’une volonté quelconque de la part du sujet, mais d’une appartenance intérieure.

Il convient maintenant d’examiner les relations qu’entretiennent entre eux le sexe psychologique et le sexe anatomique. Lorsqu’il y a concordance entre les deux nous sommes en présence de personnes que nous appellerons sujets de genre concordant : des corps de femmes investis de personnalités de femmes et des corps d’hommes investis de personnalités d’hommes. Or, une telle image ordonnée du monde ne reflète pas toute la réalité. Il s’agit ici de remettre en cause l’hypothèse multimillénaire selon laquelle sexe anatomique et sexe psychologique sont solidaires. Autrement dit l’hypothèse qu’un corps masculin serait nécessairement investi d’une identité masculine et un corps féminin d’une identité féminine. La réalité de l’espèce humaine est tout autre. Sexe anatomique et sexe psychologique sont deux entités théoriquement distinctes et indépendantes l’une de l’autre. Ainsi un corps masculin peut être doté d’une identité féminine et, inversement, un corps féminin d’une identité masculine. Quand il y a non-concordance entre sexe anatomique et sexe psychologique au sein d’un même individu, il y a inversion identitaire. Inversion parce que sexe psychologique et sexe anatomique sont l’inverse l’un de l’autre.

Cela donne lieu à un homme masculin de corps mais féminin d’esprit, ou inversement, à une femme féminine de corps et masculine d’esprit. Pour le dire plus simplement, ce serait respectivement une âme de femme dans un corps d’homme ou l’inverse.

On désigne communément cette catégorie de personnes comme des homosexuels. Cette désignation est inappropriée car incomplète, elle décrit seulement la sexualité et ignore la personnalité que nous venons de qualifier d’inversée. Certaines observations un peu plus poussées ont décelé chez les homosexuels d’autres caractéristiques que leur sexualité. Elles les décrivent tantôt comme « des hommes qui prennent des métiers de femmes, tantôt comme des hommes doux et sensibles, tantôt comme des hommes efféminés ou ayant des âmes d’artistes ». Chacune de ces observations a cerné un aspect partiel de ce qu’ils sont réellement, mais peu ont vraiment mis le doigt sur le cœur même de leur personnalité, qui est purement et simplement celle d’une femme. Un homme qui présente une inversion identitaire est physiquement homme et intérieurement femme, alors qu’une femme présentant une telle inversion est physiquement femme et intérieurement homme.

Le sujet abordé dans cet ouvrage ayant été peu exploré, nous ressentons un vide sémantique réel dans nos efforts de démonstration. Nous allons pour cela établir notre propre terminologie :

• Dans le contexte identitaire développé dans nos propos, les termes « sexe » et « genre » seront utilisés indifféremment.

• Nous utiliserons le terme « genre endogène »—endogène signifiant intérieur—pour désigner l’appartenance intérieure du sujet, c’est-à-dire son sexe psychologique.

• Ainsi, « genre endogène inversé » (littéralement : sexe intérieur inversé) désigne l’inversion identitaire. Nous utiliserons les initiales G.E.I. de Genre Endogène Inversé pour désigner ou qualifier une personne présentant une inversion identitaire. Le terme G.E.I., ou plus simplement « gei » se prononce non pas « Jei », mais comme le terme anglais « gay ». Alors que le mot anglais a une signification restrictive—il signifie homosexuel—le

terme gei a davantage de substance. Il dévoile la personnalité du sujet en plus de son homosexualité. Partant de sa composition étymologique, le mot gei nous