Autoconditionnement (Traduit): La nouvelle voie vers une vie réussie

Par Hornell Hart et David De Angelis

Ce livre représente une nouvelle percée dans la science de la psychologie et vous montre comment donner un nouveau sens et un nouveau but à votre vie, et comment vivre constamment sur un plan de confiance, de satisfaction et d'accomplissement.

Ce livre propose une méthode simple et réalisable pour surmonter les difficultés émotionnelles, facile à appliquer et à apprendre.
Des millions de personnes le trouveront extrêmement précieux et utile.

• Langue: Français
• Éditeur: Stargatebook
• Date de sortie: 10 avr. 2024
• ISBN: 9791223026809

Aperçu du livre

LIVRE I. - Aujourd'hui, la science peut vous apprendre à être heureux

CHAPITRE 1 - Une nouvelle découverte sur la façon d'atteindre le bonheur

- La science peut-elle apprendre aux gens à être heureux ?

La science peut-elle enseigner le bonheur aux gens ? Les gens normaux, c'est-à-dire pas les psychopathes. Neuf personnes normales sur dix sont déprimées au moins occasionnellement. La moitié de la population souffre de dépressions douloureuses toutes les semaines ou toutes les deux semaines. Les dépressions, même chez les personnes normales, peuvent se transformer en une maladie grave, qui se termine parfois par un suicide.

- Notre civilisation des machines - et le bonheur

Vous est-il venu à l'esprit que notre civilisation consacre la majeure partie de son énergie à tenter de se débarrasser de la misère et de créer le bonheur ? L'industrie, l'agriculture, les arts, la médecine et la religion s'efforcent tous, souvent héroïquement, d'éviter la faim, le froid, la chaleur, la maladie, la solitude, la mort et d'autres sources de douleur humaine. Elles s'efforcent de cultiver les sensations et le confort du corps, de l'esprit et de l'âme de l'homme - la nourriture délicieuse, la musique douce, le rire et le sens de l'accomplissement. Dans nos vastes industries et nos efforts pour promouvoir ces objectifs, nos ingénieurs et nos scientifiques ont inventé des instruments pour mesurer des choses telles que la vitesse, la température, le coût de l'argent et même l'intensité des rires d'un public. Nos technologues ont travaillé dur pour mesurer les moyens d'éviter la douleur et de créer de la joie.

Mais jusqu'à présent, nous avons manqué d'instruments précis et prêts à l'emploi pour mesurer les résultats finaux de la lutte humaine, à savoir le bonheur ou le malheur des consommateurs et des producteurs.

- L'invention d'un compteur de bonheur

Depuis quelques décennies, des scientifiques de l'université de Chicago, de l'université de Columbia et d'autres centres de recherche inventent des échelles pour mesurer le bonheur. À l'université de Duke, ce problème fait l'objet de recherches depuis plus de 15 ans. Enfin, ces recherches ont atteint leur point culminant dans une série de centaines d'expériences, qui ont abouti à une nouvelle découverte.

La découverte comporte deux aspects fondamentaux. Tout d'abord, elle présente une méthode simple et rapide pour mesurer le degré de bonheur ou de malheur d'une personne à un moment donné. Cette partie de la découverte peut être comparée à l'invention du thermomètre médical, de l'électrocardiographe ou de la technique de mesure de la tension artérielle. Les hauts et les bas du bonheur et du malheur sont autant de symptômes de la santé psychologique et sociale d'une personne que les hausses et les baisses de la température et de la tension artérielle et les changements dans le rythme cardiaque sont des symptômes de la santé ou de la maladie du corps.

En quoi le Mood-Meter de Duke est meilleur

Les tests de mesure du bonheur développés dans d'autres centres de recherche étaient fastidieux à réaliser et devaient être notés par des experts. Le Mood-Meter, mis au point à l'Université de Duke, peut être effectué et noté par soi-même en deux minutes. Il donne des résultats si fiables et si valables que celui qui le prend pendant plusieurs jours produit une carte de la fièvre de ses propres fluctuations d'humeur. Un exemplaire de ce Mood-Meter est imprimé à la page 5, avec des instructions pour l'utiliser afin de mesurer ses propres hauts et bas en matière de bonheur et de malheur.

Changer d'humeur et passer du malheur au bonheur

La deuxième partie de la découverte faite à Duke est un processus qui permet de modifier les attitudes qui rendent les gens heureux ou malheureux. On a découvert que le fait qu'une personne soit joyeuse ou malheureuse ne dépend pas seulement, ni même principalement, de ce qui lui arrive, mais plutôt des attitudes qu'elle adopte.

Par exemple, un serpent à sonnettes, si nous en rencontrions un sur un flanc de montagne sauvage, serait pour la plupart d'entre nous un stimulus très menaçant. Nombreux sont ceux qui hurleraient de peur ou se figeraient de terreur s'ils rencontraient un tel serpent en plein air. Pourtant, un naturaliste pourrait éprouver un élan de joie à la vue d'un serpent à sonnettes. Et un collectionneur pour un zoo pourrait ressentir un frisson en pensant à l'argent qu'il obtiendrait en vendant le reptile.

- Pouvez-vous transformer les serpents à sonnettes en actifs ?

Mais comment le commun des mortels peut-il adopter les attitudes qui transforment la peur et le désespoir en courage et en joie lorsqu'il rencontre les serpents à sonnettes, les coups du destin, les coups de la fortune scandaleuse ? Le fait que de tels changements puissent être obtenus par autoconditionnement est au coeur même de la découverte qui a été faite à l'Université de Duke. La meilleure façon de démontrer cette réussite est peut-être d'esquisser brièvement deux cas remarquables.

Le cas de la mariée autrefois craintive mais aujourd'hui joyeuse

Avant que Mary Dolan ne commence l'autoconditionnement, elle a enregistré des réactions à l'aide de son Mood-Meter, comme on peut le voir à gauche de son tableau. Quatre fois au cours de la période préliminaire du 21 au 26 juillet, la ligne de l'indicateur d'humeur de Mary a plongé en dessous de zéro - une fois seulement au niveau Frustré, mais trois autres fois dans la zone Découragé-Dégoûté. Puis, après deux semaines d'autoconditionnement, elle a commencé à se situer régulièrement entre Encouragé et Joyeux, comme le montre la moitié droite de son graphique.

- Pourquoi Marie est-elle déprimée ?

Quels étaient les facteurs qui, dans la vie de Mary Dolan, la faisaient plonger dans les profondeurs de la désillusion, du découragement et de la dépression ? Comme elle l'a elle-même expliqué, il y avait quatre causes principales.

Marie (qui était une bonne catholique) était sur le point d'épouser un jeune homme protestant. Ils étaient très amoureux. C'était un jeune homme d'affaires remarquable. Il avait pleinement accepté les conditions exigées par l'Église catholique pour donner sa sanction au mariage. Mais les familles des deux côtés étaient profondément troublées à l'idée que leurs enfants se marient au-delà de la frontière religieuse, et les problèmes liés au mariage ne cessaient d'attiser le chagrin.

La deuxième cause de dépression de Mary est plus ancienne. Depuis sa plus tendre enfance, son père et sa mère ne cessent de se disputer. L'atmosphère de la maison passait d'une extrême froideur à une violente chaleur haineuse.

Troisièmement, Mary avait un frère très aimé qui s'entraînait pour devenir aviateur militaire. Au moment où le mariage était le plus difficile, elle a appris qu'il avait échoué à un examen et qu'il ne pouvait pas devenir pilote militaire.

En plus de ces trois sources de chagrin, Mary suivait des cours d'été qui l'avaient profondément découragée. Pour obtenir son A.B. Degree, elle devait obtenir au moins un B dans un cours de chimie organique, et elle était déconcertée par certaines des expériences.

-Elle a appris la formule

C'est à ce moment-là, en pleine série de dépressions, qu'on lui a présenté les quatre choses à ne pas faire et les trois choses à faire (c'est le sujet du chapitre 3). (C'est le sujet du chapitre 3). La conférence qui présentait ces sept règles lui a donné un coup de fouet. Elle a décidé de s'attaquer à ses problèmes avec un vrai courage et une vraie foi.

- Grâce à l'autoconditionnement, Mary a résolu ses problèmes

Mais elle s'est heurtée à une difficulté fondamentale. Elle s'est aperçue que ces bonnes résolutions disparaissaient assez rapidement lorsque ses problèmes refaisaient surface. Elle avait prévu de se marier dans une église catholique, mais elle a reçu une lettre indiquant que si le mariage était célébré dans cette église, la famille de son fiancé n'y assisterait pas. Aussitôt, le courage retrouvé de Mary s'est évanoui et elle a replongé dans la dépression.

C'est à ce moment-là que Mary a été initiée à la deuxième partie de la découverte de Duke. Elle avait noté les hauts et les bas de son Mood-Meter ; elle a maintenant été initiée à la technique de l'autoconditionnement pour changer d'attitude. Elle a découvert qu'en utilisant ce remède, il est possible de vivre de manière cohérente au niveau de la bonne humeur et du courage coopératif, comme le montre le côté droit de son graphique.

Le passage de la dépression répétée au courage constant ne s'est pas fait d'un seul coup. Après quelques jours de maintien de son nouveau niveau, elle a appris que sa petite sœur était tombée et s'était cassé le bras. Cela a provoqué un nouveau plongeon en dessous de la ligne zéro. Mais ce plongeon n'est qu'un abattement, pas un découragement. Elle mit à profit sa nouvelle compétence et fut à nouveau capable de réagir avec courage au lieu d'adopter une attitude de peur et de défaite.

- Elle a doublé son bonheur

Le résultat de son autoconditionnement entre le 26 juillet et le 25 août, tel qu'évalué par Mary Dolan elle-même le 11 octobre, a été de doubler son courage, sa gaieté, sa satisfaction et sa joie de vivre. Il ne s'agissait pas non plus d'un simple feu de paille temporaire. Le 11 octobre, Mary a estimé que sa joie de vivre au cours des deux premières semaines d'octobre avait été de 50 à 100 % supérieure à ce qu'elle était avant d'apprendre l'existence de l'autoconditionnement. Le 11 octobre, elle résume la situation comme suit :

Mon enthousiasme pour cette méthode n'a en rien diminué. Je l'utilise encore fréquemment comme une technique précieuse pour garder le moral et pour essayer de nouvelles expériences.... J'ai certainement conservé mon état d'esprit joyeux et enthousiaste.

- Elle a renforcé sa foi religieuse

En se recyclant sous la direction d'un guide, Mary a découvert de nouvelles perspectives spirituelles. La série de conflits qui couvait au sujet du mariage s'est transformée en bonne volonté amicale lorsqu'elle a accepté un court report afin que les ajustements nécessaires puissent être mis au point. Elle s'engage dans la vie conjugale en tant que jeune mariée courageuse, sûre de ses nouvelles voies vers la joie et la vie créative.

Comment l'autoconditionnement a aidé à résoudre des problèmes familiaux

- Robert est issu d'une famille en difficulté

Notre deuxième cas montre comment l'autoconditionnement a guéri un étudiant d'une dépression chronique à un moment où il semblait confronté à une sombre tragédie.

Robert Hare, qui vient d'entamer sa dernière année d'études à l'université, se prépare à étudier la médecine. Il a un frère de 16 ans et une sœur de 13 ans. Son père est vendeur. Sa mère était allée travailler pour gagner l'argent nécessaire pour l'envoyer à l'université, et sa grand-mère avait rejoint le foyer pour tenir la maison et préparer les repas. La famille a acheté une maison et une voiture, toutes deux dans le cadre d'un plan de paiement échelonné, et a récemment investi dans une nouvelle cuisinière pour encourager la grand-mère. Les enfants les plus jeunes n'aidaient pas beaucoup à la maison, et lorsque leur mère rentrait du travail, elle avait tendance à gronder beaucoup, sans grand résultat.

-Il a fait face à une grande crise

La veille du début de l'expérience d'autoconditionnement, le père de Hare est victime d'une crise cardiaque et est transporté à l'hôpital, où il reste quelques semaines. Les projets de Robert de se préparer à la médecine - et même de terminer l'université - sont menacés.

Choqué par ce fait et préoccupé par les autres problèmes de son foyer, il a plongé à plusieurs reprises dans les niveaux abattu, désillusionné, abattu, découragé et déprimé de son indicateur d'humeur. Découragé et Déprimé sur son indicateur d'humeur.

Comme premier projet de l'expérience, Robert a entrepris de se conditionner à réagir à cette situation menaçante avec courage et avec une foi spirituelle. Plus tard, il s'est conditionné à être un canal de courage pour son père, sa mère et le reste de sa famille lorsqu'il leur rendait visite. Il a également mené des expériences d'autoconditionnement pour améliorer ses habitudes d'étude et ses relations sociales.

- L'autoconditionnement a transformé son caractère

La crise cardiaque de son père est survenue vers la fin du mois de juillet. Le 25 août, Robert rapporte les résultats suivants de ses expériences d'autoconditionnement :

Je n'ai pas sombré dans la dépression aussi souvent qu'avant d'apprendre l'existence de l'autoconditionnement. Mon auto-diagramme de l'indicateur d'humeur montre que la fréquence des réactions vers le bas de l'indicateur d'humeur s'est réduite presque jusqu'au point de disparition. Du 15 au 22 août, mon Mood-Meter n'est descendu qu'une seule fois en dessous de Heureux et seulement à Déterminé. Mon colocataire m'a dit qu'il avait remarqué dernièrement que je n'étais jamais déprimé... Grâce à l'autoconditionnement, j'ai appris à passer moins de temps sur un problème tout en le comprenant mieux que lorsque j'y consacrais plus de temps. Avant l'autoconditionnement, je fuyais les projets qui représentaient un défi. Aujourd'hui, j'aime m'attaquer à de tels problèmes.

L'autoconditionnement a modifié mes attitudes sociales. J'ai appris à m'adapter pour être un individu agréable dans une foule. J'ai appris à contrôler mon irritation lorsque des visiteurs se présentent dans ma chambre d'étudiant à des heures non souhaitées. Je me suis fait des amis avec des personnes auparavant indésirables. Et j'ai appris à utiliser les malheurs comme des atouts plutôt que comme des handicaps.

- Le colocataire de Robert a également résolu des problèmes en procédant à un autoconditionnement

Le colocataire a fait remarquer que Robert avait été plus prévenant avec lui ces derniers temps. Lorsque Hare a expliqué l'autoconditionnement à son colocataire, le garçon a demandé de l'aide. Il souffrait de timidité en présence d'étrangers, en particulier de filles. Hare et son colocataire ont mené une expérience au cours de laquelle ils ont conditionné le garçon à se sentir plus à l'aise avec les filles. Ils sont ensuite sortis ensemble et le colocataire a découvert une nouvelle capacité à maintenir la conversation et à oublier sa timidité. Il a décidé de poursuivre l'expérience parce qu'il avait constaté qu'elle fonctionnait