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LE BONHEUR EST LÀ, OUVREZ LES YEUX !: Neuf formules pour le trouver
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LE BONHEUR EST LÀ, OUVREZ LES YEUX !: Neuf formules pour le trouver
Livre électronique107 pages1 heure

LE BONHEUR EST LÀ, OUVREZ LES YEUX !: Neuf formules pour le trouver

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À propos de ce livre électronique

Le bonheur... J’ai passé une grande partie de ma vie à le chercher alors qu’il a toujours été là, juste devant mes yeux!
Pourquoi l’être humain est-il si doué pour se compliquer l’existence? Pourquoi est-il si convaincu que le bonheur se trouve ailleurs? Ou qu’il l’atteindra plus tard?
En 2006, à la suite d’un accident de planche à neige, j’ai commencé à faire des changements dans ma vie pour l’améliorer. Quelques années plus tard, avec mon mari et mes enfants, j’ai vécu une situation de crise qui m’a fait sombrer dans une profonde dépression. J’ai eu du mal à m’en tirer, et c’est à partir de ce moment précis que j’ai commencé à chercher intensément le vrai sens de ma vie.
Je ne suis ni médecin, ni thérapeute, ni philosophe. Je suis mère de deux jeunes enfants, épouse, et enseignante au primaire. En écrivant ce livre, j’ai voulu partager mes expériences et mes découvertes, décrire ce qui m’a permis de me recentrer, et de me reconnecter avec l’authenticité. Ce simple guide sera utile à toute personne qui souhaite améliorer sa qualité de vie. En effet, le bonheur est là, sous vos yeux! Je vous donne neuf formules pour le trouver... et le garder!
LangueFrançais
Date de sortie17 oct. 2018
ISBN9782897211868
LE BONHEUR EST LÀ, OUVREZ LES YEUX !: Neuf formules pour le trouver
Auteur

Nathalie Allain

Née en 1980, à Memramcook, au Nouveau-Brunswick, enseignante au primaire, lauréate du Prix d’Excellence en Éducation 2016-2017, Nathalie Allain est passionnée par son métier, mais aussi par la lecture et l’écriture. Ce guide tonique, rafraîchissant et apaisant, est le fruit de son parcours.

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    Aperçu du livre

    LE BONHEUR EST LÀ, OUVREZ LES YEUX ! - Nathalie Allain

    Les Éditions du CRAM

    1030 Cherrier, bureau 205,

    Montréal (Québec) H2L 1H9

    514 598-8547

    www.editionscram.com

    Conception graphique

    Audrey Phillips

    Édition

    Marie Desjardins

    Correction

    Marie-Claude Hébert

    Illustrations de couverture

    © Shutterstock

    Ce document numérique a été réalisé par claudebergeron.com

    II est illégal de reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition. La reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme une violation du droit d’auteur.

    Dépôt légal – 4e trimestre 2018

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque et Archives Canada

    Copyright © Les Éditions du CRAM inc.

    Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.

    Canada: Diffusion Prologue

    France et Belgique: DG Diffusion

    Suisse: Transat Diffusion

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et

    Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Allain, Nathalie, 1980-, auteur

    Le bonheur est là, ouvrez les yeux!: neuf formules pour le trouver / Nathalie Allain.

    (Psychologie)

    Publié en formats imprimé(s) et électronique(s).

    ISBN 978-2-89721-184-4 (couverture souple)

    ISBN 978-2-89721-185-1 (PDF)

    ISBN 978-2-89721-186-8 (EPUB)

    ISBN 978-2-89721-187-5 (MOBI)

    1. Bonheur. I. Titre. II. Collection: Collection Psychologie (Éditions du CRAM).

    BF575.H27A44 2018         152.4’2         C2018-941993-8         C2018-941994-6

    PROLOGUE

    Il y a quelques années, ma cousine m’a offert un bracelet gravé de cette courte phrase: «Choose joy» (choisis le bonheur). Depuis, ce bracelet n’a pas quitté mon poignet. Chaque jour, il me rappelle de suivre la route qui mène vers le bonheur. Simple, mais pas toujours facile à appliquer.

    J’ai toujours eu beaucoup d’énergie et aimé rire, mais je n’ai pas toujours eu un regard aussi positif sur le monde. Je suis très anxieuse, et j’ai trop souvent laissé mon anxiété me priver des bonnes choses de la vie. Toutefois, mes expériences, bonnes et moins bonnes, m’ont permis de cheminer et de trouver la voie vers le vrai bonheur – le bonheur authentique. Les livres que je lis, ainsi que les gens avec lesquels je discute, amis, étrangers ou thérapeutes, m’inspirent à adopter ce regard positif sur le monde.

    En décembre 2006, j’avais 26 ans, et j’en étais à ma troisième année d’enseignement. Pendant les vacances de Noël, mon copain (qui depuis est devenu mon mari) et moi sommes allés faire de la planche à neige dans une station de ski près de chez nous. Au cours de la journée, j’ai fait une grosse chute sur le ventre. Cela m’a coupé le souffle, mais j’ai continué de faire de la planche toute la journée.

    Cette nuit-là, j’ai eu mal partout, surtout à la hauteur des côtes. Je me suis dit que c’était sûrement de la raideur et que ça irait mieux le lendemain. Mais deux jours plus tard, j’avais encore très mal. Trois, quatre jours ont passé, et rien ne changeait. Mon copain m’a alors conduite à l’hôpital, mais les médecins n’ont pas trouvé la source de ma douleur.

    En janvier, au moment de la rentrée scolaire, j’ai recommencé à travailler, toujours en souffrant de ces douleurs aux côtes. Au mois de juin, j’avais déjà consulté des dizaines de médecins et aucun ne pouvait trouver pourquoi je souffrais autant. Les radiographies et les IRM étaient toutes normales.

    Pendant les huit semaines de vacances scolaires estivales, j’ai été suivie par des spécialistes de la clinique de douleur de l’hôpital. Tout l’été, une à deux fois par semaine, je rencontrais le spécialiste en gestion de la douleur, la psychologue et la physiothérapeute chargés de mon dossier. Le spécialiste me torturait avec des injections de cortisone et de saline, la physiothérapeute m’aidait à gérer ma douleur, et la psychologue faisait de son mieux pour m’aider à garder le moral.

    Lors de mes rencontres avec cette dernière, nous avons discuté en profondeur de plusieurs aspects de ma vie et, en remplissant divers formulaires d’évaluation, elle m’a annoncé que je souffrais d’un trouble d’anxiété généralisée et d’un trouble obsessif compulsif. J’ai été déstabilisée par ce diagnostic, mais à la fois soulagée, surtout quand la psychologue m’a affirmé que plusieurs personnes souffrent de ces troubles. En vérité, depuis ma jeunesse, je ne me sentais pas comme les autres. Maintenant, au moins, je savais pourquoi. Enfin, je pourrais gérer tout ça avec de l’aide professionnelle.

    Les vacances d’été ont pris fin et septembre a vite pointé son nez. Je devais entamer une nouvelle année scolaire avec une classe de troisième année du primaire. Une semaine avant la rentrée, j’avais rendez-vous avec l’équipe de la clinique de douleur. Le spécialiste m’a annoncé qu’il ne pouvait plus rien faire pour moi. J’allais devoir apprendre à vivre avec ces douleurs chroniques. Il m’a dit qu’il valait mieux que je ne recommence pas à travailler tout de suite puisque je souffrais encore beaucoup. En effet, je devrais continuer à travailler de façon intensive avec la physiothérapeute à la rééducation de tous mes mouvements pour que je puisse vivre avec mes douleurs de façon normale. Cette annonce m’a déchirée. Je ne voulais rien entendre. J’étais au tout début de ma carrière, encore sous contrat. Je ne pouvais pas me retrouver si tôt en congé de maladie! Je me suis mise à pleurer; il devait y avoir une autre solution! Le spécialiste m’a expliqué que ma réaction était normale, et qu’il n’était pas facile de vivre ce genre de situation. Cependant, j’allais devoir le faire. Il voyait bien que mon moral était au plus bas. Il a alors rédigé une ordonnance d’antidépresseurs afin de m’aider à gérer ce début de dépression ainsi que mon anxiété. J’étais fâchée. J’étais contre le fait de devoir prendre des médicaments. J’étais jeune et je ne voulais pas vivre ainsi, dans la douleur. Ce jour-là, je suis sortie de son cabinet en larmes et en colère.

    Quelques jours plus tard, j’ai compris que si je voulais sortir de ce trou noir, il me faudrait peut-être, et justement, me rendre à la pharmacie et acheter ces médicaments. Nous étions alors au beau milieu de la construction de notre première maison. Je ne pouvais pas travailler. Je souffrais constamment. Je ne pouvais même pas sortir seule de mon lit; le matin, mon mari devait m’aider à me lever et parfois même à m’habiller! Je n’avais plus le choix: je devais remonter la pente. Ainsi, contre mon gré, j’ai décidé d’essayer de prendre ces antidépresseurs.

    Tranquillement, j’ai appris à vivre autrement. Avec l’aide de ma chère physiothérapeute, j’ai réappris à sortir seule de mon lit, à cuisiner, à faire mes courses et j’en passe.

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