Une journée au lac: Livres de Maxime Jaray

Par Maxime Jaray

Une journée au lac est un récit érotique où lors d'une chaude journée d'été, aux abords de la plage naturiste d'un lac, un homme timide et mal dans sa peau découvre une expérience qui changera à jamais la perception qu'il a de lui-même.

 

Ce livre est le témoignage de la vie sexuelle d'un homme qui a longtemps été complexé par son physique. De ses premiers émois en solitaire à ses premières aventures avec une partenaire, il aura longtemps été aussi mal en amour qu'il l'était dans sa peau.

Sa vie s'en retrouvera changée grâce à une expérience qu'il n'avait jamais envisagée.

 

Ce livre pour adulte contient des passages à caractère sexuel détaillés.

• Langue: Français
• Éditeur: Maxime Jaray
• Date de sortie: 19 sept. 2023
• ISBN: 9782959108556

Maxime Jaray

Auteur de nouvelles et histoires courtes à caractère érotique, Maxime Jaray explore les aventures sentimentales entre hommes au travers de personnages simples et ordinaires, ou encore issus du répertoire du fantastique. Il propose des récits où ses protagonistes se découvrent et ouvrent leur champ des possibles en matière de vie amoureuse.

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ISBN : 9782959108556

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Introduction

Une journée au lac est un récit érotique où lors d’une chaude journée d’été, aux abords de la plage naturiste d’un lac, un homme timide et mal dans sa peau découvre une expérience qui changera à jamais la perception qu’il a de lui-même.

Ce livre est le témoignage de la vie sexuelle d’un homme qui a longtemps été complexé par son physique. De ses premiers émois en solitaire à ses premières aventures avec une partenaire, il aura longtemps été aussi mal en amour qu’il l’était dans sa peau.

Sa vie s’en retrouvera changée grâce à une expérience qu’il n’avait jamais envisagée.

Ce livre pour adulte contient des passages à caractère sexuel détaillés.

Avertissement

Ce livre contient des passages à caractère sexuel explicites et détaillés entre hommes.

Les rapports décrits dans cette histoire peuvent être non protégés. N’oubliez-pas qu’il s’agit-là d’histoires fictives et que la protection contre les MST est indispensable dans la vie réelle.

1

J’ai beau me torturer l’esprit, je ne saurai probablement jamais comment Jessica m’a convaincu de venir ici, sur une plage naturiste, au bord du lac.

Essaye, tu verras, tu te sentiras mieux dans ta peau, qu’elle disait.

Au fond de moi, je savais qu’elle avait raison.

Depuis toujours, j’étais mal à l’aise avec mon propre corps. Aujourd’hui, à 35 ans, ça n’a pas changé. Je ne me sens pas en capacité d’être dénudé en public. Je ne vais jamais dans les piscines, j’évite les plages, je ne me montre jamais torse nu. Ma bedaine pendante et la fourrure qui la couvre ont toujours été pour moi source d’inquiétudes quant à me montrer.

Ce physique ingrat m’a longtemps valu des moqueries. Être le petit gros de la classe, et ce depuis l’école primaire, a laissé des séquelles quant à ma capacité d’accepter ce que j’étais. Je n’étais pas un grand sportif, et peut-être pas assez actif pour essayer de perdre du gras. Mais lorsqu’au lieu d’encouragement et de proposition d’aide on ne reçoit que des moqueries, ça ne donne pas non plus l’envie de s’ouvrir aux autres.

Au lycée, lorsque mon torse commença à se couvrir, je n’étais pas bien. Les classes de sport étaient ma hantise, car j’étais le seul mec de ma classe à être poilu comme un ours. Nous n’étions pas beaucoup de garçons dans ma section, seulement huit en tout. Mais eux, ils étaient tous plus conformes socialement : minces, athlétiques pour certains, et une peau de bébé. C’était à une époque où les critères de beauté masculines étaient le torse musclé dénué au tout poil. Autant dire que j’en étais l’exact opposé. Par chance, les cours de sport étaient tous en fin de journée donc je profitais de cette situation pour garder mon tee-shirt et me changer de retour chez moi. J’avais vraiment peur qu’on me voit ainsi.

C’est au collège privé où j’étais scolarisé, que je fis la rencontre de Jessica. Elle arriva en quatrième, originaire de l’autre bout de la France dont le père avait été muté dans le coin pour son travail. Elle aussi présentait la même caractéristique que moi, elle avait des rondeurs qui n’étaient, à cette époque, pas plus acceptées socialement que les miennes.

En ces temps là, après plusieurs années de moqueries, je m’étais renfermé sur moi-même. Plutôt que d’écouter et souffrir de ces railleries récurrentes, j’ai fini par apprendre à les ignorer et ne plus chercher à établir de contact. Ce fut grâce à l’aide de mon grand père maternel que je pus adopter ce comportement. A cet âge-là, la scolarité et ses satellites étaient à peu près la seule conception de la vie qu’un jeune ado pouvait avoir.

Y’a pas plus sourd que celui qui ne veut rien entendre, me dit-il un jour