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Défense des Citoyens De Demain: Sauver l’Humanité
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Livre électronique129 pages1 heure

Défense des Citoyens De Demain: Sauver l’Humanité

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À propos de ce livre électronique

Défense des Citoyens De Demain – Sauver l’Humanité présente un constat détaillé, uniquement tiré d’observations scientifiques, sur l’avenir de l’humanité. Devant la menace réelle de son extinction, une analyse du problème met en lumière une cause racine. L’auteur propose trois solutions conceptuelles, avec des exemples de plan d’actions collectives et individuelles pour tenter de sauver nos petits-enfants. Ce cadre de réflexion permettra de guider toutes les bonnes volontés mondiales vers ce super objectif commun.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Écologiste de la première heure et ancien chef d’entreprise dans de grands groupes industriels internationaux, François Chéreau est un jeune politicien motivé par la survie de ses petits-enfants face à la crise sociétale et écologique. Pro-européen et citoyen du monde, il est l’auteur de cinq essais avec pour thématiques centrales le Big Bang et les solutions permettant d’éviter que toutes les connaissances accumulées par l’humanité soient réduites à néant.
LangueFrançais
Date de sortie10 mars 2023
ISBN9791037782199
Défense des Citoyens De Demain: Sauver l’Humanité

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    Aperçu du livre

    Défense des Citoyens De Demain - François Chéreau

    1

    Le constat

    Qu’allons-nous léguer à nos enfants ?

    A. Nous voyons, de plus en plus, de personnes défiler dans la rue ou se mettre en grève pour manifester leur mécontentement, voire leur exaspération. Pourquoi ?

    Nous avons pourtant une qualité de vie meilleure que nos aïeux et encore plus que les aïeux de nos aïeux. De plus, ces revendications se font plus particulièrement dans des pays plutôt démocratiques et plutôt riches.

    Certes, la contestation est un moteur pour l’évolution des sociétés, mais du moins tant qu’elle est constructive.

    Nous avons donc enquêté pour tenter de répondre à cette question. Nous avons aussi voulu que ces enquêtes soient les plus objectives possible pour ne pas tomber, nous aussi, dans la désinformation propagande.

    Nous avons ainsi constaté que, dans les démocraties, nous avons beaucoup de droits légaux qui se sont construits au fil du temps. Ces derniers encouragent notre individualisme et nous poussent souvent à nous octroyer, en plus unilatéralement, des droits supplémentaires, mais parallèlement nous oublions de plus en plus nos devoirs. Ceux obligatoires, qui, d’ailleurs, n’ont pas suivi la même évolution, n’étant rappelés que très timidement pour ne pas froisser.

    Notre consommation boulimique et notre soif de prestige servies notamment grâce à des dettes phénoménales, aussi bien au niveau des ménages que des états, font beaucoup d’envieux notamment ceux qui n’ont pas investi et accentuent leur sentiment d’injustices sociales, fiscales et territoriales. Ces dernières n’étant réellement indécentes que pour peu d’entre nous même si ces derniers sont encore malheureusement toujours trop nombreux.

    Notre SOCIÉTÉ EST EN FAILLITE. Elle ne sait pas nous rendre heureux, au contraire, elle nous déprime gravement. Les bienfaits de la corne d’abondance ont leurs limites et nous les redécouvrons, aujourd’hui, à l’échelle planétaire. À demander trop, nous basculons vers le syndrome de « l’enfant gâté ». Ce comportement décadent nous dirige, inexorablement si nous ne réagissons pas fermement et rapidement, vers LA FIN DE LA CIVILISATION avant la fin du XXIe siècle...

    B. Nous sommes aujourd’hui 8 milliards de terriens. Notre planète est-elle capable de nourrir et de recycler les déchets de toute cette population ?

    Notre enquête s’est aussi poursuivie pour tenter de répondre à cette nouvelle interrogation.

    Avant d’y répondre, rappelons que dans un écosystème, une espèce animale ou végétale qui prolifère entre en concurrence avec les espèces natives. Elle prend alors la place des autres espèces et devient largement dominante, déséquilibrant ainsi tout l’écosystème. La prolifération d’espèces envahissantes est largement reconnue comme l’une des principales causes de perte de biodiversité. Il en va de même pour l’espèce humaine qui a envahi la Terre dans pratiquement tous ses recoins et exerce donc une pression insoutenable sur tout le reste du vivant de la planète.

    Selon nos recherches, les ressources terrestres sont aujourd’hui insuffisantes pour satisfaire la consommation de cette population d’autant plus que beaucoup veulent rejoindre le modèle occidental pourtant décrié par ceux qui ne connaissent pas la vraie misère. En outre, la production en masse nécessaire pour fournir des biens en expansion exponentielle génère une pollution abondante des sols, des airs et des eaux qui n’arrivent plus à les absorber. Cette pollution grandissante accélère aussi la disparition des espèces animales et végétales, réduisant d’autant la quantité et la qualité de nourriture et d’eau potable disponibles. Sans compter l’air de plus en plus vicié que nous respirons.

    Enfin, nous confirmons que les gaz à effet de serre émis par l’activité de l’espèce humaine doublés d’une déforestation anarchique effectuée par cette dernière renforcent un changement climatique au-delà de ce que la Terre a connu aussi bien au niveau de son ampleur que de sa brutalité. Nous le ressentons d’ailleurs tous notamment lors des canicules ou des tempêtes de plus en plus nombreuses et intenses. Beaucoup d’espèces animales et végétales n’ont pas le temps de s’adapter à ce nouvel environnement rendant ce réchauffement climatique encore plus dévastateur sur l’écosystème planétaire.

    Ces différentes menaces rendent notre TERRE INHOSPITALIÈRE avec, en perspective si rien de déterminant n’est fait, une EXTINCTION DU VIVANT avant la fin du XXIe siècle.

    C. Jusqu’à la 2e Guerre mondiale de 1939-1945, l’humanité vivait en paix entrecoupées par des périodes de guerre ou vice versa. Notre agressivité naturelle pouvait ainsi se libérer périodiquement pendant ces phases d’autodestruction, par ailleurs, parfaitement admises par l’opinion publique des époques traversées. Tout casser pour tout reconstruire, de plus, dans la bonne humeur des survivants était le moteur de notre évolution. Tant pis pour les morts qui n’avaient le droit qu’à un travail de mémoire.

    Aujourd’hui, grâce ou à cause de l’arme nucléaire dissuasive, nous n’avons plus cette chance ou plutôt cette malchance. Nous ne pouvons plus évacuer notre testostérone autrement qu’en développant, par dépit, UNE ESCALADE DE LA HAINE d’autant plus que nous sommes de plus en plus nombreux, que l’information sur les autres, que nous recevons à flot, est de moins en moins objective, même dans les démocraties, attisant nos jalousies, que les migrations notamment climatiques s’amplifient nous confrontant de plus en plus à l’étranger...

    Les informations que nous avons collectées montrent bien cette tendance, soit par une recrudescence des incivilités, soit par la montée du racisme sous toutes ses formes. Par incompréhension d’une société de plus en plus complexe et par frustration de nos envies que nous ne savons plus gérer, nous préférons radicaliser nos positions et entrer dans une escalade de la violence jusqu’à un terrorisme aveugle et meurtrier.

    Face à ces nouvelles menaces, la course à l’armement nucléaire a repris ; pas en nombre de têtes massivement létales, mais dans leur précision destructrice. D’autres armes modernes cybernétiques ou spatiales sont aussi développées à côté des armes économiques plus traditionnelles affamant les populations des régimes visés.

    Si nous n’y prenons garde, la 3e Guerre mondiale est aujourd’hui une option probable avant la fin du XXIe siècle sonnant le glas de LA FIN DU MONDE.

    Si nous ne prenons pas les mesures drastiques nécessaires, nos enfants mourront soit suicidés, soit calcinés, soit irradiés avant la fin du XXIe siècle...

    1.1.1. Avec une consommation boulimique et une soif de prestige

    En 2 siècles, le niveau de consommation des ménages a été multiplié par 15 malgré les guerres et les crises économiques ;

    De 1945 à 1975, le niveau de consommation des ménages progressait de 5 à 6 % en moyenne par an.

    En 2007, le niveau de consommation des ménages est de 1047 milliards d’euros. À ces sommes doivent être rajoutées 311,3 milliards de dépenses d’éducation, de santé et de logement prises en charge par la collectivité. 60 % des dépenses de santé prises en charge par la collectivité en 1960 passent autour de 75 % à partir de 1980.

    En 2011, le niveau de consommation des ménages représente 1110 milliards d’euros dont 281,2 M€ pour le logement, eau, gaz et électricité, 160,6 M€ pour le transport, 150,8 M€ pour les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées, 93,6 M€ pour les loisirs et la culture, 64,8 M€ pour les meubles et l’entretien courant de l’habitation, 47,7 M€ pour l’habillement et chaussures, 35,8 M€ pour les boissons alcoolisées et le tabac, 29,1 M€ pour les communications et le reste en divers.

    En 2017, le niveau de consommation des ménages s’élève à 1180 milliards d’euros.

    Quoiqu’il reçoive, l’être humain veut toujours plus et cela le pousse, même satisfait, vers une addiction à la consommation.

    1.1.2. Avec des dettes phénoménales

    En 2017, la dette publique s’élevait à 2220 milliards d’euros pour 67 120 000 Français soit 33 075 € / français alors qu’elle n’était que de 25 milliards d’euros en 1970 corrigés avec l’inflation de 1970 à 2017 à 177 milliards pour 50 528 000 Français soit 3503 € / français.

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