Pour en finir avec les Poutine et les guerres

Par Gilles Roudillon

Le canon tonne ou plutôt les missiles écrasent l’Ukraine mais cette guerre est sœur de tant d’autres qui ensanglantent l’humanité depuis des millénaires. Pourquoi ces conflits incessants ? Qui en porte la responsabilité ? Voilà autant de questions auxquelles ce livre essaye d’apporter des éléments de réponse afin que la voie vers la paix soit tracée par les citoyens du monde.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Nanti d’une formation de juriste et de marketeur industriel, Gilles Roudillon est un autodidacte qui touche à tout. Il a notamment créé des TPE dans le secteur du recouvrement et du renseignement. Dans Pour en finir avec les Poutine et les guerres, il livre son argumentaire sur une crise majeure de l’histoire contemporaine.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 15 sept. 2022
• ISBN: 9791037770738

Aperçu du livre

Préface

J’ai eu le plaisir de lire les premiers chapitres de cet ouvrage lors de sa rédaction et je suis enchantée d’être invitée à le préfacer.

L’auteur dénonce avec force les dysfonctionnements de nos sociétés, afin que nous puissions y remédier et c’est là toute l’originalité de son œuvre. Il ne s’agit pas d’une démonstration intellectuelle abstraite car dès les premières pages on est appelé à agir. L’esprit donc de l’ouvrage est celui d’une action collective à mener.

Dénoncer ne suffit pas, ne suffit plus, car cela a déjà été fait ; j’avais hâte de connaître les solutions suggérées et il me semble que là réside la vraie valeur du livre.

Eh bien, les solutions suggérées sont bien praticables, nullement utopiques, elles revêtent un caractère d’urgence étant donné que, si le conflit en cours en Ukraine nous interpelle, d’autres conflits à nos portes n’attendent qu’une allumette pour s’embraser, en mer Égée par exemple.

L’auteur sème une graine et grâce à une démonstration implacable il nous convainc de l’aider à la faire germer en utilisant les outils numériques qui facilitent la communication de pays à pays, pour que les citoyens reprennent ce pouvoir trop longtemps confisqué par des dirigeants qui nous mènent de Charybde en Scylla, voire aux deux : la guerre et le changement climatique discuté depuis la conférence sur le climat à Stockholm en 1972 sans résultat à la hauteur du danger. Ce changement climatique – qui n’est pas l’objet de ce livre – porte en lui les germes de guerres futures. Il est donc absolument fondamental que les citoyens prennent le pouvoir et imposent l’interdiction des guerres.

Le monde appartient à la jeunesse et nul autre qu’elle ne sera capable d’agir pour mettre fin à ces barbaries guerrières. J’ai enseigné à l’Université d’Athènes et je connais l’enthousiasme de la jeunesse, sa puissance, son instinct de vie et son désintéressement.

Les femmes, éclipsées de l’Histoire pour de multiples raisons, pourront fermer cette parenthèse ouverte probablement au Néolithique, redonner à la vie sa primauté sur l’instinct de mort et ainsi conduire le monde en parfaite communion avec les hommes vers un espace où la guerre sera bannie et où le but ultime sera de permettre à chaque humain de vivre sa vie dignement.

Puisse l’auteur être entendu afin que son rêve de pacification du monde ne demeure pas dans la sphère de l’utopie et que cessent, enfin, ces guerres qui nous révoltent.

Maria Menegaki

Professeure émérite de l’université d’Athènes

Docteure en littérature française

et comparée de l’Université de Strasbourg

Auteure, conférencière

Prologue

Ce livre a été écrit avant l’invasion de l’Ukraine mais son épilogue traînait. Le conflit actuel rend nécessaire de mener une réflexion, trop souvent occultée, sur la violence des humains et l’idée que la guerre leur est consubstantielle.

Cette idée est totalement fausse. Nous allons le démontrer et il est urgent d’en prendre conscience afin de mettre un point final à notre passivité et à notre acceptation implicite des guerres et de leur cortège de morts, de blessés, d’orphelins, de destructions et d’écocides.

Ce travail a pour finalité de démontrer que la guerre n’est pas dans la nature de l’homme et que nous devons tout faire dès maintenant pour l’interdire afin d’empêcher à l’avenir de nouveaux assassinats d’état mis en œuvre par des Poutine et autres affidés.

Le travail à réaliser doit être partagé, il s’agit d’une œuvre collective car il semble difficile d’arriver seul à ce résultat. Ce travail consiste à regarder la marche du monde depuis que l’Histoire s’écrit afin qu’ensemble, nous les Français, les Européens et autres peuples utilisions tous les instruments en notre pouvoir et toute notre puissance pour arriver à cette interdiction. Nous ne devons pas la croire impossible parce que cela n’a pas été fait. Rien d’impossible, il suffit de le vouloir pour réussir et de trouver les leviers qui, actionnés, vont permettre de réaliser cette nécessité d’interdire la guerre entre États dans un premier temps. Cette obligation, qui est morale avant toute autre considération, doit devenir une évidence et les réflexions qui la justifient doivent être présentées. C’est justement le travail que je vous invite à lire.

En effet, il est important de comprendre pourquoi ce monde est si chaotique et il faut chercher à identifier les mécanismes qui conduisent nos sociétés afin de les corriger. Dès maintenant, nous devons regarder et voir les guerres, les famines, les injustices et relier ces phénomènes aux humains. À l’origine, il y a l’humain et seulement lui et ce que nous voyons est le produit de ses pensées devenues décisions puis cultures.

Ayons déjà conscience que le monde ne se transforme pas de façon autonome, sans direction, sans maître et cessons de penser que nous subirions ses évolutions sans rien y pouvoir changer. Bien au contraire, toute évolution, transformation, sont la conséquence de nos décisions, résultent de nos choix. L’humain est bien le seul maître à bord et le seul responsable du fonctionnement du monde qu’il a entièrement façonné.

Tous les bénéfices de la vente de cet ouvrage seront reversés à des associations françaises, européennes ou ukrainiennes qui viendront en aide aux enfants, femmes et hommes victimes de ces assassinats planifiés.

Comprendre nos sociétés pour les changer

Changer la marche du monde : une utopie, un rêve ou une nécessité ?

Est-ce possible, souhaitable, indispensable ?

Un grand projet mais que recouvre-t-il ?

Consiste-t-il à adapter ce monde au changement climatique, à ses conséquences face à la raréfaction des ressources et à l’exacerbation des tensions entre pays ou plutôt à comprendre comment nous en sommes arrivés à ce point de quasi-non-retour guerrier et climatique afin d’y remédier au plus vite pour l’avenir ?

Beaucoup d’entre nous se sont risqués à se poser ces questions si simples en apparence.

Ils se les sont posées car leurs études, lectures, voyages, rencontres, relations leur ont permis de constater que le plus grand nombre d’humains vit toujours dans l’insécurité et les guerres.

Ils ont aussi compris que dans le contexte actuel leur descendance pourrait rencontrer la guerre comme leurs grands-parents et leurs ancêtres.

Pour comprendre pourquoi en ce 21e siècle nous sommes toujours sous tension dans un monde violent où l’on meurt de faim et à la guerre il faut entreprendre un voyage dans le passé pour retrouver les fils qui nous conduisent de l’apparition de l’Homo sapiens jusqu’à nos jours.

Nos ancêtres se sont adaptés aux différents environnements dans lesquels ils évoluaient mais cette adaptation nécessitait de choisir parmi la multitude des possibles ce qui leur semblait le mieux pour protéger le groupe. Ces choix ont construit nos sociétés.

Nous voulons précisément remonter à l’environnement de nos ancêtres, réfléchir sur les choix faits et montrer que ceux-ci ne résultent pas seulement de contraintes environnementales mais plutôt de systèmes culturels lentement construits dont les conséquences ont échappé à leurs architectes.

Il en sera ainsi pour la majorité de nos valeurs, qui constituent le socle sur lequel sont bâties nos sociétés.

Elles sont constituées de milliards de pièces de puzzles, qui s’emboitent plus ou moins bien et qui représentent la grande machinerie qui nous fait mouvoir.

Ces pièces représentent chacune les milliards de pensées, de gestes, d’écrits, d’outils, de comportements, de croyances, accumulés au fil des siècles. Elles sembleraient nous éloigner de nos ancêtres par leur sophistication mais derrière chaque pièce on retrouve les mêmes comportements, les mêmes peurs, les mêmes violences qu’à l’origine de leur création.