À propos de ce livre électronique
« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont. ». Ces mots sont ceux de Descartes dans le Discours de la méthode.
À nous d’essayer de nous faire une opinion…
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ancien cadre dirigeant numéro deux dans une entreprise textile française, Jean-Marie Meyer a énormément voyagé en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. Ses différents déplacements d’affaires lui ont ainsi permis de faire des rencontres extraordinaires et de connaître de multiples cultures sur lesquelles se fondent ses pensées.
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Aperçu du livre
Le bon sens - Jean-Marie Meyer
Avant-propos
Tranches de vie d’un directeur commercial libre qui a passé une grande partie de sa vie à se fixer et relever des challenges réputés inaccessibles à un Français moyen de la deuxième partie du XXème siècle. C’est l’histoire de l’orgueil européen concomitamment au passage de la C.E.E. à l’Union européenne.
Pratiquement sans s’en rendre compte l’on glisse du téléphone fixe au télex puis au fax pour finir par le mail et internet.
L’exigence de cette « révolte » reste toutefois bien loin d’une révolution, au contraire elle prend en compte à chaque instant les différentes évolutions que la fin du XXème a connues avec ses accélérations constantes, mais aussi ses coups de frein brutaux.
Au travers de ses pérégrinations, JMM (c’était la façon d’identifier les cadres) nous emmène dans sa quête de marchés nouveaux, à conquérir la plupart du temps avec l’obligation pour lui d’expliquer et de justifier les us et coutumes de chaque nation, parfois à des années-lumière des habitudes françaises.
« Les pieds sur terre, oui, mais sur toute la terre. » (Christian Laffont)
Tous nous habitons une certaine contrée. Par suite, que nous le voulions ou non, l’environnement naturel de cette contrée nous « entoure ». Voilà qui ne fait pas de doute pour le sens commun. De là vient qu’on examine habituellement cet environnement naturel en tant que phénomène de la nature de diverses sortes, et qu’on s’interroge aussi sur l’influence que ceux-ci exercent sur « nous ».
Tantôt sur nous, en tant qu’objets de la biologie ou de la physiologie, tantôt sur nous en tant qu’agissant effectivement, comme la fondation d’un État. Cela comprend des relations complexes au point d’exiger pour chacune des recherches spécialisées.
Mais ce qui nous fait problème, c’est de savoir s’il convient effectivement de considérer le milieu, en tant que réalité quotidienne directe, comme un ensemble de phénomènes naturels, « tels quels ».
Watsuji Tetsurô
Prologue
Pendant près de quarante ans j’ai consacré ma vie professionnelle à la négociation, l’habillement de population mondiale entière en fonction de la mode, du lieu, du segment de marché concerné.
Via une longue incursion dans notre planète avec un bout de marketing, d’économie et de sociologie (psychologie comprise) j’essayai de voir et comprendre les humains.
Cette période m’a appris que pour réussir et être utile il faut assimiler, accepter les décalages existants entre individus sur la planète, c’est la sagesse des conventions confrontées à la réalité.
La différence, tellement décriée est une véritable richesse, la différence venant de la terre et des hommes, peut être le ciment d’une unité sincère où le puzzle se complète et finit dans tous les domaines avec un bon sens qui me fascinera jusqu’au bout.
« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense, en être si bien pourvu, que ceux qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils ont. »
Ce sont les mots de Descartes dans le discours de la méthode. Pourtant en ce début de décennie du 21ème siècle, le bon sens malgré son universalité semble faire partie des « abonnés absents » alors que tout notre système repose sur la pensée.
Déjà chez les Grecs puis chez les Romains, certains prônèrent l’hédonisme et des auteurs, des penseurs contemporains leur emboîtèrent le pas.
Fervent lecteur et admirateur de Camus, je relisais récemment « L’homme Révolté », je suis resté scotché sur l’introduction, il y a une vérité qui en sort de manière flagrante, si Camus parle des hommes, de la révolte, de l’absurde, du comportement vis-à-vis de l’individu, de la tribu, du clan, de la civilisation, de ce que fait l’un à l’autre, si nous reprenons le texte et l’appliquons de manière sommaire à notre belle nouvelle science qui n’est qu’une technique comptable mise en avant afin de pouvoir donner des titres à ceux qui passent simplement de comptable à « Expert » alors qu’ils ne savent rien et peuvent rien sauf spéculer à partir de l’avidité humaine, du moins faire en gagnant plus, du plus paraître afin d’être le leader de sa classe, hélas piètre but.
Nous allons essayer de jeter un regard, un œil, ouvrir une lucarne sur ce bon sens universel qui nous est acquis et qui fait malheureusement défaut aussi de façon universelle.
Ce bon sens est au départ l’instinct animal pour ne pas dire humain du vécu de nos aïeux, de leurs passés, de leurs savoirs, de leurs connaissances, sans aucunement omettre leurs échecs, leurs erreurs.
Cela devient un vaste chantier qui du fait de son énormité nous laisse apparaître le pourquoi de l’absence du bon sens.
Aujourd’hui il y a âpres discussions sur la prise en compte du passé dans les montages éducationnels de notre civilisation occidentale. Il y a péril en la demeure, notre système éducatif est mis à mal par les pays asiatiques, que cela soit en lecture (littérature), mathématiques ou sciences.
En étant terre à terre ou pragmatiques, les mieux éduqués sont globalement, avec une croissance de la connaissance dans ces pays, les civilisations asiatiques qui dameront le pion à l’occident.
Mais revenons à l’Empire du Milieu, il y a des siècles.
Il y a deux poids, deux mesures dans notre civilisation globale actuelle, ce que malheureusement Galbraith avait présumé, il y a les accumulateurs et le troupeau ; qui lui est séparé en deux ; ceux qui peuvent dépenser et ceux qui ne peuvent même pas subvenir à leurs nécessités.
C’est avec une pensée de Victor Hugo que nous allons entamer appelons cela notre voyage dans le train du « Bon Sens ».
C’est un très long trajet, identique à l’Orient Express ou le Transsibérien, les paysages et les gens vont changer, ne parlons pas des civilisations, cependant cette notion, valeur, elle semble tellement claire, alors pourquoi en débattre, elle aussi est sujette à la relativité civilisationnelle contemporaine.
Il faut ajouter à cette situation historique, l’actuel, c’est-à-dire je vous donne un exemple : les musulmans d’Europe tout comme les Mexicains américains sont enclins à bifurquer vers la construction d’identités séparées. Ils sont donc prêts à dévoyer les pays occidentaux (Samuel P. Huntington). Sur ce point je le rejoins entièrement lorsque l’on voit les prises de position en Allemagne ou en France par rapport à l’Islam, hélas nous manquons d’un leader, où sont les « de Gaulle ou Churchill ».
Il y a une forme de désengagement, c’est l’autre, c’est pas mon problème ou choix, c’est chacun dans son chez-soi, nulle part ailleurs afin de pouvoir se dire : que je suis bien chez moi. De cette manière avec des non-prises de position ou des retraits inopportuns nous plaçons la civilisation occidentale dans une position de vulnérabilité, obérons sa capacité de défense par négligence de sa propre incohérence, de son excès de timidité, d’affirmation de soi, de la mise en avant de son identité à tous les étages ; cela en dépit du bon sens.
Le sujet est vaste, il amène également autant de contradictions que d’affirmations. Mais allons faire un petit tour dans notre histoire récente qu’il est impératif de ne pas rejeter mais de prendre en compte.
Nous allons tout au long de l’ouvrage voyager, analyser essayer de comprendre les populations des continents habités.
Je viens d’être surpris par la lecture d’un article d’un journal réputé qui nous informe du classement de la France et autres pays dans le système PISA, j’ai jeté donc à l’occasion un œil très curieux, il est alarmant à tous les niveaux, premièrement c’est l’Asie qui caracole en tête, nous autres nous situons entre la 20ème et 30ème place, juste la Finlande et l’Estonie parviennent, arrivent à s’accrocher au peloton de tête.
Mais je mets un bémol, l’éducation finlandaise copiée par sa voisine estonienne ne prône pas l’excellence mais le savoir minimum, je dirai la note « Assez Bien » pour passer en sachant, ce qui peut correspondre à un vouloir de moyenne très bien vue par les institutions dominantes, mais cela est un autre débat. Il faut retenir que l’élitisme se fabrique, est toujours de source occidentale. Ce sont des îlots au milieu d’un océan, le problème est que la masse en Occident est ignorante et le devient de plus en plus ; c’est la crétinisation.
C’est le péril de la situation actuelle.
Victor Hugo pour le citer disait :
« L’ignorance. L’ignorance encore plus que la misère. L’ignorance qui nous déborde, qui nous assiège, qui nous investit de toutes parts. C’est à la faveur de l’ignorance que certaines doctrines fatales passent de l’esprit impitoyable des théoriciens dans le cerveau confus des multitudes. »
Restons sur l’éducation, il faut admettre que pour apprendre il faut être :
- attentif ;
- respectueux ;
- curieux.
Ces trois cas de figure sont absents de nos jours alors que dans la lointaine Asie ces trois critères sont extrêmement présents.
Nous avons en Occident une élite unique, créatrice malheureusement de notre déclin car elle ne tient aucunement compte de l’historique, du savoir et de la connaissance accumulée.
Comment être en phase avec la connaissance, le savoir, le respect si cette élite elle-même ne respecte aucune valeur fondamentale ?
L’individu est inexistant, c’est juste un modèle qu’il faut faire bouger dans le sens voulu et si l’éducation est notée, c’est toujours le même modèle qui est appliqué. C’est celui issu des universités américaines connues, la grande différence à la place d’avoir un schéma réduit à quelques dizaines de pages il se trouve maintenant dans un centre de calculs.
Notre mode de penser est extrêmement mal orienté, et il va de soi que ce n’est pas par hasard. Un des anciens, des plus grands économistes « rebelle » de notre siècle, observe que :
- Les idées des économistes et philosophes politiques, qu’ils aient tort ou raison, sont plus puissantes qu’on ne l’admet communément ;
Mais repartons au début du siècle, du XXème. Les populations viennent de s’affronter, une paix est installée, celle-ci est tronquée par l’origine même des traités de paix, car ces traités sont certes le paiement de la défaite aux vainqueurs, mais il n’est nullement à aucun instant projeté la conséquence psychologique et philosophique sur les nations vaincues.
Nous pouvons essayer de chercher un brin de bon sens il n’apparaît nulle part, juste en mis en avant la part du vainqueur. La course à l’hégémonie est engagée.
Tous les moyens sont mis en œuvre. Le découpage de la planète se fait en fonction des intérêts présents, et l’on restera sur ce schéma qui engendrera la deuxième catastrophe, sans oublier les crises qui surgiront dans l’entre-deux-guerres.
Nous allons pendant des décennies vivre en deux blocs : l’est et l’ouest avec toutes les ramifications imaginables. La domination du monde par ces deux blocs amènera les nations, les peuples, les civilisations à s’apparenter à l’un d’eux.
Ceci dans certains cas malgré et contre la volonté des individus concernés.
Il ne faut pas oublier le découpage du Moyen-Orient, la naissance de deux républiques : le Liban et la Syrie, l’effondrement de l’Empire ottoman allié de Berlin, la création d’Israël, le découpage de la péninsule arabique (traité Sykes-Picot) en dépit du bon sens, la prise de possession du sous-sol pour cause de pétrole par les Américains, je vous livre tout cela pêle-mêle sans ordre chronologique et comme vous pouvez le constater aujourd’hui les conséquences et résultats sont là.
Nos anciens ont ainsi conçu un monde à deux pôles avec un appendice cajolé par les deux : les territoires pétrolifères.
Cependant peu d’experts avaient prévu l’apparition du troisième pôle qui déséquilibrera le tout. : la Chine. (sauf Alain Peyrefitte :
« Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera », édité en 1973.)
En bref voilà la topographie des civilisations avec lesquelles, nous allons nous être dans l’obligation de vivre, de les côtoyer, bref ce sont des éléments inséparables, indissociables de notre environnement planétaire.
Il en va de même pour le bon sens, ou sens commun, chaque individu, chaque famille, chaque tribu, chaque clan, chaque nation génère un sens commun, avec par-dessus cela une chape de religion qui couronne le tout.
Quel mot faut-il employer pour donner une signification aux décennies passées et à venir, ou pardon quel mot est absent du vocabulaire contemporain.
Nous allons passer successivement du bon sens américain, le plus récent, puis au bon sens européen pour continuer par le bon sens asiatique le plus ancien et finir par la vieille Europe.
En termes d’espace-temps le plus ancien est l’asiatique, il remonte au-delà de Confucius. L’européen, lui, fait référence à la civilisation grecque puis romaine, quant à l’américaine, elle date de moins de trois siècles.
1
L’espace américain
Dans ce chapitre il y aura une partie magistrale et une partie action, témoignage, vécu. Sans aucun a priori la valeur, la pensée, l’idée, la notion première est « L’économique ».
L’économique voilà l’esprit américain, les autres notions quelles qu’elles soient telle la politique, l’art, la culture ne sont que des
