Histoires d’imaginaires
orsque la maire de Poitiers a indiqué que l’aérien ne devait plus faire partie des rêves d’enfants, tout le monde lui est tombé dessus. L’élue verte admit sa maladresse, et on passa à la polémique suivante. Sur France 3 et sur Twitter, le 3 avril, elle revint sur ses propos et, loin de les atténuer, réaffirma son credo: « A nouveau projet écologique, nouvel imaginaire. Tout en admirant les grandes aventures du xxe siècle, Saint-Exupéry et tant d’autres qui nous feront toujours rêver, à affirmant que « nos rêves sont aussi des constructions sociales » et qu’« à ce titre, il est tout à fait légitime que le politique s’attache ou bien à les construire ou bien à les déconstruire ». A quoi il ajouta que « nos imaginaires nous permettent de faire peuple » et qu’ils gagneraient à être « plus résilients, moins agressifs pour notre environnement, moins carbonés ». Le 8 avril, répondant à Augustin Trapenard, Cyril Dion, un des « garants » de la convention citoyenne sur le climat, déroulait le même fil: « Il faut travailler à la construction de nouveaux imaginaires, c’est primordial. »
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