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La fin du monde est peut-être remise à une date ultérieure !: 12 actions permettant de mieux vivre dans notre siècle et de survivre dans le prochain
La fin du monde est peut-être remise à une date ultérieure !: 12 actions permettant de mieux vivre dans notre siècle et de survivre dans le prochain
La fin du monde est peut-être remise à une date ultérieure !: 12 actions permettant de mieux vivre dans notre siècle et de survivre dans le prochain
Livre électronique161 pages1 heure

La fin du monde est peut-être remise à une date ultérieure !: 12 actions permettant de mieux vivre dans notre siècle et de survivre dans le prochain

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À propos de ce livre électronique

La fin du monde est peut-être remise à une date ultérieure est un ouvrage dans lequel un certain nombre d’actions individuelles sont proposées pour un mieux vivre aujourd’hui et dans le futur en dépit des nombreux défis climatiques, énergétiques, alimentaires, environnementaux.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Diplômé de sciences économiques de la faculté de Talence, Jean Auzun a suivi plusieurs formations au cours de sa carrière dans le deuxième régime de protection sociale. Engagé dans France bénévolat, il a créé une antenne à DRANCY et plusieurs groupes sur Facebook avec plus de 900 adhérents notamment La Grâce des mots et Nos racines paysannes et un petit dernier Jubilado
LangueFrançais
Date de sortie15 mai 2020
ISBN9791037706409
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    Aperçu du livre

    La fin du monde est peut-être remise à une date ultérieure ! - Jean Auzun

    Introduction

    Malgré les grands défis actuels

    Cet ouvrage s’adresse à tous et à chacun. Il est le fruit de recherches personnelles dans tous les domaines de la vie quotidienne. Si vous suivez les réseaux sociaux, vous êtes au courant des différents concepts en vogue :

    La collapsologie,

    Figure 1 Définition de la collapsologie

    Selon Jérémy Orsel

    « L’effondrement : une représentation mentale des bouleversements implacables de l’existence et de la finitude de toute chose.

    Pourtant cette représentation n’est pas seulement un pourvoyeur morose de désespoir, mais aussi une promesse de soulagement, de joie et de renouveau.

    Pour comprendre cette nature paradoxale de la représentation de l’effondrement, il convient de comprendre également la nature paradoxale des émotions complexes ayant donné naissance à cette représentation humaine qui est à l’origine de cette représentation morbide et joviale.

    En effet, chaque être humain sait qu’un jour sa vie prendra fin en étant confrontée aux tourments de la maladie et de la vieillesse.

    C’est une idée indélébile que les humains tentent de dissimuler au fond de leur esprit à travers leurs rêves et une activité incessante… de comptages compulsifs et de recherches de preuves du sens de l’existence.

    Et bien que profondément enfouie sous des monceaux de préoccupations illusoires, cette idée reste là quelque part, implacable et inviolable.

    L’effondrement est la représentation intuitive de ce savoir qu’ils cherchent à repousser et la signification inconsciente à cette pensée qu’ils n’osent pas déranger : la vie est inscrite dans la mort.

    Grâce à la décomposition des vivants, de nombreuses autres formes de vies peuvent se développer et évoluer à leur tour, devenant de plus en plus robustes.

    En temps de crise, la vie est poussée dans ses retranchements et poussée vers l’excellence.

    La maladie devance la rémission, le déclin devance le progrès, la crainte devance l’espoir.

    La collapsologie qui embrasse pleinement cette vérité indéniable se voit être le messager apocalyptique du changement à venir par la mort de toutes choses qui vit et croît et la promesse d’une renaissance future…

    Je ne peux m’empêcher de voir l’effondrement comme un cycle nécessaire et surtout naturel. »

    Comment vivre après un effondrement ?

    Quelle résilience mettre en place ?

    Greta THUNBERG fait son tour du monde pour alerter les décideurs sur l’urgence de prendre de mesures pour le climat. Je ne juge ni la personne ni ses détracteurs mais son message a du sens.

    Yves COCHET ancien ministre de l’environnement a écrit un livre sur l’effondrement inéluctable de notre civilisation pour 2038 à 5 ans plus ou moins près. Il a radicalement changé ses modes de vie

    Tout au long de l’histoire de l’humanité des prédicateurs et des penseurs ont jalonné de dates précises la fin du monde enfin de l’humanité¹.

    Cette même histoire non enseigne que cette fin de l’humanité est toujours remise à une date ultérieure. Bon nombre de groupes sociaux² s’échangent des informations et publient des expériences d’économies des ressources au survivalisme. 

    Les arguments contre la collapsologie

    Il y a quatre arguments contre les « effondristes »

    1°) Les tenants de la collapsologie fond fi des politiques, de l’histoire et des acteurs auteurs de ces différents déclins. Il y a une forme de passivité sans aucune lutte contre des acteurs identifiés comme le fond le mouvement Extinction rébellion que l’on voit fleurir en Europe et même à Paris. L’effondrement des structures permettant de répondre aux besoins primaires est selon les partisans un mal nécessaire. Occulter les déclins des civilisations passées suite à la colonisation des amérindiens, des africains ne semblent pas être d’une bonne logique.

    2°) Ils prétendent que l’effondrement va libérer la société des maux qui l’accablent. En est-on bien sûr ? Le capitalisme a su s’adapter aux évolutions de la société et même sur des pans périphériques.

    3°) Le déclin drastique de la population a un côté néomalthusianisme qui concernent que les pays développés. Les pays moins développés ne seraient concernés (cf. supra)

    4°) Le retour à une permaculture généralisée et locale est une utopie car la permaculture ne se fait pas par un coup de baguette magique.

    Du déclin de la population prévue par Le rapport MEADOWS en 1972

    Figure 2 schéma du rapport MEADOWS 1972

    Globalement, on observe un épuisement des ressources.

    La qualité des ressources se dégrade ce qui nécessite de plus en plus d’investissement pour extraire des matières premières de qualité.

    Une partie croissante des investissements sont détournés des appareils de production (industriel, agricole).

    Cet arbitrage entraîne un déclin de l’appareil productif qui n’est plus capable de soutenir le niveau de population.

    Figure 3 Les cinq stades de l’effondrement D. Orlov

    On observe la, disparition des sources d’énergies fossiles et des métaux rares qui ne sont pas renouvelables.

    LES ÉNERGIES FOSSILES. Le pétrole, le gaz naturel et le charbon sont des matières présentes dans le sous-sol de la Terre. Leur particularité, c’est qu’elles brûlent très bien : ce sont d’excellents carburants. On les appelle « hydrocarbures ».

    La disparition des métaux rares

    Vers 2050, 9 milliards d’êtres humains consommeront 140 milliards de tonnes de minerais, d’hydrocarbures et de biomasses (bois, cultures, élevage), selon le rapport du PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement), soit 16 tonnes de ressources naturelles englouties par an et par chaque habitant de la planète. « Les responsables politiques comme le grand public ne sont toujours pas convaincus des limites physiques absolues de la quantité de ressources disponibles pour l’humanité ».

    Au sein des pays riches, les écarts sont impressionnants. Un consommateur du Qatar, d’Australie ou des États-Unis engloutit 40 tonnes de ressources naturelles par an quand un Français, un Allemand ou un Italien en utilise environ 15 tonnes. Ces chiffres ne reflètent la réalité que partiellement, notent les rapporteurs de l’ONU. Car une tonne de cuivre extraite au Chili sera imputée dans leur calcul au consommateur chilien même si elle est employée pour fabriquer un produit vendu en Chine ou en Europe.

    Ces faiblesses méthodologiques ne modifient cependant pas le risque d’épuisement mondial des

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