La philosophie toxique des antivax
armi les composantes du mouvement antivax élargi, l’une d’entre elles constitue singulièrement, je crois, un problème d’avenir : celle qui prétend tirer sa légitimité de l’écologie. Je ne parle pas du souci collectif face à l’urgence réelle du réchauffement climatique, mais d’une nouvelle philosophie, en quelque sorte, qui s’y greffe et fait florès dans une partie grandissante de la population. Résumons. En faisant le procès de l’homme prométhéen*, c’est-à-dire de l’homme qui s’émancipe de la nature et influe sur son environnement, cette sont édifiantes : « Le monde crève de trop de rationalité, de décisions prises par des ingénieurs, a-t-elle ciselé. Je préfère des femmes qui jettent des sorts plutôt que des hommes qui construisent des EPR. »
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