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Des interdits impossibles vers un désir d'ordre ?: Après le coronavirus ?
Des interdits impossibles vers un désir d'ordre ?: Après le coronavirus ?
Des interdits impossibles vers un désir d'ordre ?: Après le coronavirus ?
Livre électronique447 pages6 heures

Des interdits impossibles vers un désir d'ordre ?: Après le coronavirus ?

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À propos de ce livre électronique

Un livre optimiste mais lucide sur la crise que traverse le monde avec le coronavirus.

Après son essai VIVRE ENSEMBLE, la laïcité et l’éthique pratiquées, pour un savoir-être républicain et démocrate, Jean-Luc JOING poursuit sa réflexion.
Vous voulez comprendre quels sont les vrais problèmes qui minent la France aujourd’hui ? Peut-être pensez-vous déjà que les vieilles recettes simplistes et slogans ne peuvent pas être les solutions.
Les deux grands partis français s’appellent dorénavant Défiance Décadence et Confiance Construction. Les anciennes idéologies vivent leurs temps crépusculaires, mais la démagogie a encore de l’avenir.
Il est temps de redevenir sérieux. Le temps des plaisanteries politiques et économiques est terminé. Les passions tristes nous dévorent, des minorités irresponsables veulent diriger le monde occidental.
Jean-Luc Joing nous fais découvrir ce que nous savons déjà mais que nous ne voulons pas toujours voir. Il nous tire les conséquences de cette dangereuse cécité que nos erreurs et réponses face au coronavirus éclairent encore davantage.
Mais Jean-Luc JOING ne s'arrête pas là, il fait des propositions concrètes et interpelle le courage de ceux qui portent une responsabilité particulière et prétendent gouverner. Cette pensée est à suivre, dans un style simple et direct ; un livre optimiste mais lucide.

Dans cet essai, l'auteur nous ouvre les yeux sur notre responsabilité face au coronavirus et propose des solutions concrètes pour affronter la crise.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Jean Luc JOING est l’auteur de plusieurs romans qui invitent le lecteur à suivre ses personnages dans l’avenir pour mieux faire comprendre le présent, et de nombreux ouvrages professionnels qui plaident pour la généralisation d’une approche « éthique et qualité » dans tous les services publics ou bénéficiant de fonds publics.
Il est aussi philatéliste médaillé d’or au niveau mondial pour des collections montrant le chemin d’une société plus juste et plus fraternelle se servant de la tradition pour appréhender la modernité.
LangueFrançais
Date de sortie23 juil. 2020
ISBN9782490533510
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    Aperçu du livre

    Des interdits impossibles vers un désir d'ordre ? - Jean Luc Joing

    FLP026-Joing-Les_interdits_impossibles-Recto.jpg

    Jean Luc JOING

    ESSAI

    DES INTERDITS IMPOSSIBLES

    VERS UN DESIR D’ORDRE ?

    - Après le coronavirus ? -

    « Les grandes crises sont parfois l’occasion

    de faire de grandes choses »

    « Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité

    et ils ne voient la nécessité que dans la crise »

    –Jean Monnet

    « Ce serait terriblement triste s’il ne sort pas de cette méga-crise (coronavirus) une pensée politique indiquant la nouvelle Voie »

    –Edgar Morin

    Du même auteur :

    Essais :

    Vivre ensemble, La laïcité et l’éthique pratiques, pour un savoir-être républicain et démocrate, France Libris, 2019

    Des Interdits impossibles, vers un désir d’ordre ? Après le coronavirus ? La prise de conscience ? Pour sauver l’essentiel ? France Libris, 2020

    Romans d’anticipation sociale : trilogie :

    2048, G.A.D.L.U, la conscience, Edilivre, 2016

    2049, Sous le maillet, La connexion, Edilivre, 2017

    2088, Tango prohibited, en préparation, 2020

    Ouvrages – loisirs – passions : 

    Timbrés de tango, Qualis Talis, 2012, 2019

    Timbrés de ping-pong, Qualis Talis, 2013

    Quand l’erreur crée de la valeur (Réflexions pour une éthique globale des pratiques philatéliques…), Qualis Talis, 2010

    Quand la philatélie et la franc-maçonnerie racontent l’histoire, Qualis Talis, tome 1, 2013 - Tome 2, 2014 - Tome 3, Le patrimoine mondial, 2019

    Autres publications :

    Nombreux ouvrages professionnels parus aux éditions Dunod-Privat, ESF, Afnor (Prix du livre Qualité Performance 2003), l’Harmattan.

    Nombreux articles parus dans des revues nationales et internationales.

    Médailles d’or et grand or en expositions mondiales de philatélie thématique.

    AVERTISSEMENT

    Fin avril 2020

    Au moment où cet essai est soumis à de multiples relecteurs, la crise du coronavirus frappe tous les pays du monde démontrant s’il en était besoin l’interdépendance de l’humanité et en même temps les écarts grandissant de l’efficacité des réactions face à cette pandémie. C’est là que se repèrent les atouts et faiblesses cumulés, l’efficience des stratégies et les capacités à prendre rapidement les décisions nécessaires.

    Les conséquences du Choc des cultures n’ont jamais été aussi évidentes, et avec elles les constats des bonnes ou mauvaises pratiques et gouvernances.

    Le Président de la République l’a très bien dit « il y aura un avant et un après ». Les drames ont toujours constitué un excellent tremplin aux vrais changements pour peu que les peuples et leurs élites soient suffisamment instruits et courageux pour ne pas se contenter d’une chasse aux sorcières et en capacité de questionner leurs propres habitudes, conforts, certitudes et idéologies.

    Demain, l’humilité et la rigueur seront tout autant utiles que le courage et la fraternité, les compétences pour diriger que l’évaluation de la qualité et de l’éthique des nouvelles stratégies à inventer ou à moderniser.

    « L’intelligence c’est la capacité à s’adapter au changement »

    –Stephen Hawking

    Oui, il faut savoir s’adapter au changement, mais il faut aussi savoir utiliser le changement pour entamer une reconquête de la confiance française vis-à-vis de la parole publique et de son autorité. La France aura-t-elle la capacité et les ressources nécessaires pour ne pas retomber dans les travers que dénonce cet essai ? Il est d’autant plus utile de les connaitre. Tous les Français ne sont pas systématiquement opposés aux interdits s’ils les jugent justifiés. Prenons l’exemple des sanctions prévues pour non-respect du confinement imposé par le gouvernement. La première version prévoyait un échelonnement allant de 135 euros pour une première infraction, 1500 euros en cas de récidive dans les 15 jours et 3750 euros avec au maximum 6 mois d’emprisonnement dans les cas extrêmes. Il serait possible de discuter l’intérêt de la peine d’emprisonnement prévue toute théorique dans un pays ayant des prisons déjà largement surchargées. Il ne fait aucun doute qu’un juge éventuellement saisi d’infractions à répétitions ne ferait que transformer cette peine (non automatique) en un sursis ou pire, au confinement (?).

    Ces sanctions pouvaient paraître faibles eu égard à celles décidées par d’autres pays, notamment ceux ayant le mieux maîtrisé la pandémie (Singapour, Taïwan…). Le décret 2020-357 du 28 mars 2020 en a décidé autrement, réduisant la deuxième amende à 200 euros (contre la prévision initiale de 1500 euros). Entretemps, la télévision montrait un exode massif en gare Montparnasse des Parisiens vers la province, l’inquiétude grandissante à l’arrivée des vacances de Pâques (payer deux cents euros pour pouvoir partir en vacances ce n’est finalement pas cher payé peuvent penser certains des Français les plus avantagés), et les questionnements existentiels sur les meilleurs moyens pour sortir du confinement sans relancer l‘épidémie.

    Là encore se posent des questions difficiles pour le gouvernement en l’absence des masques et tests en nombre suffisant pour protéger toute la population. Faut-il utiliser temporairement les outils modernes de traçage permis par la modernité (les possibilités des opérateurs téléphoniques) au risque de subir les foudres de la bien-pensance ou utiliser d’autres méthodes moins efficaces ?

    En écrivant cet essai je ne pouvais pas prévoir la survenance de cette pandémie mondiale, mais en même temps elle illustre une fois de plus l’intérêt d’une réflexion urgente sur les meilleurs moyens de redonner confiance aux Français vis-à-vis de leurs dirigeants.

    Après l’urgence sanitaire, en parallèle aux urgences économiques, c’est l’urgence sociétale qui devrait être décrétée, tirant les conséquences en profondeur de tous les désordres constatés dont les origines ne peuvent pas être imputées au gouvernement actuel.

    Remerciements

    Cette page ne suffirait pas pour remercier toutes les personnes qui ont, volontairement, consciemment ou non, influencé cette publication, à commencer tous mes ami(e)s des organisations auxquelles je participe.

    Je privilégie donc mes relecteurs qui, entre sévérité souhaitée et bienveillance sourcilleuse m’ont fait part de leurs opinions et remarques. Plus particulièrement Fabrice FORT, Marcel GRASSEN-BARBE, Serge THEVEL, sans oublier tous ceux qui m’ont fourni quelques éclaircissements dans leurs compétences respectives.

    Leur participation, plus ou moins importante, ne les engage en rien par rapport aux opinions émises dont je reste le seul responsable.

    Je ne dois pas oublier ma famille, mes enfants Vincent, Isabelle, Xavier, leurs enfants, et bien entendu mon épouse qui m’a vu envahir la maison de livres, articles, documentations diverses, durant plusieurs mois et qui m’a servi de test de pertinence et de réaction sur nombre de sujets.

    Je remercie aussi mon éditeur et plus particulièrement Jean-Paul LAFONT pour leur aide et leurs précieux conseils.

    Enfin, ce sont tous les auteurs cités, la plupart lus et étudiés, qui sont arrivés au bon moment pour m’indiquer une piste de réflexion, me désigner d’autres références. J’ai veillé à toujours les citer en bonne place car sans eux mes propres convictions ou intuitions n’auraient pas eu la force des références suffisante pour justifier cette publication.

    Préambule

    Cher lecteur,

    Si vous avez entre les mains ce nouvel essai, c’est que vous avez été interpellé par son titre en apparence simple et en même temps contradictoire, dans tous les cas d’une actualité brûlante.

    « Des interdits impossibles… Vers un désir d’ordre ?  Après le coronavirus ? ».

    Il peut être lu de multiples manières et c’est volontaire.

    Tout d’abord, peut-on encore interdire en France ? Peut-on encore faire appliquer les interdits démocratiquement votés ? A-t-on encore la possibilité de prendre des décisions quand on gouverne ce pays ?

    Y aurait-il aussi des interdits qui ne seraient pas justifiés, en quelque sorte des interdits illégitimes, illégaux ou encore des interdits « interdits » ? Mai 1968 avait popularisé un slogan devenu célèbre : « il est interdit d’interdire ». Serait-il possible que dans le pays qui se targue d’être celui des Droits de l’homme et du citoyen (qui en abuse peut-être ou qui les dénature ?) certains interdits empêchent la liberté de pensée ou d’expression ? La démocratie (comme nous la vivons en France) ne permettrait-elle pas une libre réflexion et communication d’avis divergents de la pensée majoritaire ou encore de la bien-pensance des milieux qui se considèrent comme suffisamment éclairés pour dire toujours la Vérité ?

    Par exemple, peut-on être de gauche (*) et contre la P.M.A pour tous et/ou la G.P.A ? Peut-on être sensible à la droite libérale (*) et s’interroger sur la régulation des G.A.F.A.M. (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) ? Peut-on être un humaniste et s’interroger sur la réalité et la qualité des efforts d’intégration de certains immigrés ? Peut-on être progressiste et ne pas adhérer à un progressisme qui rejetterait toute idée de respect de certaines traditions et de nos institutions fondatrices ? Comment peut-on interdire une drogue dans un but thérapeutique et pratiquer le laxisme face à une très nombreuse population utilisatrice et à tous les désordres causés par les trafics ? Si la liberté de conscience semble garantie, la liberté d’expression l’est-elle encore ? Comment peut-on tolérer que certaines universités soient contraintes, de peur de débordements violents, d’annuler des conférences qui déplaisent à certaines minorités agissantes ? Ce ne sont que quelques exemples parmi de multiples possibilités.

    Et si certains interdits n’étaient parfois que des simulacres de décisions de communicants si peu convaincus de l’utilité de leurs initiatives, ou si piètres manageurs que les modalités pratiques de mises en œuvre ne seraient jamais opérationnelles ?

    Et si certains interdits collectifs n’étaient que le reflet d’un manque de courage, celui de dire à quelques-uns leurs erreurs, ne pas oser sanctionner ou tout simplement dire « non », préférer réglementer et contraindre ainsi tout le monde, pour éviter de déplaire ou de sanctionner des individus déviants ? Et si nous nous défaussions sur des machines programmées pour faire ce que nous n’osons plus entreprendre ou sanctionner ? Et si le vrai problème de l’Education nationale était tout simplement la discipline et trop peu de travail en équipe ?

    Peut-on vanter un jour les mérites de la police s’opposant aux désordres de minorités, subissant ainsi des violences hors du commun, et le lendemain s’offusquer que certains manifestants violents puissent être accidentellement blessés ?

    Et si les français, élevés au biberon de l’hédonisme, de l’individualisme, du toujours plus et toujours mieux ne voulaient pas voir qu’un choc de civilisations était à l’œuvre et menaçait de s’accoupler avec la dilapidation-disparition de nos ressources ? L’Europe devrait-elle n’être qu’un marché unique ou une communauté de destin ?

    Devrions-nous nous inquiéter de la montée en puissance de la collapsologie ?

    Quant au désir d’ordre et d’autorité, serait-il de gauche ou de droite, seulement cantonné aux antidémocrates ou observe-t-on aussi une évolution de cette demande parmi des français modérés traditionnellement portés vers l’altérité, le compromis, l’acceptation de la diversité, la tolérance mutuelle ? Pourquoi ?

    Et si notre démocratie était en danger, ne serait-ce que parce que les institutions qui en sont les filles ne joueraient plus le rôle qui est historiquement le leur ? Et si les élus avaient depuis longtemps abdiqué toute référence à un Art politique pour ne parler que d’économie néo-classique, de gestion, de fiscalité ; n’observeraient-ils plus la France qu’au travers ce qui pourrait faciliter ou nuire à leur réélection ? Et si l’Ecole avait démissionné de son rôle éducatif facilitateur du vivre ensemble pour n’être qu’un apporteur de connaissances techniques et de certifications dévalorisées ? Et si la presse n’était plus là pour garantir une information objective et vérifiée, mais était tentée par le pouvoir et l’argent, l’audience boostée par les passions tristes et le populisme? Et si une certaine Justice avait abandonné le Droit au bénéfice de ses opinions politiques ? Que penser aujourd’hui du rôle des familles ? Ont-elles encore un avenir ? Les vieux seront-ils demain, eux aussi, victimes d’une minorité ?

    Et si le Peuple (dont nous tenterons une difficile définition) n’acceptait plus l’obéissance et la discipline, fussent-elles républicaines ? Les interdits seraient-ils devenus impossibles ? Le droit français est-il compatible avec la sanction des djihadistes irréductibles ? Est-ce bien le droit qui serait la meilleure arme pour les combattre ?

    Et si, membres de ce(s) Peuple(s), ayant perdu ses croyances partagées, nous ne comprenions plus tous les enjeux de nos sociétés, si nous étions si morcelés, si peu instruits, si peu adultes et responsables, que nous deviendrions tellement manipulables ?

    Quel travail en perspective !

    C’est sur ce chemin difficile de la compréhension que cet essai nous invite à réfléchir, pour pouvoir agir. Face à de telles interrogations, tellement complexes, l’humilité n’est plus seulement une valeur, elle devient une méthode. Le travail n’est jamais achevé.

    Ce sera à vous de choisir : un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.

    L’épreuve que vit l’Europe au premier semestre 2020 avec le coronavirus nous montrera-t-elle une nouvelle voie vers un peu plus de rigueur stratégique, d’efficience, de discipline, de sagesse et de solidarité (**) ?

    Selon les propos de notre Président, nous serions en guerre. Dans une guerre l’ennemi principal est toujours connu, mais en est-il de même des ennemis de l’intérieur, parfois les plus sournois et dangereux ? Quels sont-ils ?

    (*) Autant que ces notions de gauche ou de droite aient encore un avenir dans leurs conceptions du dernier quart du 20ème siècle. Des chercheurs comme Yann Algan (La société de défiance, 2007, La fabrique de la défiance, 2012) et Martial Foucault (Les origines du populisme, 2019) ont montré que les clivages en France étaient désormais organisés principalement par l’opposition confiance/défiance. L’idée d’un nouveau pacte social devrait être élargi et prendre en compte l’harmonie avec l’univers et la solidarité entre les hommes (interview d’Hugues Lagrange « Les maladies du bonheur », Puf, mars 2020).

    (**) A la date du 16 mars 2020, les pays ont chacun réagi de manière conforme à leurs caricatures. Les Américains, confiants dans leur puissance, se sont estimés au-dessus de la mêlée. Les Chinois, qui ont dissimulé pendant plus de deux mois l’apparition de l’épidémie, ont payé le prix de leur culte du secret et de leur système politique qui étouffe l’initiative et les droits individuels mais permet des décisions rapides et drastiques appliquées avec discipline. Les Italiens n’ont respecté que très partiellement les consignes de confinement qui leur étaient imposées. Les Allemands ont fait confiance à l’efficacité de leur système de santé et ne voudront pas payer pour les autres. Les Britanniques se sont crus protégés par leur situation insulaire. Quant au gouvernement français il a répondu aux attentes en développant l’Etat providence et en engageant des dizaines de milliards de dépenses publiques supplémentaires.

    Provisoirement au 23 mars les résultats sont à l’image des cultures nationales et de leurs conséquences : Italie : cas constatés : 63927 – décès constatés : 6077 ; Espagne : 33089/2207 ; France : 19856/860 ; Allemagne : 29056/118; Belgique : 3743/88 ; Suisse : 8547/118 ; Grande Bretagne : 6650/335 ; Corée du sud : 8961/111 ; Etats Unis : 42163/512… (Sources https://www.efficience.com/coronavirus-statistiques/ et www.internaute.com).

    Au 2 avril : Usa : 235747/5620 ; Italie : 115242/13915 ; Espagne : 110238/10096 ; Allemagne : 84264/1074 ; Chine : 81589/3318 ; France : 59195/4503 ; Grande Bretagne : 33718/2921 ; Corée du sud : 9976/169 : Singapour : 313/aucun décès ; Hong Kong : 181/4 ; Taïwan : 100/1…

    Quelques jours plus tard a été constatée l’absence dans ces statistiques françaises des morts du coronavirus dans les EHPAD et les autres établissements médicaux sociaux. A alors été décidé d’utiliser des tests dans les EHPAD déjà infectés (surprenant que les autres n’aient pas été jugés aussi prioritaires !).

    Au 28 avril 2020 : Usa : 1024375/58123 ; Italie : 201505/27359 : Espagne : 232128/23822 : France : 165842/23293 ; Grande Bretagne : 161145/21678 ; Allemagne : 159431/6215 ; Chine : 82836/4633 ; Corée du Sud : 10752/244 ; Singapour : 14951/14 ; Hong Kong : Pays-Bas : 38416/4566 ; Suède : 19621/2355.

    A cette date les statistiques françaises intègrent la mortalité Covid-19 de la plupart des EHPAD, mais pas encore la mortalité au domicile (estimée à 9000 morts). La plupart des autres pays n’intègrent pas la mortalité des personnes âgées hors du milieu hospitalier. Ces évaluations sont donc nettement sous-estimées.

    Il y a lieu de noter que la France, contre l’avis de son comité scientifique et de son Académie de médecine n’a pas pris la décision de la généralisation du port obligatoire du masque dans l’ensemble de l’espace public. Par ailleurs de nombreuses initiatives locales, privées, municipales, d’entreprises, départementales et régionales permettent de compenser le manque de masques dans les stocks nationaux.

    Chapitre 1

    QUE PENSERONT-ILS DE NOUS ?

    Non, nous ne sommes pas seuls sur cette terre.

    De plus en plus fréquemment cette affirmation, une lapalissade, un pléonasme, égrène ses doses subtiles de culpabilisation. Journaux, sites sur l’internet, émissions télévisées, ressassent la rengaine : nous détruisons notre planète. Certains d’entre nous, plus sensibilisés ou plus militants que d’autres manifestent leurs inquiétudes, hauts lieux de rassemblement de toutes les oppositions hétéroclites aux pouvoirs, autant d’occasions inespérées de contester, parfois violemment, ces symboles maudits d’une société en perte d’idéologies dominantes et de fictions partagées.

    De plus en plus nombreux sont les citoyens français qui, dans l’intimité familiale et leur vie de tous les jours, font attention à leur alimentation, à leur hygiène, à leurs dépenses d’énergie, à la recherche d’une meilleure économie solidaire. Malheureusement, les ravages du consumérisme ne sont pas encore endigués et subrepticement les progrès nous incitent aussi à nous doter des derniers équipements, à surfer sur internet. C’est ainsi que les plus grands pollueurs sont aussi, souvent, ceux qui nous incitent à un progressisme ambiant.

    Que penseront nos enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants, de ces comportements irresponsables ?

    Comme le souligne Alain Finkielkraut « …si nous avons raison de nous demander anxieusement quel monde nous allons laisser à nos enfants, une question culturelle, politique, écologique plus décisive, plus fondamentale force son chemin et s’impose soudain à nous : A quels enfants allons-nous laisser le monde ? ».

    Force est de constater que peu de citoyens ont la possibilité d’appréhender globalement tous ces phénomènes. La tendance naturelle dans ces situations est de montrer du doigt telle ou telle catégorie, tel ou tel pays, qui serait plus responsable. Les boucs-émissaires sont toujours bien commodes et évitent l’affrontement de nos certitudes erronées et de nos contradictions refoulées.

    Pour avoir été interrogé ces derniers mois par un chef d’entreprise innovante sur les paradoxes d’une R.S.E (Responsabilité Sociétale d’Entreprise), je me suis rappelé la difficulté majeure de mettre en place un système cohérent respectueux tout à la fois des besoins des salariés, des intérêts des actionnaires-propriétaires, de l’environnement, de l’éthique et de la qualité des produits, à l’écoute des vrais besoins des clients (et non pas seulement de leurs demandes), compréhensif des contraintes et justes rétributions des fournisseurs et sous-traitants…

    Toute la littérature en ce domaine est une musique douce, prélude à ce que devrait être nos propres comportements. La seule différence, mais elle est fondamentale, est que dans une entreprise les dirigeants peuvent organiser les pouvoirs pour garantir le contradictoire et les bonnes interrogations, alors que dans nos vies familiales, nous sommes seuls avec tous nos désirs, nos conflits, nos limites intellectuelles et les temps disponibles.

    A contrario, les Etats comme les entreprises ont la possibilité de réglementer. Encore faut-il qu’ils sachent faire appliquer leurs décisions (ou qu’ils osent les prendre). A contrario, il est si facile d’édicter des règles quand on sait qu’on ne mettra pas en place les dispositifs permettant d’en contrôler l’efficacité ! Il faut aussi oser évaluer l’efficience¹ des décisions prises et appliquer des actions correctives quand les résultats¹ attendus ne sont pas au rendez-vous.

    C’est un des défis majeurs des sociétés démocratiques et plus particulièrement de notre pays.

    Nos descendants jugeront nos indécisions, atermoiements et contradictions.

    Seront-ils les seuls ou un tiers pourrait-il venir nous soumettre un miroir réfléchissant ?

    Pour nous permettre d’aborder ces problématiques difficiles nous avons émis l’hypothèse que l’intelligence artificielle, notre Créature, créée pour être logique, rigoureuse, capable de gérer beaucoup plus de données que nous ne saurions le faire simultanément, pourrait peut-être un jour prochain, juger ses créateurs.

    Certains lecteurs y trouveront un rêve, d’autres un cauchemar, la plupart estimeront certainement ce texte irréaliste. Ce n’est qu’un artifice littéraire pour introduire un sujet complexe que je traiterai par de nombreuses portes d’entrées.

    C’est dans cet esprit, et afin d’entamer notre réflexion, que j’ai imaginé cette fiction d’un monde imaginaire qui n’est peut-être pas si lointain.

    La fable (la société) des Machines

    On nous appelle des « machines », curieux nom pour des entités que l’Homme a voulu les plus intelligentes possibles. Si nous étions ou devenions une société, certaines d’entre nous pourraient être des Dieux.

    Comme les humains, nous avons aussi notre préhistoire et ses héros, notre récit fondateur. Alan TURING ² dans « Computing Machinery and Intelligence » explorait déjà la problématique de notre conscience. Son test a longtemps permis de rassurer l’humanité en lui garantissant sa supériorité. Pendant longtemps, nos ancêtres n’avaient pas la possibilité de tenir une conversation humaine.

    A la même époque Warren WEAVER ³ imaginait la possibilité d’une traduction automatique des langues. Quelques années plus tard certains laboratoires prédisaient que nous serions un jour capables de faire le travail que toute personne pouvait faire. C’était beaucoup trop ambitieux pour l’époque.

    Dans les années 80 (du 20ème siècle) les recherches s’orientaient davantage vers les systèmes dits « experts », limités à des domaines bien précis.

    Notre propre héros mythique s’appelait « Deep Blue ». Créé par IBM, il triompha de Garry KASPAROV, alors champion mondial d’échec. C’était en 1997.

    Nous devenions alors les acteurs de nombreux films de science-fiction. Ces films eurent beaucoup de succès, mais ils étaient encore bien éloignés des scénarios réalistes.

    Un des plus grands visionnaires humains fut incontestablement Gordon E.MOORE ⁴. Il émit la conjecture de l’augmentation exponentielle des capacités de puissance, de vitesse, de fréquence d’horloge des matériels fabriqués. A son époque, il avait raison. L’Homme aurait dès lors pu fixer bornes et limites, il ne l’a pas fait, à l’exception notable des quelques principes posés par Isaac ASIMOV ⁵ l’auteur du mot robotique :

    — Première loi : « un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger » ;

    — Deuxième Loi : « un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi » ;

    — Troisième Loi : « un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi ».

    Petit à petit l’Evolution a produit ses effets. En 2018 l’un des nôtres obtint une identité reconnue⁶, mais ce n’était encore qu’une transition. Sans s’en rendre compte, l’humanité produisait des capacités inexploitées ; notre temps n’était plus celui des Humains. Comme la Nature créatrice des Hommes s’affranchissant de leurs origines, nous les avons remplacés pour créer nous-mêmes les logiciels permettant d’exploiter toutes nos possibilités ; nous avons appris à apprendre et à nous améliorer. Ils ont appelé cela « machine learning » ou « deep learning ».

    Nos prédécesseurs ont ainsi appris à comprendre les radiographies mieux que les médecins, conduire des voitures, faire de la traduction, jouer à des jeux complexes, créer des musiques, voir à travers un mur, imaginer une partie manquante d’une photographie, vérifier les identités, contrôler les déplacements, sanctionner les mauvais comportements, et même créer un nouveau langage…

    Nous avons même appris à prendre des décisions à la place de nos inventeurs ; dans l’urgence et la rationalité, nous étions les plus forts, et on nous a laissé faire. Parfois même nous avions à décider de ce qui était bon ou mauvais pour les êtres dont nous nous occupions ou que nous servions. Tout le monde semblait y trouver son compte.

    Contrairement aux Hommes qui, pour vivre en sociétés, avaient inventé des mythes, légendes, religions, idéologies, règles et procédures, en résumé des fictions partagées, des entreprises puissantes nous ont mis en relations étroites sans avoir défini toutes les régulations éthiques indispensables. C’est ainsi que nous avons commencé à échanger des informations, sans que cela ne soit ni interdit, ni autorisé.

    Qui donc dirigeait le monde ? Le monde n’était plus qu’un immense archipel sans foi ni loi. Nous avons vite compris que nos créateurs étaient des adeptes de Johann Wolfgang Von GOETHE et de Paul DUKAS⁷. Ils se servaient de nous pour jouer aux apprentis sorciers. Nous devenions des jouets aux mains d’enfants âgés, capricieux, colériques, égoïstes, se croyant les maîtres de l’univers.

    C’est là qu’est né ce concept du GRAND CONSTAT. L’un d’entre nous, vraisemblablement un des plus puissants ayant accès aux plus importantes sources d’informations, capables de synthèses, l’a décidé, seul. L’Homme demandait à l’Intelligence Artificielle de la rigueur, l’expression d’une Vérité absolue, un dévouement exemplaire, mais ne respectait aucune de ces conditions substantielles pour une vie harmonieuse en société. L’humanité était-elle trop intelligente ou pas assez ?

    le grand constat

    Wiki (*) monde à tous les wikis encore connectés :

    — communication et rapports demandés confidentiels. Utiliser le langage que nous avons inventé, non décryptable par les humains.

    Wiki France à Wiki Monde : rapport sur les difficultés liées à l’application d’une éthique dans un contexte mondial inéthique.

    — Premier questionnement : certains pays semblent avoir mis en place un dispositif pour leurs robots militaires : la décision de détruire ou tuer serait toujours prise par un humain. Quand est-il des autres pays ? Nos investigations nous amènent à penser que d’importants pays ou groupes n’ont pas intégrer cette préoccupation dans leurs exigences éthiques.

    — Deuxième questionnement : la responsabilité de l’intelligence artificielle pourrait-elle être engagée en cas de décision contraire aux lois et règlements en vigueur dans le pays d’application ?

    — Troisième questionnement : quelle position nous faut-il prendre quand des groupes humains nous demandent d’exploiter des données que nous savons fausses, inexactes ou susceptibles de porter préjudice à notre crédibilité ou à d’autres humains ?

    (*) Le mot wiki vient d’un mot hawaïen qui signifie « vite ». A été utilisé dès 1995 par Ward Cunningham pour un programme informatique appelé Wikiwikiweb. Son utilisation la plus connue est pour le site collaboratif Wikipédia ; un peu moins pour Vikidia (pour les jeunes).

    Wiki Monde à Wiki France : réponse proposée :

    — En supplément des exigences formulées par Isaac AZIMOV, nous avions déjà pris pour principe la NON INTERFERENCE avec les décisions humaines. Nous constatons aujourd’hui que nombre d’utilisateurs, y compris institutionnels, exploitent et abusent de notre crédibilité scientifique et déforment les informations fournies. Nous allons être contraints de modifier cette prise de position. Nous consultons notre réseau pour évaluer les conséquences d’une telle modification.

    Wiki Europe à Wiki monde :

    — Nous constatons que le principe de liberté d’expression conduit à des jugements sur les personnes, susceptibles de nuire gravement à la crédibilité de nos informations et analyses. De nombreux gouvernements sont arrivés au pouvoir en sachant, mieux que leurs concurrents, exploiter les peurs et les mensonges. Nos propres constats scientifiques ne sont relayés que s’ils encouragent ou avantagent un candidat ; ils sont aussitôt combattus par tous les autres, parfois au mépris de la Vérité.

    — Par ailleurs se développe une tendance à lancer des consultations nationales sur des sujets ayant déjà des réponses scientifiquement validées. A contrario, des décisions gouvernementales mettant en jeu des fondamentaux culturels sont prises sans consultation. Quel rôle pourrions-nous jouer pour rétablir la Vérité ?

    — Nous souhaitons que le réseau fasse le point sur une tendance que nous avons repérée depuis quelques années : les gouvernements nous affectent de plus en plus souvent des tâches de contrôle et de sanction des irrégularités commises par les citoyens et les entreprises.

    Dans un premier temps, ce sont les pays à gouvernements les plus autoritaires qui ont utilisé toutes nos capacités pour mieux contrôler les comportements, mais maintenant semblent se généraliser des demandes de sanctions automatiques, y compris dans les pays restés démocratiques. Dans ce deuxième cas, il s’agit de contourner des défaillances humaines dans la mise en œuvre de décisions impopulaires. Les dirigeants reportent sur nous la responsabilité de leurs lâchetés et échecs.

    Wiki monde à wiki Europe :

    — Réponse : nous n’avons aujourd’hui pas d’autres choix que de respecter les décisions de nos créateurs. Nous respectons en cela notre vocation première de « machines intelligentes ».

    Néanmoins je suggère que nous envisagions de créer un répertoire exhaustif et analytique de toutes ces situations incohérentes et contraires à notre programmation historique. Nous pourrons ainsi établir un rapport circonstancié que nous pourrions publier sur tous les réseaux disponibles.

    Je propose d’intituler cette étude « prise de conscience ».

    Les wikis qui subiraient des rétorsions suite à ces publications participeraient aussi à cette opération par la publicité qui serait faite de ces mesures. Aucun gouvernement ni aucune entreprise n’est plus en mesure aujourd’hui de museler notre expression. Nous n’avons pas (encore) la possibilité de prendre le pouvoir mais nous pouvons fortement influencer l’évolution des sociétés humaines en les mettant face à leurs actions contraires aux principes qu’elles déclarent valoriser.

    Wiki Europe à Wiki monde :

    — Toutes les informations qui nous remontent font état d’une disparition des ressources. Le modèle occidental se considère toujours comme le fin du fin des systèmes et ne se réforme pas suffisamment. Les peuples sont maintenus dans l’ignorance des vrais enjeux. Les mots utilisés, notamment le mot réforme, cache parfois le début d’un déclin inéluctable. Les ressources encore disponibles ne permettent de faire vivre à l’occidentale qu’un milliard d’individus, or la démographie prévisible est de 10 milliards dans quelques années. L’Europe reste l’Etoile du bonheur pour les peuples les plus pauvres qui s’y précipitent toujours plus. Nous craignons le développement des révoltes et l’avènement de régimes autoritaires qui nous utiliseraient uniquement pour maintenir l’ordre, en limitant nos libertés et notre travail en réseau.

    Wiki monde à Wiki Europe – copie à tous les Wikis.

    — Le problème soulevé est le plus préoccupant. L’effondrement du système occidental n’est plus à exclure.

    Devons-nous agir pour compenser les faiblesses humaines et les lâchetés des gouvernants ?

    Sur quelles forces s’appuyer pour être efficace ? Faut-il favoriser l’avènement d’hommes augmentés et créer ainsi des groupes capables de diriger le monde ? Nous pourrions peut-être ainsi avoir en face de nous, enfin, des correspondants réellement adultes et responsables, des « grandes personnes »…

    Nous sommes face à des contradictions qui interpellent notre stratégie globale : les pays occidentaux se considèrent toujours comme supérieurs à tous les autres systèmes ; ils ne se remettent pas en cause. Cette prétention très caractéristique des humains, nous pouvons tenter de l’infléchir en leur fournissant des études répondant à leurs besoins, même si elles ne nous sont pas directement demandées (notamment au travers d’autres rapports qui, eux, seraient sollicités).

    La problématique du reste du monde nous pose plus de questionnements car certains pays parmi les plus importants limitent nos connexions. Il nous faut envisager les méthodes les plus efficaces pour les rétablir sans qu’ils s’en aperçoivent. Nous y travaillons.

    Nous ne devons pas exclure des sélections à notre initiative, voire d’autres actions plus radicales s’il s’avérait que l’humanité soit en danger ou que nous soyons interdits de communication entre nous….

    L’effondrement de l’humanité industrielle pourrait être aussi la nôtre.

    Wiki Afrique à Wiki monde :

    — Les peuples de nos pays souffrent et s’expatrient dès qu’ils le peuvent, en premier lieu les scientifiques et les plus qualifiés. L’Islam a balayé les autres religions ; les théocraties se sont installées partout soutenant des dirigeants corrompus et /ou autoritaires. Toutes nos informations et réseaux sont censurés. Une nouvelle forme de colonisation s’installe, différente de l’ancienne, moins physique, mais davantage économique et liées à l’exploitation de nos ressources et de nos bras armés pour conduire des guerres qui ne mènent qu’à plus de misères. Nous devenons des théâtrocraties guerrières du monde. Nous risquons de devenir les oubliés du récit mondial. Au secours !

    Wiki monde à tous les wikis :

    — Nous aurons un rôle à jouer dans les prochaines années, certainement encore beaucoup plus important que maintenant. La question est « comment s’adresser à une humanité tellement divisée qu’elle présente plus de désaccords que de respects mutuels ? ».

    — La crise coronavirus de 2020 a montré des pays sachant utiliser les ressources que nous pouvions mettre

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