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Le dit de l’île : sur les cordes et les ailes d’Andoar…
Le dit de l’île : sur les cordes et les ailes d’Andoar…
Le dit de l’île : sur les cordes et les ailes d’Andoar…
Livre électronique70 pages16 minutes

Le dit de l’île : sur les cordes et les ailes d’Andoar…

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À propos de ce livre électronique

Gracieux, pudique, Le dit de l’île : sur les cordes et les ailes d’Andoar… est un récit poétique qui esquisse en filigrane une part de l’intime d’une femme. C’est l’histoire d’une traversée qui se dévoile dans un langage subtil. Une quête inaboutie qui nous parle d’amour, de transfert dans la cure, mais également de la maladie et de la mort.


À PROPOS DE L'AUTEURE


Hélène Perol était professeure agrégée de lettres modernes passionnée du fait littéraire, des langues anciennes, du fait religieux, et des voyages. Cet ouvrage, publié à titre posthume, est l’expression de ces passions qui l’ont habitée et nourrie, mais également l’expression de ses origines et de ses pensées les plus profondes.
LangueFrançais
Date de sortie14 oct. 2022
ISBN9791037771766
Le dit de l’île : sur les cordes et les ailes d’Andoar…

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    Aperçu du livre

    Le dit de l’île - Hélène Perol

    Ouverture

    Il y eut le dit du Genji. Il y eut le dit des béguines. Et bien d’autres encore. Et puis maintenant, ici, ce dit de l’île.

    Une tresse de mots. De mots superbes. Et superbement tressés.

    Pour dire tant… Car il y a tant à dire quand l’économie des paroles se fait nécessaire et précieuse. Quand l’amour se fait saisons. Quand le silence se fait amour. Quand « l’île s’appartient », comme elle l’écrit – comme le formule Hélène Pérol.

    Tant à dire quand le transfert se noue, comme elle en témoigne. Quand le transfert se tresse, alors même que la maladie, cette maladie au « visage de liane jaunie », fait « à notre éternité la fleur d’une cicatrice ».

    Tant à dire quand le « blanc mourir » éclaire, loin, l’ombilic du monde. Et quand dire adieu prend forme exquise, comme on le dit de la douleur.

    Quand dire adieu se fait poème.

    Pour moi, il serait indécent, à présent, d’en écrire beaucoup plus. Indécent de vouloir substituer mes mots aux siens. De gloser, d’interpréter ce dit, de prétendre en faire miroiter les sens multiples, de prétendre en extraire la substance et le présenter ainsi,

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