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Lily et moi - Tome 5: À nous le secondaire !
Lily et moi - Tome 5: À nous le secondaire !
Lily et moi - Tome 5: À nous le secondaire !
Livre électronique369 pages2 heures

Lily et moi - Tome 5: À nous le secondaire !

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À propos de ce livre électronique

Les plus belles vacances d’été DE MA VIE sont déjà terminées. Ce matin, Lily et moi, on commence le secondaire.

En juin, j’avais trop hâte. Là? J’ai un peu peur. Si j’oublie de faire un devoir, il m’arrivera quoi ? Et si Lily n’est pas dans ma classe et que je ne me fais pas d’autres ami(e)s? Je serai rejet et je mangerai mon lunch toute seule dans un coin du sous-sol plein d’araignées dégoûtantes et…

STOP! Léa Beaugrand, fixe-toi des objectifs, ça te calme toujours. Vite, une liste !

Mes objectifs pour une rentrée réussie :

-Trouver rapidement les toilettes des filles.
-Être dans le groupe de Lily, Sabine, Karolina et Sima.
-Ne pas me perdre (trop souvent) dans l’école.
-Éviter de me retrouver au centre d’une food fight à la cafétéria.

C’est fou, mais mon anxiété vient de se calmer le pompon d’un coup.

Je me sens prête à tout affronter !
LangueFrançais
ÉditeurDe Mortagne
Date de sortie3 août 2022
ISBN9782897923778
Lily et moi - Tome 5: À nous le secondaire !
Auteur

Camille Beaumier

Depuis l’adolescence, Camille écrit des romans avec sa mère, Sylviane Beauregard. Son amour des mots l’a menée à l’université, où elle se passionne pour la linguistique. Telle mère, telle fille ? Pffff ! Camille enseigne le SUP yoga ; Sylviane manque d’équilibre sur la terre ferme. Sylviane trippe sur les chiffres ; Camille adore les exercices de participes passés. Ce qui les réunit ? Les blagues nulles et les mots qui font les belles histoires.

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    Aperçu du livre

    Lily et moi - Tome 5 - Camille Beaumier

    Chapitre 1

    Bienvenue dans le Magicobus de monsieur Gilles

    29 août

    Il est 5 h 22 ?! Zut ! Trop tôt pour se lever ! Je plonge sous ma couette.

    « Léa, si tu veux que cette année soit la plus belle de ta vie, tu ne dois pas manquer le bus. Pas le premier jour. Ça fait que… lève-toi ! »

    Mon cerveau réfléchit à voix haute. Une chance, parce que moi, je suis trop zombie le matin.

    Saut dans le temps.

    J’ouvre le tiroir de ma commode et lance un regard désespéré à mon t-shirt des Gilmore girls. Il est tellement plus beau que le polo que je dois enfiler !

    Je mets ma jupe TROP longue, mes bas trois quarts (sans motif… snif !) et mes souliers noirs méga laids.

    Je brosse mes cheveux, puis je m’assure que ma pompe pour l’asthme est dans mon sac d’école. Je n’ai pas fait de crise d’asthme depuis le jour où j’ai visité une ferme avec mes parents, en plein été, pendant le temps des foins. J’avais trois ans ! Pourquoi Ève, ma mère, insiste-t-elle toujours pour que j’aie ma pompe avec moi en tout temps ?

    Question :

    Est-ce un symptôme d’adultite aiguë ?

    Dire qu’elle rate ma première journée du secondaire à cause de son travail de journaliste…

    Son patron, qu’elle surnomme Machiavel, lui confie souvent des missions top importantes à Toronto, à Boston, ou même, à New York. Quand j’étais jeune, je croyais qu’elle était une agente secrète.

    Cette semaine, ma mère agente secrète est à Toronto.

    Des fois, elle ne s’absente que quelques jours et je n’ai pas le temps de m’ennuyer d’elle. D’autres fois, son absence s’étiiire. On se FaceTime, mais ce n’est pas comme jaser dans la cuisine en déjeunant ou en préparant le souper.

    Quant à mon père, Jean-Luc, il est plus présent que ma mère. Il a sa propre entreprise (c’est un geek en informatique) et doit parfois aller visiter des clients en région trop éloignée.

    C’est plate à dire, mais il me manque moins que ma mère. Pourquoi ? C’est un obsédé de la propreté. Et comme je suis fille unique, je suis sa cible « préférée » quand il est question de laver les vitres, de passer l’aspirateur ou de désherber les plates-bandes !

    J’ai congé de tout ça, en ce moment ; il est à Boston. Émoji souriant.

    Conclusion : je commence l’année la plus importante de ma vie sans mes parents. Une chance que ma grand-mère, mamie Lucienne, est ici, elle. Lulu, c’est la mère de mon père. Elle n’aime pas son prénom alors interdiction de l’appeler autrement que Lulu.

    Hum ! Ça sent méga bon dans la maison… ma grand-mère a fait des gaufres !!! Elle sait que c’est une journée hyper importante pour moi.

    J’entre dans la cuisine en coup de vent et lui fais un câlin sans dire un mot.

    Avec du sirop d’érable, la gaufre est trop miam ! En silence, je lis ce qui est écrit sur le litre de lait. Lulu n’essaie pas de me tirer les vers du nez1, comme elle dit souvent.

    Saut dans le temps.

    À 7 h pile, une framboise suédoise ­s’affiche sur l’écran de mon cell. C’est Lily qui m’appelle :

    — Ma chou, es-tu prête ? Je serai chez toi dans deux minutes !!!

    — Je t’attends, ma chou.

    Saut dans le temps.

    Citron ! Il est 7 h 15. Qu’est-ce qu’elle fait ? Il ne faut pas manquer le bus le premier matin.

    Saut dans le temps.

    À 7 h 22, ça sonne enfin à la porte.

    — Tu faisais quoi, Lily ? J’étais en panique extrême !!!! L’autobus passe à 7 h 50 devant la maison de madame Ida !

    — J’avais oublié ma « collation » ! halète ma BFF, rouge comme ses framboises. Je peux pas commencer le secondaire sans framboises, ma chou. T’en veux une ?

    — Beurk, non ! Je viens de me brosser les dents !

    — Tu sais pas ce que tu manques, ma chou !

    Ma BFF est presque en retard le jour de la rentrée ? C’est décidé, demain, c’est moi qui la rejoindrai chez elle.

    — Léa, veux-tu que je prenne une photo de toi et de Lily ? propose Lulu en pointant mon polaroïd qui traîne dans l’entrée. Ta mère aimerait ça, voir de quoi vous avez l’air, ce matin.

    — Ouiii !

    L’an dernier, je trouvais ça bébé lala. Cette année ? Je comprends que c’est important pour ma mère. Normal, je suis plus mature !

    On crie « Fromaaaaaage ! » en riant, puis magie ! On regarde la photo se développer sous nos yeux. C’est évident qu’on est plus matures que l’an dernier. Sauf pour les oreilles de lapin que Lily a faites derrière ma tête.

    — Faut y aller, Lulu ! dis-je. On veut pas manquer le bus. Merci, pour la photo !

    — Bonne journée, mes belles filles !

    Saut dans le temps.

    La jupe de Lily frôle ses genoux. Comme la mienne. J’ai supplié Lulu de la raccourcir un mini peu. Elle a refusé ! Le code de vie de l’école, c’est sacré pour les adultes. Même s’ils sont vieux. Pfff !

    — Lily, l’été est full fini…

    — On en a profité, ma chou. On s’est baignées au moins un zillion de fois. Tu te souviens de ma sœur qui pleurnichait quand elle recevait une minuscule goutte d’eau ? 

    — Je me rappelle surtout quand elle s’est cassé le bras en tombant de l’arbre aux pirouettes ! Pire souvenir au monde !

    — Zip, Léa ! J’aime mieux me souvenir du chalet de ton oncle Jean-Paul. Du lac, de l’équitation, des feux de camp… C’était trop l’fun !

    — Tu oublies le Noël du campeur au camp de jour et la légende qui nous a empêchées de dormir !

    — Je pense qu’on est prêtes pour la fameuse course dont Benjamin nous a parlé, dit Lily. Zéro inquiétude. On est allées souvent au dépanneur à pied. On sera top !

    — Ma chou, on sera trop top !

    Il est 7 h 35 lorsqu’on arrive à l’arrêt et 7 h 50 lorsque je monte enfin dans le bus derrière Lily. Il y a seulement les élèves de première secondaire, aujourd’hui… Pour qu’on s’habitue à l’EISL2 avant que les vieux se pointent pour nous intimider. (Dans les films d’ado, ça se passe toujours comme ça.)

    Quelle surprise ! Philippe est assis dans le premier banc, juste derrière le chauffeur. Les boutons de sa chemise sont attachés jusqu’au col et sa cravate semble définitivement trop serrée. OMG ! C’est le roi des nerds !

    — Bonne rentrée, collègues ! hurle-t-il dès qu’il nous aperçoit.

    Philippe Valois-Pépin n’a pas changé pen­dant l’été. Je lui souris sans répondre. Le chauf­feur nous accueille gaiement :

    — Bienvenue dans mon Magicobus, les filles ! Je m’appelle monsieur Gilles. Si vous avez peur de vous ennuyer, vous pouvez emprunter un de mes deux Game Boy, ajoute-t-il en riant. Installez-vous, c’est un départ !

    Wow ! C’est tout un personnage, ce monsieur Gilles ! Lily me dévisage. On se sourit avant de se diriger vers l’arrière du bus. Le dernier banc est libre ?! Ça va être une belle journée !

    Règle de vie au secondaire

    Ne jamais s’asseoir dans le premier banc de l’autobus.

    Saut dans le temps.

    La cour de l’EISL grouille de gars et de filles tous habillés de la même manière. Comme à Poudlard !

    Zut ! J’ai envie de pipi. Où sont les toilettes, déjà ? Zut au carré !

    Sabine et Karolina sont déjà arrivées. Cool !

    — Avez-vous remarqué ? nous lance Sabine. Il y a des filles qui sortent leur polo en dehors de leur jupe ! Faut faire comme tout le monde, ajoute-t-elle en joignant le geste à la parole. Léa, tes cheveux, c’est full beau. Sans frange, ça te change vraiment ! T’as l’air plus mature.

    — T’aimes ça ? Moi aussi ! Euh… Sabine… Tu t’es levée en retard, ce matin ?

    — Nooon. Pourquoi ?

    — Tu portes pas de soutien-gorge ! répond Lily. C’est zéro subtil, genre !

    — C’est pas un oubli ! Je manifeste contre le code de vie.

    — Léa, aimes-tu Hello Kitty, toi aussi ? me demande Karo à brûle-pourpoint.

    Hello Kitty ?!? Karo est toujours aussi… déroutante ! Je me retiens d’éclater de rire : c’est mon amie et je ne veux pas lui faire du chagrin. Je détourne le regard et mes yeux croisent ceux ­d’Antoine, le gars des quatre-temps, qui me sourit timidement.

    — Salut ! dis-je en rougissant juste un peu.

    — Salut ! répond le plus beau gars de première secondaire en levant la main gauche.

    OMG ! OMG ! OMG ! Il est tellement beau ! Et je lui ai parlé ! Il a même rougi, lui aussi. On a un point commun. (C’est un point assez poche, mais on en a au moins un !) Il se dirige vers un autre gars. Ils se connaissent, ils ont cogné leur poing droit l’un contre l’autre.

    — Léa, tu viens avec nous ? demande Sabine.

    Je sursaute. Oh ! C’est le moment de vérité ! La directrice va nous assigner notre groupe. Je croise les doigts. Faut qu’on soit toutes ensemble. Sinon… ce serait désastreux !

    — Un moment d’attention ! lance la directrice d’une voix claire. Bienvenue à l’EISL ! poursuit-elle en souriant. Je me présente, Brigitte Sansregret, votre directrice générale. Je vous prie d’entrer dans l’agora. C’est là que sont affichées, par niveau, les listes de chaque groupe-classe. Quand vous aurez repéré votre nom, dirigez-vous calmement vers le ou la prof qui agite un drapeau de la couleur qui correspond à celle de votre groupe.

    Madame Sansregret n’a pas changé depuis que je l’ai vue, le jour des examens d’admis­sion. Elle est toujours aussi grande, s’habille comme une madame et, surtout, elle vénère les téteux.

    Pourquoi je dis ça ? Elle a reconnu Philippe et lui a souhaité personnellement la bienvenue à l’EISL.

    Hashtag encourager les téteux.Hashtag mauvaise idée.Symbole d'un pouce vers le bas.

    Selon les rumeurs, madame Sansregret aurait le code de vie tatoué quelque part sur son corps. Toujours selon les mêmes rumeurs, elle collectionnerait les cellulaires que les profs confisquent en classe.

    J’inspire et je franchis nerveusement le seuil de l’agora avec Lily, Sabine et Karo.

    — C’est pas silence obligatoire, ici ? Youpiiiiii ! jubile ma BFF en sautillant.

    Je m’étire le cou. Les profs agitent déjà des drapeaux. Le mur des listes est facile à trouver : c’est là où tout le monde se bouscule !

    Nos groupes sont identifiés par des couleurs : les Verts, les Bleus, les Jaunes et les Rouges.

    — Pourquoi pas des noms de bonbons ? me demande Lily en engloutissant une poignée de framboises. Cha, che cherait cool !

    Je scrute la liste des Rouges parce que c’est ma couleur préférée. Mon nom n’y est pas.

    Hashtag full déçue.

    — Léa, t’es pas avec moi dans les Bleus ! m’annonce Karo. Mais Sabine y est. Fiou ! Je serai pas toute seule.

    OMG ! Je ne VEUX PAS me retrouver toute seule comme en deuxième année. Je regarde en direction de Lily, qui capote sa vie devant la liste des Verts.

    — Ma chou, On est dans la même classe ! hurle-t-elle.

    Hiiiiiii ! On sautille comme deux puces surexcitées avant de rejoindre la prof qui secoue le drapeau vert.

    Elle ne sourit pas mais elle a de beaux souliers rouges à talons hauts !

    — Notre groupe est complet ! annonce-t-elle après quelques minutes. Suivez-moi, les Verts. On ne traîne pas, s’il vous plaît !

    Nous lui emboîtons le pas.

    Qui veut se perdre dans l’école le premier jour ? Pas moi !

    Chapitre 2

    A comme Antoine

    Dans le local des Verts, à droite du tableau noir, j’aperçois une affiche du film La guerre des tuques. C’est tellement bébé lala ! On n’est plus en première année du primaire…

    Pourtant, comme en première année, on nous a assigné une place dans la classe (par ordre alphabétique, en plus !) et notre prénom est écrit sur le devant de notre pupitre. Au secours !

    Je me retrouve donc DANS LA PREMIÈRE RANGÉE, assise entre Alexandre et Martin, l’ami du gars des quatre-temps.

    Hashtag humiliation.

    — C’est plate, je pourrai pas niaiser autant que dans la dernière rangée, me confie Martin. En plus, y a personne à ma droite pour rire de mes jokes.

    Je suis assise à côté d’un tannant ? Émoji triste.

    — Je suis content, Antoine est dans ma classe, reprend mon voisin de pupitre. C’est mon grand chum !

    Moi aussi, je suis contente qu’Antoine soit dans ma classe, mais je ne l’ai pas confié à Martin, je lui ai juste souri. Encouragé, il a continué à parler.

    — Guillaume est dans la classe des Bleus, lui. Notre trio infernal est brisé. C’est la vie, mais c’est poche pareil.

    Pendant qu’il me confie trop de secrets, je me dis qu’il a l’air d’une belette qui sort de son terrier ou d’un bobble head. Son cou est vraiment long. Je me demande si c’est utile à quelque chose…

    — J’aime ce qui est juste et faire des jokes poches pour détendre l’atmosphère.

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