Amour, Clichés et Cupcakes: Delilah Horton, #1

Par Bethany Lopez

Un jour, vous êtes en train de vous trémousser, écoutant la musique dans votre tête tout en vous demandant si vos cuisses peuvent supporter de prendre un cupcake sur le chemin du retour. L'instant d'après, votre monde entier s'effondre.

J'avais l'habitude de me réveiller la nuit, en sueur, pleurant parce que j'avais rêvé que mon mari me trompait, ou qu'il me détestait et en voulait à mes enfants. Il me serrait toujours contre lui et me disait que ce n'était qu'un rêve, qu'il m'aimait, ainsi que notre famille, et qu'il ne me laisserait jamais partir.

C'était un sacré menteur.

Aujourd'hui, je passe mes journées à prendre des photos d'ordures comme lui, à essayer d'être la championne de ceux qui sont exploités par les losers de notre ville, et mes nuits à être la mère célibataire de mes magnifiques jumeaux.

J'ai des amies géniales qui me soutiennent toujours, et un motard sexy et mystérieux qui se montre toujours quand j'ai besoin de lui. Les choses commencent enfin à s'améliorer. Et, une chose est sûre... Il y a toujours de la place pour les cupcakes.

AVERTISSEMENT : CE LIVRE CONTIENT DU SEXE, UN PEU DE VIOLENCE ET DES MANIGANCES. SI RIEN DE TOUT CELA NE VOUS DÉRANGE, PRENEZ UN CUPCAKE ET LISEZ LA SUITE !

• Langue: Français
• Éditeur: BadPress
• Date de sortie: 6 juil. 2022
• ISBN: 9781667436791

Bethany Lopez

Bethany Lopez es una autora que, desde su primera publicación en el año 2011, ya cuenta con más de treinta libros en la lista de Más Vendidos según USA Today. Le apasiona el romance, y lo incorpora en todos los libros que escribe, sin importar el género.   Cuando no lee o escribe, Bethany ama pasar tiempo con su familia y viajar a donde le sea posible.  Generalmente, pueden encontrar a Bethany con una taza de café o una copa de vino, ¡y nunca jamás les rechazará un cupcake! 

Aperçu du livre

AMOUR,

CLICHÉS ET

CUPCAKES

Prologue

Un jour, vous êtes en train de vous trémousser, écoutant la musique dans votre tête tout en vous demandant si vos cuisses peuvent supporter de prendre un petit gâteau sur le chemin du retour. L'instant d'après, votre monde entier s'effondre.

J'avais l'habitude de me réveiller la nuit, en sueur, pleurant parce que j'avais rêvé que mon mari me trompait, ou qu'il me détestait et en voulait à mes enfants. Il me serrait toujours contre lui et me disait que ce n'était qu'un rêve, qu'il m'aimait, ainsi que notre famille, et qu'il ne me laisserait jamais partir.

C'était un sacré menteur.

Au lieu d'être l'homme doux, affable et travailleur qu'il affichait devant moi et le monde extérieur, il était en fait un connard infidèle et lécheur de vagin, qui ne pensait qu'à prendre son pied et à être libre de toute responsabilité.

Je suis passée du statut de femme au foyer douce et attentionnée à celui de mère célibataire amère et dure à cuire, qui se démenait pour donner à ses enfants un quart de la vie à laquelle ils étaient habitués. Mettant à profit mes talents de photographe, je travaillai pour un abruti de détective privé. Il m'utilisait pour trouver des saletés sur ses clients.

J'étais heureuse de le faire.

Je faisais un travail d'intérêt général pour les femmes qui, comme moi, pensaient qu'on pouvait faire confiance aux hommes, et j'aimais vraiment mon travail.

J'avais vite appris que les hommes étaient nuls, que mes enfants étaient mon salut, et qu'il y avait toujours de la place pour les cupcakes.

Chapitre 1

— Fais une mise au point cette fois, Lila... je ne veux pas de ce truc pixélisé que tu m'as envoyé la semaine dernière. J'ai besoin de voir réellement ce qui se passe, ou dans ce cas, ce qui entre dans quoi.

— Beurk, merci pour cette image mentale, Moose, dis-je avec une grimace vers mon portable. C'est déjà suffisant de devoir voir ça à travers mon objectif, je n'ai pas besoin que tu en parles constamment.

— Arrête de te plaindre et fais de bonnes photos. Celui-là est un gros poisson.

Mon patron est peut-être un détective privé flippant et minable, mais il m'a donné une chance quand mon connard d'ex m'a laissée en plan. Alors même si je l'embêtais régulièrement, il savait que je ferais n'importe quoi pour lui.

Surtout si cela signifiait un salaire plus lucratif.

C'était la raison pour laquelle je me trouvais en ce moment dans mon minivan, devant un hôtel miteux, un sandwich à moitié mangé sur les genoux et mon appareil photo à portée de main.

Moose obtenait les clients, puis m'engageait pour obtenir la marchandise. Il s'agissait généralement de prendre des photos d'hommes et de femmes ayant des aventures, mais parfois, il suffisait de suivre quelqu'un et de le photographier ailleurs que là où il était censé être.

Étant moi-même une femme trompée, je ne me sentais pas coupable de prendre les menteurs et les tricheurs sur le fait. J'aurais juste aimé me douter qu'il y avait des problèmes dans mon propre mariage, et avoir pensé à engager quelqu'un comme Moose et moi pour obtenir des preuves contre le Connard. Au lieu de cela, je m'étais retrouvée désemparée.

Je pensais que mon mariage, de douze années, était parfait. J'étais une femme au foyer dévouée, qui aimait élever nos enfants, garder la maison impeccable et préparer un repas chaud pour nos dîners de famille chaque soir. Mon mari gagnait bien sa vie, nous avions une belle maison, et nous vivions dans un quartier où les enfants pouvaient jouer dehors et où nous n'avions pas à nous inquiéter.

Puis, un jour, alors qu'il était censé être sorti avec ses copains pour regarder le match dans un bar local, Elena, l'une de nos jumelles, avait eu une douleur aiguë à l'estomac qui ne voulait pas s'arrêter. J'avais eu peur et avais essayé de l'appeler, mais il n'avait pas répondu. Comme notre ville était suffisamment petite pour que je puisse en faire le tour en quinze minutes, j'avais mis les enfants dans la voiture et j'étais allée au bar.

Imaginez ma surprise quand ni lui ni ses copains n'étaient là-bas. Pensant que je m'étais trompée d'endroit, j'avais activé l'application de recherche de téléphones que j'avais installée sur tous nos téléphones et je m'étais retrouvée sur le parking derrière Starbucks.

Voyant qu'il y avait du mouvement dans sa voiture, j'avais dit aux enfants que je revenais tout de suite et j'avais couru jusqu'au véhicule, qui, bien que je ne m'en sois pas rendu compte à ce moment-là, avait des vitres embuées.

Pleine d'inquiétude pour notre fille, je n'avais pas réfléchi, j'avais agi et ouvert la porte de la voiture d'un coup sec. C'était alors que j'avais vu la salope de Shirley Finkle, les jambes écartées, la chatte nue en l'air, avec le visage de mon mari enfoncé dedans.

— Espèce d'enfoiré de fils de pute !

Ouaip, je suis presque sûre que ce sont les mots exacts que j'ai criés sur le parking du Starbucks avant de prendre une photo avec mon téléphone et de partir en vitesse pour emmener mes enfants à l'hôpital.

À présent, mes enfants et moi vivions dans un appartement merdique de trois chambres dans les Heights. Je travaillais pour Moose, et je m'occupais de la boulangerie de ma meilleure amie Amy May quand je le pouvais. Ils voyaient leur père la plupart des week-ends, tandis que je l'évitais à tout prix.

Il m'avait humiliée, avait brisé ma confiance, et m'avait fait me sentir comme une idiote pour avoir eu une confiance aveugle en lui pendant toutes ces années. Je détestais tout de lui. Ses cheveux blonds ondulés, sa mâchoire ciselée, et l'air stupide qu'il avait dans un costume parfaitement taillé. Je ne voulais aucun souvenir de la vie que nous avions eue ensemble, à l'exception de nos magnifiques enfants, bien sûr, et c'était la raison pour laquelle j'avais laissé tous nos biens matériels derrière nous, avec lui et la maison que nous avions partagée.

Et alors que je regardais un homme d'âge mûr à l'allure rustique guider une femme beaucoup plus jeune et à la poitrine généreuse dans un motel miteux, je me dis, celle-ci est pour la sororité. Je levai le poing en les regardant sortir du bureau et passer quelques portes, puis je me préparai à frapper.

Premier étage ... agréable.

Au moins, cette fois, je n'aurais pas à escalader quoi que ce soit.

Quand j'avais commencé, environ dix mois auparavant, je n'étais pas du tout en forme. Après avoir été poursuivie dans la rue par une femme corpulente qui ne portait qu'un teddy et avoir failli me faire plaquer, j'avais décidé qu'il était dans mon intérêt de m'inscrire dans une salle de sport et de me mettre à la course à pied.

Cela faisait toute la différence. Parfois, je devais faire preuve de créativité, mais, touchons du bois, je réussissais toujours à prendre la photo... même si elle était parfois pixélisée.

Prendre des photos de personnes en flagrant délit était en fait plus facile que ce que l'on pouvait penser. Les gens étaient stupides. Surtout ceux qui pensaient être intouchables, qu'ils ne se feraient jamais prendre, et que leur merde ne puait pas.

Je sortis du minivan et jetai un coup d'œil au parking vide en marchant tranquillement vers la porte par laquelle ils étaient entrés. Je commençai même à siffler, juste pour me rendre plus visible.

Se cacher à la vue de tous fonctionnait.

— Merci d'avoir laissé les rideaux ouverts, murmurai-je en me glissant jusqu'à la fenêtre, appareil photo en place, et en jetant un coup d'œil à l'intérieur.

Malheureusement pour moi, mais heureusement pour mon portefeuille, ils avaient laissé les lumières allumées et avaient dû se caresser dans la voiture, car ils étaient déjà en train de le faire.

— Soixante-neuf... classique.

Je pris des photos rapidement, en m'assurant que leurs visages étaient bien cadrés pour capturer chaque léchage, succion, bavage et gémissement.

— Dégueulasse, grommelai-je en me dépêchant de retourner à ma voiture.

L'un des inconvénients de ce travail était qu'il fallait parfois des heures pour chasser les visions sordides de ma tête. Lors de telles occasions, il y avait une chose qui aidait à soulager ma douleur.

J'avais besoin d'un cupcake.

Chapitre 2

— Tu es un génie, gémis-je lorsque le chocolat toucha ma langue.

Amy May était de l'autre côté du comptoir, me versant une tasse de café fumant pendant que je me régalais avec l'un de ses cupcakes depuis un tabouret rouge cerise de l'autre côté.

Amy May était une fille du Midwest qui avait épousé son amour de lycée, Jason, et voyagé avec lui quand il s'était engagé dans l'armée. Elle avait toujours aimé les sucreries et avait pris les idées des boulangers du monde entier. Amy May avait fusionné tout ce qu'elle aimait en une idée géniale et avait ouvert sa boulangerie sur Main Street. Même si elle ne possédait pas la seule boulangerie de la ville, son motif inspiré des restaurants, associé à son assortiment de pâtisseries françaises, italiennes et polonaises, ainsi que ses délicieux cupcakes, avaient fait d'elle le trésor de la ville qu'elle était.

— Matinée difficile ?

— Tu n'as pas idée, dis-je en roulant les yeux.

Je mis la dernière bouchée de gâteau dans ma bouche.

— Je vais t'épargner les détails gores.

— Qu'est-ce que tu as d'autre de prévu aujourd'hui ? demanda-t-elle en ramenant ses cheveux blonds sales, longs jusqu'aux épaules, en une petite queue de cheval sur sa nuque.

— Je vais à la bibliothèque pour envoyer ces photos à Moose, puis je verrai si je peux trouver une piste sur cette fille qui est censée travailler pour le salon de manucure de Clarice. Le mari dit qu'elle ne ramène jamais d'argent... Ça devrait être assez discret.

— Les enfants sont avec toi ?

— Ouais. Ils ne vont pas chez le connard avant vendredi de cette semaine.

— Tu veux venir dîner ?

— Non, c'est soirée hamburger à Casa Horton, mais je veux bien qu'on remette ça.

— Ça a l'air bien, bébé, on se voit demain.

— Ouais, répondis-je.

Je me levai et ramassai mes ordures. J'avais essayé de payer quand Amy May avait ouvert sa boutique, mais elle m'avait dit que j'avais droit à la remise de meilleure amie à vie.

C'était une bonne chose que je me sois remis au sport, sinon mon derrière aurait la taille d'une maison. Comme c'était déjà le cas, mais seulement la taille d'un studio.

— Merci, copine.

Amy May me fit un petit signe de la main, puis m'envoya un baiser et j'étais partie.

Plutôt que de conduire vingt minutes pour aller chez moi dans les Heights, je travaillais habituellement à la bibliothèque publique de Greenswood. Elle n'était qu'à deux pâtés de maisons de chez Amy May et c'était un endroit tranquille pour faire ce que j'avais à faire.

— Salut, Clare, lançai-je, la voix assez forte pour qu'elle puisse entendre le salut, mais assez basse pour qu'elle ne me fasse pas taire.

Clare travaillait à l'accueil de la bibliothèque depuis la première fois que j'y avais mis les pieds pour emprunter Le Bord du Monde de Shel Silverstein. J'avais huit ans et j'aurais juré que Clare en avait cent.

Elle était toujours la même.

Je déambulai dans les allées, revins au poste de travail que j'avais revendiqué comme mien et je me connectai. Après avoir envoyé les photos à Moose, je vérifiai ma messagerie, puis je me déconnectai.

Le bureau de Moose étant en fait sa véranda arrière, j'essayai de garder toute notre communication au stade du téléphone et des courriels, n'allant chez lui que si c'était absolument nécessaire. Je ne sous-entendais pas que je ne me sentais pas en sécurité avec mon patron ; il était juste un peu effrayant, alors je me sentais mieux de cette façon.

Moose m'envoya un SMS disant qu'il avait reçu les photos et qu'il venait de passer devant le salon de manucure et avait vu la voiture de notre prochaine cible.

Je n'étais pas flic, et les clients ne portaient pas toujours des accusations correctes, mais je devais appeler les gens que nous espionnions par un nom, alors j'avais opté pour cible. J'étais sûre que je n'allais pas me souvenir de tous leurs noms, alors cible était plus facile. En plus, je trouvais que cela rendait mon travail plus cool, comme si je faisais quelque chose qui faisait une différence.

Quoi qu'il en soit, après avoir lu le message, je tournai les talons et descendais la rue en direction de chez Clarice, regrettant de ne pas avoir mis des baskets au lieu de mes bottes aujourd'hui. J'avais opté pour le style plutôt que le confort, ce qui n'était jamais le bon choix. Les bottes, associées à mon jean moulant et à mon pull long, rendaient bien mieux que des baskets.

— Salut, Lila, dit Clarice en guise de salutation quand j'entrai.

— Quoi de neuf, Clarice ?

— Même bordel, jour différent.

— Je comprends, répondis-je.

Bien que ma ville soit petite, j'avais réussi à garder le secret sur mon travail. Les habitants aimaient les rumeurs, et avec la façon dont j'avais surpris mon mari et la salope Shirley Finkle, quitté rapidement ma maison confortable de The Woods pour un appartement dans The Heights, puis commencé à travailler pour ma meilleure amie, ils avaient eu beaucoup de choses à dire dès que j'étais le sujet de conversation.

C'était bien pour moi, et pour Moose, parce que