Sabotage: Un Roman de Science-Fiction: Science-fiction et fantastique, #3

Par Richard G. Hole

La longue rangée de niches confortablement installées dans la partie inférieure de ce même étage du vaisseau spatial.

Coincé dans ces urnes de matière transparente, tout l'équipage a dû passer trois mois en vol à travers les anneaux qui encerclaient la planète Saturne, pour se remettre de la somnolence programmée, chacun d'entre eux est revenu occuper sa position.

Mais maintenant...

 

Sabotage est une histoire appartenant à la série Science Fiction, une collection de romans de science-fiction et de fantasy

• Langue: Français
• Éditeur: Richard G. Hole
• Date de sortie: 22 mai 2022
• ISBN: 9798201717643

Aperçu du livre

@ Richard G. Hole, 2022

Couverture : @Pixabay - Steve Bidmead, 2022

Tous les droits sont réservés.

Toute reproduction totale ou partielle de l'œuvre est interdite sans l'autorisation expresse du titulaire du droit d'auteur.

SYNOPSIS

––––––––

La longue rangée de niches confortablement installées dans la partie inférieure de ce même étage du vaisseau spatial.

Coincé dans ces urnes de matière transparente, tout l'équipage a dû passer trois mois en vol à travers les anneaux qui encerclaient la planète Saturne, pour se remettre de la somnolence programmée, chacun d'entre eux est revenu occuper sa position.

Mais maintenant...

Sabotage est une histoire appartenant à la série Science Fiction, une collection de romans de science-fiction et de fantasy

SABOTAGE

CHAPITRE I

Le commandant du Saturne 8 jeta un coup d'œil aux panneaux de commande. Le calculateur électronique lui donna les chiffres qu'il attendait et, après s'être tourné vers son copilote, il ordonna de façon mystérieuse :

« Tu peux mettre le pilote automatique, Jim.

Starsky savait ce que signifiait cet ordre et, pour cette raison, presque d'une petite voix, il voulait encore vérifier, quand il regardait son patron :

« Déjà, Simon ?

« Oui, Jim ; nous sommes à cent mille milles des anneaux de Saturne. C'est exact !

Le jeune lieutenant Starsky hésita encore en disant :

« Je sais, mais... je n'ai jamais aimé l'hibernation ! C'est comme si vous étiez plongé dans la mort.

« Conneries, mon garçon. Nous avons tous réussi les tests, et vous voyez. Nous sommes vivants !

« C'est une chose que cela se passe sur Terre, et une autre ici, Simon. 1 186 millions de kilomètres de là !

Simon Buskey quitta son siège, toucha l'épaule de son jeune copilote, et l'encouragea en lui indiquant les commandes :

— Allez, Jim, ne perds pas de temps. Je vais voir le docteur Bourvil, pour voir si elle en a fini avec les autres.

Avant de quitter le cockpit, le commandant du « Saturn 8 » s'est tourné dans l'embrasure de la porte pour ajouter :

« Passez l'ordre à l'équipe, Jim.

Alors qu'ils débouchaient dans le large couloir métallique, Simon Buskey se tenait à droite pour être transporté par le tapis roulant jusqu'à l'ascenseur. La porte s'ouvrit automatiquement, et en moins d'une minute j'étais au rez-de-chaussée du gigantesque vaisseau spatial.

En sortant dans le hall, il aperçut les cheveux blonds du Dr Eva Bourvil, accompagnée de deux de ses aides-soignantes. Simon Buskey ressentit à nouveau le désir d'enfoncer ses doigts dans ces cheveux blond doré, puis de rechercher le contact exquis des lèvres de cette femme. C'est pourquoi il accéléra le pas vers trois heures, en appelant de loin :

"Dr Bourvil...

Eva Bourvil le reconnut lorsqu'elle tourna la tête et, aussitôt, après lui avoir adressé son délicieux sourire, ordonna à ses deux assistants :

« Allez au labo et continuez. Plus que quelques minutes !

Simon Buskey ralentit pour laisser le temps aux deux infirmières de tourner au coin du couloir. Mais ensuite il courut vers la femme aux cheveux blonds, la tenant dans ses bras avec impatience, alors qu'il chuchotait, sentant le contact de cette douce joue féminine sur ses lèvres.

« Chérie ! ... Ne pouvons-nous pas simplement passer les dernières minutes ensemble ?

Eva Bourvil l'a également serré dans ses bras, bien qu'elle ait immédiatement voulu s'éloigner de lui, en raisonnant :

« Impossible, Simon. Il faut encore hiberner ceux qui restent !

« C'est précisément pourquoi, femme ! Avant que tu ne nous plonges dans cette mort je veux... je veux...

« Ne sois pas fou, Simon !

« Je suis juste folle, Eva ! Par toi!

Elle a réussi à se débarrasser du harcèlement de l'homme, avec de drôles de moues. Mais alors ses yeux bleus le regardèrent sévèrement, disant :

« Arrête ça, Simon ! Nous aurons une éternité pour nous aimer.

Avec véhémence, essayant de lier à nouveau cette taille tentante, il répondit avec du feu dans la voix :

« Je change cette éternité, pour quelques minutes avec toi, Eva !

« Ne sois pas un enfant !

"Tous les amants sont des enfants. Pas vrai ?

« Non, Simon : je suis chargé de mener à bien cette opération... Et il le faut ! L'obligation vient avant la dévotion.

« C'est vrai ! Mais perdez-vous parfois vos nerfs ? N'oubliez-vous jamais ce que vous DEVEZ faire pour réaliser ce que vous voulez ?

"Jamais ! Ils nous ont entraînés pour ça.

Simon Buskey n'a pas voulu abandonner et a presque imploré :

« Ce fut un voyage délicieux, Eva ! Un merveilleux voyage dans les étoiles, en sentant qu'ici, à l'intérieur de Saturne 8... j'avais mon ciel ! Votre femme!

Il vit qu'elle ne répondait pas, et insista, de nouveau ses mains vers elle.

« Mais maintenant... Ces trois foutus mois d'hibernation... !

« Ils sont nécessaires, Simon. Nous ne pouvons pas entrer dans l'orbite de Saturne sans nous soumettre à ce test. Le passage à travers les anneaux peut durer une demi-semaine ou ces trois mois. Et vous connaissez les commandes !

"D'accord ! Je suis le premier à les faire respecter. Mais parce que toi et moi sommes ensemble les dernières minutes, non...

« N'insiste pas, Simon. S'il te plaît !

"C'est bon ! Commencez à manipuler mon corps et mettez-moi dans une de ces satanées chambres d'hibernation. Ce sera très amusant de passer quatre-vingt-dix jours l'un à côté de l'autre, comme si nous étions des mamans !

La voix du commandant du navire avait sonné faussement en colère, et la femme répondit par une question :

« Avez-vous déjà dit à Jim de mettre le pilote automatique ?

"Oui!

« Et avez-vous passé l'ordre au reste de l'équipe ?

« Oui, docteur Bourvil !

Elle le regarda droit dans les yeux, entre amusé et agacé, lorsqu'elle remarqua :

« Pas de blagues, Simon. Pensez-vous que j'aime le faire?

« Il semble que oui, Eva. J'ai toujours dit que les femmes qui sont un puits de science perdent un peu de leur féminité.

Les grands yeux bleus du Dr Eva Bourvil semblaient s'agrandir et s'éclaircir, lui offrant la soie de sa main, tandis qu'elle murmurait :

« Allez, chérie... Je vais te prouver le contraire !

* * *

L'écran du viscophone se mit à clignoter. Simon Buskey se tenait devant l'appareil en deux enjambées, et alors qu'il appuyait sur l'interphone, le visage du lieutenant Starsky sembla s'exclamer :

« Il était temps, Simon ! Où étais-tu?

Simon Buskey s'est positionné prudemment devant la machine afin que son copilote ne puisse voir qu'une partie de son visage sur l'écran du cockpit. Et son front parut plissé, tandis qu'il demandait :

« Arrête de poser des questions, et réponds à celle-ci, Jim, quoi de neuf ?

« Quelque chose de très sérieux, Simon. L'infirmière en charge des chambres d'hibernation m'a apporté une partie... ne trouvant pas non plus le Dr Bourvil.

Le commandant de Saturne 8 a regardé à l'arrière du cockpit pour des yeux d'un bleu intense. Puis il tourna son visage vers l'écran du visophone, et annonça, avant de couper l'interphone :

« J'y vais,