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TEAM Hockey, tome 3 - Les séries
TEAM Hockey, tome 3 - Les séries
TEAM Hockey, tome 3 - Les séries
Livre électronique123 pages1 heure

TEAM Hockey, tome 3 - Les séries

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À propos de ce livre électronique

Enfin, l’heure des séries éliminatoires a sonnée ! Les Kodiaks de Candiac n’ont pas d’illusion, cette fois : les meilleures équipes de hockey de la ligue se dressent sur leur chemin, et elles n’ont rien à perdre. S’ils arrivent à se hisser au top du classement, Thomas et ses amis auront la chance de participer aux matchs régionaux et provinciaux, une opportunité convoitée par tous. Puis, il semble que Catherine se soit finalement lassée de Charles… Ils ont rompu, mais notre héros hésite: Charlot était son meilleur ami, avant, mais Cathou est tellement jolie!
LangueFrançais
Date de sortie4 févr. 2022
ISBN9782897658106
TEAM Hockey, tome 3 - Les séries

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    Aperçu du livre

    TEAM Hockey, tome 3 - Les séries - Jérémie Provencher

    Chapitre 1

    Jalousie

    LUNDI 14 FÉVRIER 2022

    ÉCOLE SAINT-MARC, CANDIAC

    — Thomas ?

    Madame Louise me fixe, les lèvres pincées. Elle m’a posé une question, mais je n’ai rien entendu. Toute la classe me regarde maintenant.

    — Euh…

    — Alors ?

    — Je n’en ai aucune idée, dis-je en haussant les épaules.

    — C’est honnête !

    Enfin, elle se désintéresse de moi et se tourne vers un autre groupe d’élèves.

    Ouf !

    Je me sens comme si je jouais à Diablo II remake, quand un boss décide tout à coup de charger un autre personnage que le mien.

    À la table de Catherine et Samantha, Emma lève la main. Elle et Cathou sont les meilleures amies du monde, à présent… Qui l’aurait cru ? Elles qui étaient rivales quelques mois plus tôt ! Depuis le nouveau plan de classe, je ne suis peut-être plus avec les filles, mais au moins je me retrouve avec Marco !

    — Ils jouent ! répond Emma d’une voix assurée.

    Soupir…

    — C’est exactement cela, ma chère ! la félicite madame Louise, circulant entre les îlots d’élèves. Pas : « ils jousent », mais ils ou elles jouent. Le verbe, ce n’est pas « jouser », c’est jouer ! Bon, mettons la grammaire de côté ; c’est le temps de vous distribuer vos cartes de la Saint-Valentin !

    Madame Louise s’approche de son bureau, ouvre un tiroir et en sort une pile de lettres colorées : il y en a des jaunes, des vertes, des bleues, des blanches… et des rouges, évidemment ! Dans la classe, des gloussements et des bruits de chaises retentissent : mes camarades et moi peinons à tenir en place. Enfin, on va avoir nos lettres de Saint-Valentin !

    — Samantha ! fait notre prof.

    — Merci, réplique l’intéressée en se tournant sur sa chaise pour recevoir sa pile de lettres…

    C’est toujours ainsi, d’année en année : les filles reçoivent beaucoup plus de cartes à la Saint-Valentin que les garçons. Cathou m’a dit que c’était comme ça parce que les filles en écrivent davantage que nous ! En effet, lorsque vient son tour, tous les regards se dirigent vers elle : Catherine obtient un si gros tas de lettres que madame Louise doit les poser directement sur la table…

    — Waouh ! s’exclame Catherine, des étoiles dans les yeux. Je suis émue !

    Elle plaque une main contre son cœur, touchée par l’attention et l’affection de probablement tout le monde dans la classe… Même moi, je lui en ai écrit une !

    — Thomas ! poursuit l’enseignante.

    — Oui ?

    — Voilà pour toi !

    — Oh, merci…

    — Monsieur McDuff, maintenant…

    Je n’en crois pas mes yeux : madame Louise m’a tendu une seule carte blanche, que j’ai acceptée en tentant de camoufler ma déception…

    Rien qu’une ?

    Puis, je me doute bien qu’elle ne vient pas de Catherine ; Charles va bien en avoir une ou deux de sa belle, en revanche. Peut-être même que la sienne aura des fleurs et des cœurs dessus !

    Comme la carte rectangulaire est pliée et attachée avec une agrafe, je la défais avant de pouvoir découvrir mon admiratrice secrète :

    Cher Thomas,

    Je voulais te dire que tu es un super bon ami et

    que je te trouve très beau.

    Bonne Saint-Valentin,

    Dany P.

    — Grrr, c’est pas sérieux…

    Je jette un coup d’œil au-dessus de mon épaule. À l’autre bout de la classe, Dan m’envoie la main, un petit sourire moqueur aux lèvres.

    Ding, dong ! Ding, dong !

    — Tu ne changeras jamais toi ! lui dis-je à travers le brouhaha des bruits de chaises et des cris de joie.

    Dany est visiblement fier de son coup.

    — Oh, tu es trop fine ! Ne change surtout pas, toi…

    C’est la voix de Cathou. Elle termine de lire la carte d’une de ses amies ; peut-être celle de Samantha, comme elle semble lui parler. De son côté, madame Louise continue sa distribution.

    Cependant, la cloche sonne et nos réjouissances sont écourtées : la marée d’élèves se sauve rapidement de la classe pour rejoindre les casiers, dans le corridor. C’est la fin de la journée, alors tout le monde enfile son manteau, ses bottes, sa tuque et ses gants, essayant tant bien que mal de circuler dans la fourmilière que devient l’école.

    Je suis bousculé par une mer d’épaules et de sacs à dos, et le vent glacial m’accueille dehors lorsque je pousse la grande porte de métal. Il neige beaucoup, ce soir : c’est une de ces neiges collantes, celles qui tombent si dru qu’on ne voit presque rien devant soi, celles qui sont parfaites pour faire des bonhommes de neige et des forts !

    Comme d’habitude, tandis que la plupart des enfants se dispersent déjà dans le crépuscule, d’autres attendent leurs amis près du mur de l’école, dans la cour ou au parc. Je traverse la cour et je rejoins Johny, Marco et Dan de l’autre côté de la rue. À quelques mètres devant nous, Catherine et Charlot marchent main dans la main.

    Mes pas craquent dans la neige, et Charles a dû m’entendre saluer les autres parce qu’il se retourne… Il se demande sûrement si j’ai l’intention de le rejoindre ou de rester avec les gars. Finalement, il sourit avant de revenir à sa blonde, et Cathou et lui accélèrent le pas. Mes amis, quant à eux, se tiennent les côtes en se payant ma tête.

    — Alors, comment as-tu trouvé ma lettre, chéri ? me questionne Dan.

    Il joint ses lèvres, faisant semblant de m’embrasser comme un babouin !

    — Veux-tu bien arrêter, Dany Pouliot ?

    — Ha ! ha ! Quoi, on ne peut plus rigoler ?

    — Mais oui, mais bon…

    — Oh, allez ! Avoue que tu l’as aimée, ma carte !

    — Ouais, merci, Dan.

    Notre petit groupe reprend sa marche, suivant les tourtereaux de loin. Ils tournent déjà sur la rue adjacente, celle qui mène à l’appartement de la mère de Catherine.

    — Alors, les gars, commence Marco. Croyez-vous qu’avec toutes les games qu’on a gagnées, on a une chance de se faire repêcher dans le QC-Sélecte de la ligue ?

    Le QC-Sélecte, c’est une équipe composée des meilleurs joueurs de la ligue pour une certaine division, comme le BB, dans laquelle nous jouons. Durant les séries, les coachs peuvent remettre une liste d’un maximum de huit joueurs qu’ils ont entraîné cette saison. Ensuite, des évaluateurs choisissent les champions de chaque équipe pour créer le QC-Sélecte : les champions qui auront l’honneur de se rendre aux matchs régionaux afin d’affronter les meilleures équipes du Québec ! Tout le monde rêve d’en faire partie, mais même moi, je sais bien que peu de joueurs ont la chance de s’y rendre…

    Dany Pouliot soupire avant de répondre :

    — Au moins, on passe en deuxième place au classement si on gagne samedi…

    — Ouais, j’ai entendu Sylvain en parler dans la chambre l’autre fois, répond Marc-Olivier. C’est contre qui, déjà ?

    — Les Sieurs de Longueuil. Enfin, je crois.

    — Ah, ils sont mauvais, eux ! s’exclame Marco, dégoûté.

    — Pas les Mullets ! lâche Dan pour se plaindre.

    — En chair et en poils…, que je souffle.

    Terrassé, je me laisse choir contre le banc de neige au bord de la route ; il doit au moins faire un mètre et demi de hauteur. Mes amis ont raison. Chaque année, Longueuil est une vraie équipe de casse-cous… Ses membres sont presque aussi bons que ceux de Sorel, l’équipe qui occupe toujours le premier rang de la ligue (dommage que les games de tournoi ne comptent pas), et surtout, ils jouent cent fois plus dangereusement ! En début de saison, notre bagarreur s’est blessé

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