La bulle à vœu

Par Francois Keyser

La journée de Russell vire rapidement au cauchemar.

Et il semble que le monde court lui aussi tout droit à la catastrophe.

Alors qu’il est assis dans un café et se demande comment sa vie a pu partir à vau-l’eau en un rien de temps, un homme qui semble avoir perdu la raison se joint à lui et lui raconte une histoire invraisemblable. Une histoire qui semble aussi folle que l’homme assis en face de lui.

Mais l’homme sait des choses sur l’enfance de Russell. Des choses qu’il n’aurait pas pu savoir à moins que Russell ou ses parents ne les lui aient racontées. Et il sait que ce n’est pas le cas.

Il décide finalement de le croire. De croire le cinglé en face de lui. De croire qu’il a le pouvoir de changer l’issue de la situation.

Et surtout… de croire qu’il a le pouvoir de changer l’avenir du monde qui ne semble désormais plus si lointain.

Comment, me direz-vous ?

Grâce aux bulles. À une bulle pour être exact.

Une bulle parfaite.

Cette nouvelle nous encourage à croire en nous-mêmes et en nos rêves. Nos rêves ne meurent jamais, même si ce sont des rêves d’enfant. Un rêve est toujours un rêve. Il suffit de les dépoussiérer et de les réaliser. Maintenant, plus que jamais.

• Langue: Français
• Éditeur: BadPress
• Date de sortie: 20 janv. 2022
• ISBN: 9781667424705

Francois Keyser

Francois wanted to be an author since he first learned to read. He returned to his childhood dream after leaving a successful corporate career and has since authored over thirty titles across a variety of genres. He currently lives in Bali, Indonesia where he shares his time between his family and his writing.

Aperçu du livre

Chapitre 1

La journée de Russell allait de mal en pis. Il avait raté son bus, et parce qu’il avait raté son bus, il avait raté son train. Il s’était dépêché pour arriver à l’heure, avait renversé son café et était arrivé en retard au bureau pour s’entendre dire qu’on n’avait plus besoin de lui. Non pas à cause de son retard, mais parce que l’entreprise réduisait ses effectifs.

Désormais assis dans un café, il songeait à son avenir et au monde qui, selon les journaux, s’écroulait lorsque quelqu’un fit irruption devant lui et lui bloqua la vue.

Un poil agacé, Russell fixa d’abord la taille de l’individu, puis ses yeux remontèrent vers son visage. Il n’eut pas le temps de prononcer le moindre mot que l’homme se mit à parler.

« Je peux m’asseoir ? »

Sans même attendre une