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Les chants de la révolte
Les chants de la révolte
Les chants de la révolte
Livre électronique71 pages29 minutes

Les chants de la révolte

Par HZL

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À propos de ce livre électronique

Des mots pour grandir. Des mots pour se souvenir...


« La révolte n’est pas mauvaise conseillère en soi, ce sont les réactions qu’elle génère en nous »



Au crépuscule de l’encre qui s’écoule, HZL n’active pas la colère qui germe dans les méandres de la vie mais répare de son crayon les injustices qui nous entourent. L’homme doit se souvenir que les lignes de l’histoire sont indélébiles.



« Derrière nos persiennes,
Se dresse la meute des loups
Qui hurle la rengaine,
D’un monde devenu fou. »


Succombez à la magnifique plume de HZL à travers ce recueil de poésies.


À PROPOS DE L'AUTEUR


HZL, en plus de son métier dans la restauration, aime jouer avec les mots, afin de dépeindre des maux de la vie.






LangueFrançais
Date de sortie11 janv. 2022
ISBN9782383850373
Les chants de la révolte

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    Les chants de la révolte - HZL

    HZL

    Les chants de la révolte

    Poésie

    Éditions « Arts En Mots »

    Illustration graphique : ©Graph’L

    Qu’elles étaient belles les lumières

    Par la femme abattue qui meurt face contre terre,

    Tandis que l’on mutile de balles mortifères,

    Et par le musicien muet qui rejoue le refrain.

    Par l’homme touché, aux pieds des assassins,

    On ouvre le précipice, à quelques orphelins.

    Qu’elles étaient belles les lumières,

    Au moment de chanter.

    Voici mon cimetière,

    Au rouge sang meurtrier,

    Mais aucune prière,

    Quand l’innocence fut tuée.

    Par la femme en noire, abreuvant le dédain,

    Au son des notes blanches, d’une arme de paladin,

    Et par la mort cachée dans la nuit solitaire.

    Par la peur flottant sur la sombre crinière,

    Des apôtres pleutres, achevant pères et mères.

    Qu’elles étaient belles les lumières,

    Au moment de chanter.

    Voici mon cimetière,

    Au rouge sang meurtrier,

    Mais aucune prière,

    Quand l’innocence fut tuée.

    Par l’enfant apprenant que le juste succombe,

    Quand sera venu le temps de creuser les tombes,

    Pour ceux qui sont sans vie, pour tous les lendemains.

    Par les juges sans pitié qui crachent leurs venins,

    Par les âmes perdues aux bras des séraphins.

    Qu’elles étaient belles les lumières,

    Au moment de chanter.

    Voici mon cimetière,

    Au rouge sang meurtrier,

    Mais aucune prière,

    Quand l’innocence fut tuée.

    L’enfant étoilé

    Du fond de la classe, aux pieds des bancs usés,

    Je fusille la mappemonde,

    Ces pays qui nous inondent,

    On me parle de capitales assassinées,

    Jamais du sang versé,

    Jamais des peuples asphyxiés.

    Je me prénomme l’enfant étoilé,

    Celui qu’on voudrait bâillonner,

    Et de ma monture ailée,

    Je sèmerai la vérité,

    Les pieds et poings liés.

    Devant le tableau, on écrit à l’arme blanche,

    Et je mitraille l’écran noir,

    De quelques mots dérisoires,

    De blasphèmes quand sonne l’heure de la revanche,

    Je suis simple minot,

    Je désire changer de peau.

    Je me prénomme l’enfant étoilé,

    Celui qu’on voudrait supprimer,

    Et de mon nuage d’acier,

    Je cacherai les fusillés,

    Les pieds et poings liés.

    Dans cette cour triste, on entend pleurer,

    Les enfants au cœur gravé,

    Qu’on offre en pitance,

    D’une société que l’on appelle « bienveillance »,

    On devient la becquée,

    Des adultes outranciers.

    Je me prénomme l’enfant étoilé,

    Celui qu’on voudrait enfermer,

    Et de ma prison dorée,

    Je déclare ma liberté,

    Les pieds et poings liés.

    Bien le bonsoir du bâtiment 12

    Au pied de mon immeuble il y a des tas de gamins,

    Qui

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